François Hollande
Candidat mou et sucré
Au moins, elle, c’était pas comme Hollande.
Elle, elle avait des c…
C’est vrai qu’avec Hollande le Chamallow, le parti socialiste empanne au centre toute.
Tout ça ne nous dit pas qui est le père de l’enfant de Rachida Dati
Quand parviendra-t-on à faire entendre aux politiques et aux media (aux media surtout) que les anarchistes ne sont pas des individus violents seulement désireux de détruire tout ce qui passe à leur portée.
« L’Anarchisme est un courant de philosophie politique développé depuis le XIXe siècle sur un ensemble de théories et pratiques anti-autoritaires. Fondé sur la négation du principe d’autorité dans l’organisation sociale et le refus de toutes contraintes découlant des institutions basées sur ce principe, l’anarchisme a pour but de développer une société sans domination, où les individus coopèrent librement dans une dynamique d’autogestion » (Wikipedia).
Voilà qui n’est guère violent, qui n’est guère destructeur. Point de bombes, point de fusils. Le principal, c’est la négation du principe d’autorité. Les anarchistes espagnols élisaient leurs officiers. La belle affaire ! Peut-on imaginer un seul instant qu’ils votaient pour le plus stupide ? Évidemment non. Ils choisissaient celui qui les conduisait là où ils devaient se rendre, avec le moins de pertes possibles.
Les anarchistes vont s’intéresser à promouvoir et à créer des modes d’organisation collectives. Impossible ? Bien sûr que non. En France, on pourra s’intéresser au Société Coopératives Ouvrières de Production. Dans une SCOP, les salariés possèdent au moins 65% des droits de vote. Dans une Scop, il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise. Mais celui-ci est élu par les salariés associés. Dans une SCOP, le partage du profit est équitable… Il y a environ 2000 SCOP en France.
Savez vous que vos « Chèques Déjeuner » sont émis par une SCOP florissante ?
A l’heure où le libéralisme est la cause d’une crise phénoménale, dont le seul résultat est l’austérité, il est temps de mettre en place et généraliser d’autres formes de production. Les salariés de telles entreprises vous diront qu’ils n’ont pas d’actionnaires à gaver. Pas mal, non ? Ils vous diront aussi qu’étant propriétaires, collectivement, de leur outil de travail, ils feront passer l’emploi en premier.
Mais dira-t-on, comment peut-on élire son patron ? C’est tout simple. C’est comme les anarchistes espagnols. Les gens ne sont pas fous. On choisira celui qui semblera le meilleur pour conduire l’entreprise et assurer la meilleure rémunération pour chacun. Et puis, s’il ne fait pas l’affaire, rien n’empêche de le remplacer. Car chacun exerce son contrôle sur la direction de l’entreprise.
Les anarchistes ne sont pas, comme on veut nous le faire croire, des gens qui veulent tous commander. Au contraire, l’anarchisme s’accorde bien à l’idée d’élection. Ou plus précisément à l’idée de délégation qui rend mieux compte du contrôle collectif. Ce n’est pas comme un député qu’on parachute en Pas de Calais et qui habiterait Paris et qui ferait bien ce que bon lui semble pendant 5 ans… C’est quelqu’un à qui l’on confie une mission parce qu’on pense qu’il ou elle saura le mieux être utile à la collectivité.
Les SCOP sont-elles l’aboutissement du projet anarchiste ? Pas complètement. Mais ce n’est déjà pas si mal. Et d’ailleurs qui dit que toutes les organisations anarchistes devraient se ressembler ? Ce serait contradictoire. L’essentiel est le mode autogestionnaire, l’abolissement de l’autorité et de l’arbitraire. Lors de l’accident minier de Courrières, en 1906, nombre de mineurs n’ont pu être sauvés parce les ingénieurs avaient décrété que ce n’était pas possible ! On ne saura jamais combien de mineurs sont morts de faim et de soif derrières des éboulement qu’on aurait peut-être pu franchir, alors que les survivants étaient prêts à tout, y compris à mourir, pour sauver leurs camardes.
Les anarchistes ne seraient alors pas des agités poseurs de bombe ? Comme partout, il y a des extrémistes. Mais, pour la plupart, ils sont plutôt pacifiques. Ils n’aiment guère les canons. Mais ils font peur quand ils prônent la destruction de l’Etat. Mais regardons autour de nous dans le monde. Il y a des formes d’organisation de l’Etat, bien plus démocratiques que d’autres. Il y a des pays où les ministres circulent en vélo et prennent le métro, où le salaire des gouvernants est modéré, où les électeurs rencontrent souvent leurs élus, des pays où il y des référendums… Non, la Norvège et la Suisse ne sont pas des pays anarchistes !
Mais il existe bien des formes de gouvernement dont la priorité soit de donner la parole au peuple. C’est toujours ça. Malheureusement, cela semble de plus en plus rare et pourtant, seule la volonté populaire pourra s’opposer à l’ascension d’un tyran. Il y a toujours un tyran dans un coin.
