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Résoudre la question de la dette

En réponse à Jean Luc Mélenchon, Jérôme Cahusac sur France 2, ce 6 mai 2012, faisait observer qu’aux USA, en Grande Bretagne, la question de leur dette était résolue par les banques centrales qui la « monétisaient ». En clair, il s’agissait simplement de fabriquer de la monnaie pour la payer. En plus clair encore, en dévaluant sans le dire, mais tous les spécialistes le sachant. C’est ainsi que le dollar ou la livre ont perdu de leur valeur devant l’euro.
Mais il faisait observer aussi, de façon très judicieuse, que dans la zone euro, il était difficile de demander à la BCE de faire de même, car cela reviendrait à favoriser les pays les plus endettés (Grèce, Espagne, etc) et donc à faire payer ces excessives dettes aux pays les moins endetté (Allemagne, France, etc.).
Alors, comment résoudre ce problème ?
Comme toujours, les meilleures solutions sont les plus simples.
Il suffit que les pays les moins endettés empruntent à tour de bras pour que tous les pays de la zone euro se trouvent endettés de façon comparable. Ces liquidités, a priori inutiles pour certains, fourniront un levier d’investissement et de croissance dont mêmes les pays les plus endettés bénéficieront par ricochet. Ceci fait, il suffira de demander à la BCE de fabriquer de la monnaie pour rembourser la dette, toutes les dettes de tous les pays, comme le font américains et anglais.
Du coup, évidemment, la parité de l’euro baissera.
Mais on disposera de beaucoup d’euros pour produire moins cher, ce qui facilitera les exportations. Par contre, les importations seront plus coûteuses. Il suffira donc de resserrer ces importations aux produits indispensables, énergétiques notamment. Et comme les importations de biens de consommation (chinois, par exemple) coûteront plus cher, la production locale redeviendra compétitive. On fabriquera donc des ordinateurs, des téléviseurs, des machines-outils en Europe pour des montants comparables (sans compter le bonus qualité), ce qui privilégiera la production locale.
Evidemment, comme les salaires ne seront pas augmentés, le pouvoir d’achat baissera, mais pas pour les produits de première nécessité qui sont fabriqués localement. Mais, globalement, il baissera. On pourra, alors, atténuer cette baisse en taxant (et en redistribuant) plus fortement les profits improductifs ou excessifs, en taxant les transactions financières spéculatives, en conduisant une politique de nationalisation, productrice de revenus, financée en partie par les emprunts dont il était question ci-dessus.
Le chômage diminuera, mais, dans un premier temps, les salaires augmenteront peu.
Il faudra donc observer les effets de la baisse du pouvoir d’achat sur les plus pauvres. On compensera ces effets par une politique sociale intelligente. Par une politique de santé identique pour tous. On financera de façon conséquente le secteur de l’habitat HLM (avec pour conséquence, la baisse des loyers « libres », notamment des petits logements, et la relance du bâtiment, activité non délocalisable) ; mesure phare, quand on connait la part du coût du logement dans un budget familial ! On financera recherche et développement de solutions pour faire baisser la dépendance et le coût de l’énergie. On investira dans les transports collectifs, les crèches, etc, etc.
On conduira une réorganisation du travail en aidant à la création d’entreprises coopératives, autogestionnaires ou mutualistes pour diminuer ou supprimer les charges indues (salaires excessifs, dividendes) avec un avantage complémentaire sur les coûts de production, donc les prix de vente, le pouvoir d’achat et les rémunérations.
On entrera alors dans une véritable économie altermondialiste et administrée qui devra faire litière des prolégomènes dictatoriaux, soviétiques ou autres, et ne viser que l’intérêt général. C’est en ce sens que certains révolutionnaires de 1789 déclaraient que la république devait être vertueuse, d’où l’importance d’une justice indépendante pour poursuivre et condamner la corruption, la concussion et la prévarication.
Une véritable politique socialiste, quoi !

