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Copé et Fillon reçoivent la croix de l’Ordre de Guémené

Pour s’être combattu l’un l’autre, avec intensité, sans s’être demandé ce que le peuple pensait de ces pantalonnades et de ces andouilleries, Messieurs Copé et Fillon sont solidairement décorés ce jour et entrent dans le petit cénacle des membres de l’Ordre de Guémené. Ils y rejoignent des compagnons célèbres: Frédéric Lefebvre, Michèle Alliot-Marie, Eric Besson, Valérie Pécresse, Marie-Luce Penchard, Rachida Dati. Plein de beau monde!

L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

1027 – 28/11/2012

Millième article: pour une économie administrée et coopérative dans un monde anarchiste et altermondialiste

Ce blog a été commencé en février 2006. Plus de 6 ans plus tard, voici le millième article, ou « post », comme l’on dit. Ou, plus exactement, le millième article publié, car un certain nombre est passé à la trappe.
Commencé par de courtes notes liées à des observations ou curiosités de la vie quotidienne, il a brusquement évolué vers le soutien de Ségolène Royal aux élections présidentielles de 2007. Au fil du temps, il s’est développé, tout en donnant la place à des billets d’humeur ou d’humour. Il s’est structuré et, ce faisant, il a structuré l’auteur. Les « Notes d’Économie Politique » représentent cette évolution et cette prise de conscience qui m’a fait me rapprocher d’autres sans doute plus compétents que moi. Aujourd’hui la ligne politique est structurée vers une économie administrée dans une vision du monde coopérative, anarchiste et altermondialiste.
Il est probable que mes écrits se répètent et sont plein de défauts. C’est la joie de tenir un blog qui n’est certainement pas suivi par de nombreux lecteurs (les connexions quotidiennes varient de quelques dizaines à quelques centaines, selon la fantaisie des moteurs de recherche). J’ai eu, cependant, le plaisir de quelques compliments, voire d’échange avec quelques lecteurs étrangers. Ce n’est déjà pas si mal…

Comment baiser le radar pédagogique

Au dessus (ou à droite ou à gauche) de la plaque minéralogique, coller une belle photo. Cette photo aura pour objectif de détourner l’œil du radar : par exemple de belles fesses callipyges ou de beaux seins épanouis. On a observé cependant que ceci ne fonctionnait pas avec certains radars homosexuels. Donc, il faudra prévoir aussi une belle photo d’un beau pénis associé à de belles pudenda.
Reste la question de savoir si l’on doit être pris par devant ou par derrière. Il y a moins de place à l’avant, évidemment, pour tous ces documents. On fera au mieux selon le type de véhicule.
Attention, certains radars pédagogiques sont montés à l’envers. D’abord, ils vous flashent puis affichent plus loin, au lieu de la vitesse :
«Tu as roulé à … kmh. Je t’ai bien baisé !».

Groupe Doux: pourquoi ne pas taxer personnellement Charles Doux ?

Voici que Doux fait faillite et voici que, naturellement, comme pour d’autres, on va se tourner vers l’état ou les collectivités locales pour financer le sauvetage de ce qu’on pourra sauver. Et là-dedans, il est probable que monsieur Charles Doux passera au travers sans grand mal. Toutes les richesses qu’il a pu accumuler lui resteront. C’est ‘avantage de la SARL.
On se trouve alors devant cet énorme paradoxe. Le PDG du groupe Doux partira sans trop de mal, alors que des salariés se trouveront licenciés, car quelque soit le plan, il y aura toujours des laissés pour compte. Quelle flagrante injustice !
Il ne serait pas scandaleux que Charles Doux se retrouve dans une situation comparable à celle des salariés mis au chômage. En d’autres termes, que les richesses de ce monsieur soient réquisitionnées, vendues, etc., pour financer une éventuelle opération de sauvetage avant de faire appel aux fonds publics.