Pour en savoir plus sans trop se « prendre la tête », le texte produit par le collectif anarchiste de l’Université de Melbourne (1989).
L’intérêt, c’est qu’il n’y aura pas un puriste pour vous tenir rigueur du fait que ce texte est imparfait. C’est bon pour les marxistes ! Chez les anarchistes, on respecte la diversité des points de vue.
Le Parlement européen a approuvé jeudi le versement d’une aide du Fonds d’ajustement à la mondialisation (FEM) à Renault d’un montant de 24.5 millions d’euros, en remboursement des frais engagés par les pouvoirs publics pour financer un plan social à l’issue de la crise financière de 2008-2009.
L’aide couvre 65% de l’ensemble des coûts estimés à 37.7 millions d’euros, précise le Parlement dans un communiqué. Cette enveloppe doit permettre à plus de 3.500 salariés licenciés de la marque au losange et de ses fournisseurs de retrouver du travail. Les licenciements touchent trois régions en particulier, à savoir l’Ile-de-France (53%), la Haute-Normandie (29.5%) et le Nord-Pas-de-Calais (12.5%).
La demande d’aide initiale avait été rejetée par la commission des budgets en octobre, les députés ayant demandé des clarifications sur la manière dont le plan de départs volontaires de Renault serait affecté par la nouvelle législation sur les retraites, entrée en vigueur en France après la demande d’aide.
« Certains salariés licenciés n’auront bientôt plus droit aux indemnités chômage dont ils bénéficiaient et ne pourront pas faire valoir leurs droits à la retraite (…) Renault et l’Etat actionnaire n’ont fait aucun effort pour trouver une solution acceptable pour les anciens salariés en question. Ils se rendent ainsi responsables de leur précarisation », a déploré Frédéric Daerden, négociateur de ce programme d’aide pour le groupe Socialistes &Démocrates. Le groupe a finalement voté en faveur de la mesure. « Nous ne pouvions pas voter collectivement contre l’attribution d’une aide du FEM. Ce Fonds d’aide aux salariés, nous l’avons voulu », a expliqué Pervenche Berès, présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen.
Source: boursier.com
La SNCF assure une mission de service public. C’est-à-dire qu’elle doit aussi bien desservir Paris que Trifouilly les Oies. Les liaisons vers Paris sont bénéficiaires. Les liaisons vers Trifouilly sont déficitaires. Pour une par, le déficit est plus ou moins compensé par le bénéfice. Ce qui ne suffit pas et impose des aides des collectivités.
Les concurrents de la SNCF ne desserviront pas Trifouilly. Elles s’intéresseront aux relations profitables. Elles empocheront une part du bénéfice actuel de la SNCF sans la contrepartie des dessertes déficitaires.
Les actionnaires des sociétés concurrentes toucheront du dividende quand le contribuable devra subventionner encore plus les liaisons de service public. Au résultat, c’est le contribuable qui paiera le dividende.
Cela ressemble bien à du vol !
Notes d’économie politique 67 – 15 décembre 2011
On s’en souvient. En 1984, le Macintosh est né. Innovant. Très innovant même au point de ridiculiser le lamentable DOS de Microsoft. On promettait donc un avenir radieux à Apple. Sauf que…
Sauf qu’Apple n’a jamais accepté de vendre son système d’exploitation à un quelconque constructeur. Et pendant ce temps là Microsoft faisait sa pelote. Les premières versions de Windows étaient lamentables. Mais chaque version présentait de bonnes améliorations. Tous les constructeurs pouvaient installer Windows pour un prix raisonnable, notamment IBM qui inventa le « PC ». Mac OS progressait peu, car il était vraiment bien fichu. Mais on ne pouvait le trouver que sur les machines d’Apple plus chères de 25% par rapport aux autres constructeurs. Windows progressait beaucoup et on le trouvait sur plein de machines.
Le virage arriva avec Windows 95 ou Windows 98. On disposait alors d’un système multi-fenêtres et multi-applications. Évidemment, il était plus compliqué de faire marcher un PC, avec des applications venant de partout, qu’avec les seules applications autorisées par Apple. Et malgré cela, le marché du PC était de 95% vers 1998. Apple était au bord du gouffre. Pour s’en sortir, Steve Jobs se convertit au jouet : ce fut l’IPod.
Aujourd’hui, avec l’IPad, Apple est en train de commettre la même erreur. En ne voulant pas libéraliser l’accès à sa machine et notamment en voulant prendre sa commission sur tout, Apple ouvre la voie à d’autres constructeurs qui sont en train de livrer des tablettes aussi perfectionnées, mais avec un système d’exploitation ouvert (Windows, Androïd, ). Le modèle économique de ces dernières conduira à offrir des prix moins élevés avec une totale diversification des applications. Le marché d’Apple se réduira. Il y aura toujours des fanatiques qui accepteront de payer 25% plus cher. Mais le reste du monde se servira chez HP ou Samsung ou LG ou Asus ou Dell ou Archos ou …
Apple cherchera à s’en sortir en créant de nouveaux jouets, à la suite de la série IPod, IPhone, IPad, mais Steve Jobs n’est plus là.