Diminution du nombre de fonctionnaires, augmentation des impôts et autres fadaises

Diminuer le nombre de fonctionnaires ? Pourquoi pas. Personne n’osera nier que, dans certains secteurs de la fonction publique, ils sont peu occupés ou occupés à des tâches inutiles et stupides qu’il serait bon de réformer.
Mais…
Quand on ne renouvelle pas complètement les fonctionnaires partant à la retraite on diminue l’embauche. Donc, on augmente le chômage. Chômage qu’il faudra bien indemniser directement ou par le biais du RSA ou autres formules. C’est un serpent qui se mord la queue.
Quand un fonctionnaire part à la retraite, il faut, bien sûr lui payer sa pension. Le « bénéfice » n’est donc pas si grand.
Quand on effectue des ponctions (impôts, CSG, TVA) sur les revenus des salariés, on produit nécessairement une baisse du pouvoir d’achat. La consommation diminue. Le chiffre d’affaire des entreprises baisse, d’où licenciements et tutti quanti. C’est encore un serpent qui se mord la queue.
En résumé, et les exemples grecs et espagnols sont là pour le démontrer si c’était nécessaire que la diminution des dépenses ou l’augmentation des recettes de l’état produit un effet tout à fait pernicieux. Toutes ces mesures n’ont que des effets pervers.
Comment faire alors ? Voilà la question !
Il faut empêcher l’argent de partir à l’étranger ou le prendre là où il est ou en fabriquer ou ne pas rembourser ses dettes. Robin des Bois ne s’embarrassait guère de la loi et de l’ordre pour taxer les riches au bénéfice des pauvres. Quant à fabriquer de l’argent, qui empêche la Banque de France de créer de la monnaie en imprimant en douce des billets voire en payant des chèques sans provisions par de simples jeux d’écritures dans une comptabilité sans contrepartie. On peut aussi payer ses dettes avec des chèques en bois qu’on honorera cependant. Tout le monde n’a pas besoin d’être au courant.
Il y a des méthodes simples: je nous pouvons faire à l’ordre du Trésor Public des chèques d’un million d’euros, sur une banque qui n’existe pas. Le Trésor n’aura qu’à porter au crédit sans autre forme de procès. Parce que, quand on est au sommet de la pyramide, comme l’est la Banque de France, on peut bien faire ce qu’on veu. Dans la plus grande discrétion… Bien sûr.
Nos gouvernants sont vraiment très bêtes. Un petit stage chez Al Capone leur ferait du bien.

Bernard Debré : Lettre ouverte à Valérie Trierweiler

Lorsque vous êtes apparue aux côtés de François Hollande, après qu’il eut quitté Ségolène Royal, les citoyens français ont accepté votre présence, certains avec interrogation, d’autres avec un petit sourire, mais la plupart avec gentillesse. En France, l’amour est roi et les nouveaux couples qui se forment, surtout en politique, attirent plutôt la bienveillance.
Nicolas Sarkozy avait bénéficié de cette même « grâce » lorsque Cécilia était partie. Il s’en était expliqué, peut-être un peu trop, en conférence de presse et s’était marié avec Carla Bruni. Autre temps, autre mœurs, diriez-vous. Effectivement, qu’il s’agisse du général de Gaulle avec « tante Yvonne », de Giscard d’Estaing et d’Anne-Aymone, de François Mitterrand et de Danielle ou même de Jacques Chirac et de Bernadette, ces femmes versaient plutôt dans le caritatif discret que vers l’émergence people tapageuse.
Il est vrai cependant que la presse, pour François Mitterrand, a laissé tomber un manteau de discrétion sur sa double vie qu’il n’a révélée qu’à ses dernières heures. Déjà, il paraissait (mais qui a osé en parler ?) tout à fait anormal que sa deuxième « épouse » et sa fille soient prises en charge par l’État : appartement officiel sur le Quai Branly, voitures, chauffeurs, gardes du corps, cuisines et cuisiniers.
Bref ! Les frasques de François Mitterrand, gardées secrètes par des journalistes complices, ont coûté quelques 8 à 10 millions d’euros au budget de l’État
Carla Bruni n’a pas agi dans ce sens ni Bernadette Chirac. Mais vous voilà arrivée et avec vous, comme le dit la gauche, la modernité, ringardisant tout ce qui s’est passé avant.
Après tout, François Hollande a le droit d’avoir comme amie qui il veut et le temps qu’il le désire. Quant au titre de « première dame », il est usurpé. Ce statut n’existe pas et a été monté de toutes pièces par des journalistes avides de sensationnel. Vous n’avez, Madame, aucune existence légale d’autant plus que vous n’êtes ni mariée, ni pacsée. Que dirait-on d’un président de la République qui accumulerait les « premières dames » comme on accumule des amies ou des flirts ?
Vous avez néanmoins exigé d’avoir autour de vous une équipe composée d’hommes et de femmes qui vous suivent, qui vous aident, qui travaillent avec vous et qui sont payés par l’État. Au nom de quoi l’État doit-il s’occuper de votre secrétariat pléthorique ? Ce n’est pas, je pense, pour vous aider à écrire des articles dans votre journal « Paris Match ».
Voici un autre problème. Vous vous réclamez, à juste titre, du statut de journaliste et vous désirez continuer à écrire. Au début de la campagne présidentielle et même, si je ne me trompe, dès l’élection de François Hollande, vous avez clamé haut et fort que vous ne renonceriez pas à écrire dans l’hebdomadaire « Paris Match » et vous avez même annoncé que vous alliez interroger les grands de ce monde pour faire des papiers de politique étrangère ! Journaliste oui, mais journaliste politique non !
Il me semble que ce métier est incompatible avec la fonction que vous aimeriez avoir, même si elle n’est pas officielle. Vous avez donc décidé de faire du journalisme de bavardages pour bien montrer votre autonomie par rapport à votre ami François Hollande. Vous avez néanmoins accepté, demandé, peut-être même exigé de l’accompagner dans ses voyages officiels. A quel titre ? Simplement d’amie !
Il y avait et il y a toujours un obstacle : Ségolène Royal ! Vous ne la supportez pas, elle qui est pourtant mère des 4 enfants de François Hollande. Il semblerait qu’à la Bastille, lorsque François Hollande a « claqué une bise » sur les deux joues de Ségolène Royal, vous ayez exigé qu’il vous embrasse sur la bouche pour montrer la différence de statut ! Cet acte était sinon puéril du moins cruel.
Voici maintenant qu’en femme moderne, vous tweetez. Vous avez réussi, par vos bavardages, à ébranler la campagne électorale et à ridiculiser la France.
Ségolène Royal est candidate, certes parachutée, en Poitou-Charentes. Elle affronte Monsieur Falorni, implanté localement depuis de nombreuses années et ami de François Hollande. Il était naturel que les caciques du Parti socialiste viennent à son secours, elle qui avait été la femme candidate à l’élection présidentielle de 2007.
Il était peut-être moins évident que le président de la République se mêle de ces élections. En Président « normal », il avait annoncé qu’il n’y participerait pas. Les Français avaient d’ailleurs compris que le petit mot de soutien à Ségolène Royal était plus affectif que politique. Elle avait été sa compagne pendant si longtemps.
Mais vous ne la supportez pas, taraudée par la jalousie. Après le ridicule de « embrasse moi sur la bouche » que, semblait-il, vous aviez prononcé, voici maintenant la trahison ! En effet, de quoi vous mêlez-vous en soutenant Monsieur Falorni qui, au demeurant, reste très sympathique ? Est-ce en tant que journaliste politique que vous prenez position pour un candidat ?
Il s’agirait là d’une déviation intolérable de la neutralité politique d’un journaliste. Voyez-vous Monsieur Jean-Michel Apathie, Madame Ruth Elkrief, Monsieur Alain Duhamel prendre position pour qui que ce soit ? Ils devraient rendre immédiatement leur carte de presse, s’inscrire à un parti politique et ne plus parler. Certes, beaucoup de journalistes, beaucoup de journaux, sont à gauche et l’ont montré lors de ces dernières élections. Mais vous, Madame, journaliste à « Paris Match », vous n’auriez jamais dû prendre position. Ce n’est donc pas comme journaliste que vous avez envoyé ce tweet, vous êtes trop intelligente pour tomber dans un tel piège.
Est-ce pour affirmer votre indépendance vis-à-vis de votre compagnon ? Peut-être aussi pensiez-vous affirmer l’importance de la liberté de la femme ? Je ne le crois pas non plus car je ne suis pas sûr que la liberté consiste à faire des gaffes. Peut-être ce mot est-il trop faible ? Il s’agit d’une faute grave. En réalité, vous ne pouviez pas imaginer une seconde que Ségolène Royal, élue, puisse un jour arriver au fauteuil de présidente de l’Assemblée nationale. « Comment cette femme, qui était avec mon ami auparavant, qui a vécu si longtemps avec lui, peut-elle revenir en pleine lumière ? ».
Mais, pire encore, vous imaginiez, dans vos rêves les plus épouvantables, dans les cauchemars les plus terribles, les cérémonies officielles présidées par François Hollande obligatoirement accompagné par Ségolène Royal, en tant que quatrième personnage de l’État. Vous cauchemardiez à l’idée de voir ces grands dîners à l’Elysée, ces dîners officiels où votre place était équivoque, alors que Ségolène, rayonnante, aurait été proche de votre ami par la grâce du protocole. D’ailleurs, c’est pour cette raison déjà qu’à La Rochelle, vous aviez exigé, semble-t-il, que François Hollande parle de vous comme de « son unique amour ». Petite flèche empoisonnée dans le dos de Ségolène Royal.
La France, par ce tweet, a été ridiculisée dans le monde entier. Une si petite phrase ayant de telles conséquences ! Vous avez non seulement desservi la France où vous n’avez aucun rôle à jouer même si vous avez accompagné François Hollande dans ses voyages officiels à l’étranger (ce qui, déontologiquement, diplomatiquement, était déjà une extravagance), mais vous avez desservi le président de la République élu par une attitude grotesque de femme jalouse qui se mêle de politique pour entraver la carrière de son ami ou compagnon.
Vous avez ridiculisé et humilié les femmes des autres présidents français qui, elles, faisaient de l’humanitaire. Vous avez, semble-t-il, balayé d’un revers de la main ces actions remarquables qu’elles avaient menées et, par conséquent, vous avez méprisé tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont consacré leur vie aux enfants, aux handicapés, à ceux qui étaient atteints du SIDA, etc.
Bref, ce petit tweet de rien du tout a été le révélateur, Madame, d’un malaise que les Français n’osaient pas admettre, qui mélange la faiblesse du président de la République et la méchanceté de sa compagne.
Acceptez, Madame, mes sentiments mêlés de tristesse, de rage et de surprise.