En 2020, Apple n’existera plus.
Notes d’économie politique 66 – 15 décembre 2011
C’est une chose que beaucoup de gouvernants ne semblent pas comprendre. La crise dite « de la dette » ne peut pas être résolue seulement par des plans d’économie dits « plans de rigueur ». Nombre d’économistes et non des moindres ont, légitimement, fait observer que ces plans ne pouvaient conduire à la solution, et risquaient, au contraire, de faire empirer la situation.
Pour rembourser ses dettes, l’état ne dispose que de quelques possibilités. La première est de rembourser avec de la fausse monnaie, c’est-à-dire dévaluer. Mais la structure de l’euro l’interdit puisque les euros d’un pays doivent valoir autant que ceux d’un autre. Une autre méthode est évidemment de faire des économies. Encore faut-il que les revenus de l’état ne baissent pas. Autrement, les économies ne seront pas faciles.
Or, l’austérité conduit inévitablement à la baisse des recettes. Plus d’impôt, c’est moins de revenu disponible. C’est moins de TVA. Moins d’impôts c’est moins de dépenses publiques, c’est moins de chiffre d’affaire pour certaines entreprises qui devront licencier. Plus de chômeurs, c’est moins d’impôts sur le revenu et plus d’aide sociale. C’est le cercle infernal.
Ce cercle ne peut être rompu qu’en trichant un peu avec la règle. C’est-à-dire que toute la stratégie ne peut se satisfaire de la seule austérité.
Une première règle doit être de pénaliser les importations, de façon raisonnable pour ne pas froisser nos partenaires hors de la zone euro. Le monde libéral hésite dogmatiquement à le faire. Mais que valent ces principes en période de crise. Les grandes puissances industrielles, comme la Chine, ne se privent pas de le faire.
Une deuxième règle est, évidemment aussi, de bien analyser la dépense pour éliminer ce qui n’est pas utile. On voit que, sur ce point, l’élite politique est très hésitante non seulement à titre personnel (a-t-on touché aux rémunérations de président, des ministres et des parlementaires ?), mais aussi dans la perspective clientéliste (apporter tel ou tel crédit à ses électeurs). Ces économies doivent être parfaitement étudiées quand elles touchent aux emplois : ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, c’est créer un jeune chômeur de plus !
On perçoit aisément les limites de toutes ces mesures « négatives ». La sortie de crise doit alors se faire « par le haut ».
Après la deuxième guerre mondiale, l’Europe était ruinée, les USA très endettés. On aurait pu aussi penser à la « rigueur ». Mais était évident qu’ajouter la rigueur à la ruine ne conduirait nulle part. La sortie s’est effectuée par une fabuleuse relance de l’économie qui a généré des profits et des emplois, des impôts et des taxes, enfin tout ce qu’il fallait pour générer une « relance ». D’une certaine façon, au moins au début, la monnaie ne valait pas grand-chose, sauf la confiance qu’on faisait aux états qui reprenant vie, se trouvaient en mesure d’honorer leurs engagements. D’aucun diront que cela générait de l’inflation. Et alors ? Est-ce pire que l’énorme dette ?
Aujourd’hui, cette sortie par le haut se fera par une politique d’investissement, de grands travaux, comme l’on disait il y a cinquante ans, favorisant les entreprises de main d’œuvre non délocalisable. Autrefois, on faisait des routes. Ce n’est plus à l’ordre du jour. Mais on pourrait bien poser des voies de chemin de fer. Imaginons le profit écologique d’une voie consacrée au ferroutage entre Paris et Lyon, voire entre Paris et Marseille. Imaginons l’investissement utile en construisant des logements sociaux ou à des prix populaires. Parlons de centrales nucléaires. Et si cette idée fâche, du développement de fermes solaires, etc.
Faudra-t-il emprunter pour le faire ? Évidemment. Sauf que les prêteurs ont toutes les chances d’être davantage séduits par des projets prometteurs, ce qui n’empêchera pas de consacrer une part de la richesse produite au remboursement de la dette. Ce remboursement sera long. Mais en sera-t-il vraiment autrement par l’austérité ?
L’attitude des agences de notation qui s’apprêtent à baisser les notes de certains pays, apparemment outrancière, se comprend davantage quand on réalise que les mesures que prennent les gouvernements ne permettent pas de discerner où se trouve le bout du tunnel. Le plan Merkel-Sarkozy ne contient que des mesures à moyen ou long terme avec des principes que personne ne respectera vraiment et des punitions pour les mauvais sujets.
Mais quid de demain ? Pas dans un an ! Dans un mois ?
Notes d’économie politique 65 – 6 décembre 2011
Chroniques des abonnés du Monde, 6 décembre 2011
Le Procureur de Nanterre a été reconnu coupable mardi de viol du secret des sources des journalistes par la cour de Cassation. Une décision qui pourrait conduire à la mise en examen de ce haut magistrat réputé très proche de l’Elysée
Hi ! Hi ! Hi !
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Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
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