Pr. Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
http://www.bernarddebre.fr/actualites…
13 juin 2012

Mélenchon ou la vraie chance des électeurs d’Hénin Beaumont

Hénin Beaumont est l’endroit de Marine le Pen. Le « fief », disent les journalistes qui ignorent qu’un fief désignait, au Moyen Âge, le domaine qu’un vassal tenait de son seigneur à charge de certains services et de redevances (de qui Marine Le Pen est-elle le vassal ?). C’est en tout cas le lieu sur lequel cette dernière a jeté son dévolu pour faire sa campagne contre les étrangers au nom d’une fausse France égoïste et fratricide.
Quant au député socialiste sortant, 11ème circonscription du Pas de Calais, Odette Duriez (64 ans) est partie à la maison de retraite du Sénat. On dit, par ailleurs, que le Parti Socialiste, en ces terres, ne serait pas joli, joli. Peut-être serait-ce l’occasion qu’il passe un tour pour faire peau neuve.
Alors, voici donc Jean Luc Mélenchon candidat. Il apporte en ces régions, le socialisme vrai, celui des mineurs du Pas de Calais, celui des grandes grèves contre le capital, celui de la solidarité. Il dira que l’avenir des travailleurs, des chômeurs, des jeunes, ne réside pas dans l’exclusion des autres (combien de ces mineurs, d’ailleurs, furent aussi des immigrés!) Il dira que l’avenir réside dans un vrai monde socialiste dans lequel la coopération prendra le pas sur la compétition qui oppose les hommes au lieu de les unir. Pour qu’on ne s’y trompe pas, il dira que le socialisme tel qu’il fut inventé par ses pères n’est pas la dictature stalinienne de l’URSS, comme les réactionnaires tentent de le faire accroire.
Électeurs d’Hénin Beaumont, la France vous envie de pouvoir ainsi voter.

Sarko et la pensée gauchiste ! Réponse à Tornerhonni

Faire de Sarko l’alpha et l’oméga de la pensée gauchiste, il faut le faire ! Sarko est sarkoziste. Point final. Il n’a pas de culture politique. Peut-être n’a-t-il pas de culture du tout. De temps à autre, il donne dans le compassionnel. Alors, il peut faire croire qu’il n’est pas ce qu’il est.
Mais, camarade Torneronni, ne croyez pas que l’éviction de Sarko soit une fin en soi. Ça fera bien plaisir, mais ce n’est que la première étape. Faute de mieux, on va mettre Hollande sur le siège, mais sans illusion. On le prend parce qu’on n’a pas mieux. Pour l’instant. Mais la petite musique d’un monde altermondialiste dans lequel l’Europe se verra contrainte de servir les peuples au lieu de servir les marchands résonne encore dans les oreilles. L’avenir est dans une société coopérative, mutualiste, humaniste et solidaire. Rien que ça ! Voilà des décennies que nous y travaillons. En France, ce fut 1789, puis 1830, puis 1848, puis 1870, puis 1936, puis 1968. Il y aura toujours des êtres humains pour continuer le combat. Nous avons toujours fini par avoir raison, du nazisme comme de la dictature soi-disant communiste. Aujourd’hui, les peuples arabes prennent la suite.
« Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche » (Louis Aragon)