Notes d’économie politique 73 – 6 mai 2012

Sarko et la pensée gauchiste ! Réponse à Tornerhonni

Faire de Sarko l’alpha et l’oméga de la pensée gauchiste, il faut le faire ! Sarko est sarkoziste. Point final. Il n’a pas de culture politique. Peut-être n’a-t-il pas de culture du tout. De temps à autre, il donne dans le compassionnel. Alors, il peut faire croire qu’il n’est pas ce qu’il est.
Mais, camarade Torneronni, ne croyez pas que l’éviction de Sarko soit une fin en soi. Ça fera bien plaisir, mais ce n’est que la première étape. Faute de mieux, on va mettre Hollande sur le siège, mais sans illusion. On le prend parce qu’on n’a pas mieux. Pour l’instant. Mais la petite musique d’un monde altermondialiste dans lequel l’Europe se verra contrainte de servir les peuples au lieu de servir les marchands résonne encore dans les oreilles. L’avenir est dans une société coopérative, mutualiste, humaniste et solidaire. Rien que ça ! Voilà des décennies que nous y travaillons. En France, ce fut 1789, puis 1830, puis 1848, puis 1870, puis 1936, puis 1968. Il y aura toujours des êtres humains pour continuer le combat. Nous avons toujours fini par avoir raison, du nazisme comme de la dictature soi-disant communiste. Aujourd’hui, les peuples arabes prennent la suite.
« Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche » (Louis Aragon)

Pas besoin de sondage.6 mai 2012, 20 heures : la France enfin libérée !

Depuis 2007, la France s’est trouvée sous la botte d’un « hyper-président » qui, quand on voit comment les députés de sa majorité rampaient sous sa botte, n’était guère qu’un petit dictateur. Il a étendu son emprise sur tous les aspects de la vie sociale, depuis la suppression de la publicité sur les chaînes de TV du service public jusqu’à la nomination des juges. Il avait tout promis, il n’a rien donné. Sous des dehors populistes, il n’avait qu’un seul but: le pouvoir. Plus grave: pour conserver le pouvoir, il a montré son vrai visage, entre les deux tours: celui d’un homme prêt à tout… et au pire.

Il est temps qu’il parte, car tout ceci devient nauséabond.

Après 5 ans d’occupation, le 6 mai au soir, le peuple descendra les Champs Élysées, en vomissant le Fouquet’s, pour célébrer Paris et la France enfin libérés.

Hollande – Sarkozy : Sarko parano, Hollande habité

J’ai été très frappé par l’attitude générale de Sarkozy qui m’a fait penser au Commandant Queeg dans Ouragan sur le Caine : incessantes interruptions, incapacité à admettre qu’il pourrait n’avoir pas raison, poursuite et répétition d’un raisonnement inadapté, mais qui l’avantage, fuite devant les sujets précis vers des considérations politiciennes générales (références fréquentes à Mitterrand, notamment), insistance répétitive sur un point mineur qui pourrait l’avantager (lettre à propos des centres de rétention), médiocrité (référence à DSK), avec une attitude de la personne recroquevillée sur elle-même comme pour se protéger ou se préparer à sauter à la gorge de l’adversaire.
Cet homme a dû terriblement souffrir de trouver devant lui, et pour la première fois depuis cinq ans, un résistance farouche et ordonnée.
Dans Ouragan sur le Caine, le Commandant Queeg est un grand paranoïaque.
Au contraire François Hollande a semblé habité par la majesté et la grandeur de la charge. Révélation.

Lettre de Philippe Torreton à Jean Ferrat

Jean,
J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j’étais à Antraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c’est sacré !
Pardon te t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d’idées, je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave !
Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s’abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s’immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l’on traque comme d’autres en d’autres temps que tu as chantés, celle qu’on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n’est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l’on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l’essentiel…
Jean, rechante quelque chose je t’en prie, toi, qui en voulais à D’Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu’un air de liberté flottait sur Saïgon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s’est vendu à la Première dame de France. Écris-nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tous ceux qui le soutiennent !*Jean, l’huma ne se vend plus aux bouches des métros, c’est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l’info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs… Tu l’aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l’Elysée pour avoir l’honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu…
Jean, l’argent est sale, toujours, tu le sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. La justice avance péniblement grâce au courage de quelques-uns, et l’on ose donner des leçons de civilisation au monde…
Jean, l’Allemagne n’est plus qu’à un euro de l’heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l’haleine fétide des renvois populistes de cette droite “décomplexée”.
Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l’homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n’est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire.
Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l’industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s’endetter il s’endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite… Finies les jacqueries !
Jean, la Commune n’en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous “le Temps des Cerises” ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade… Ici on massacre l’École laïque, on lui préfère le curé, on cherche l’excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés…
Jean, je te quitte, pardon de t’avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j’aime cette France, je l’aime ruisselante de rage et de fatigue, j’aime sa voix rauque de trop de luttes, je l’aime intransigeante, exigeante, je l’aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d’elle même pour le plus pauvre qu’elle, quand elle s’appelle en 54 par temps d’hiver, ou en 40 à l’approche de l’été. Je l’aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu’à elle-même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts…

Jean, je voudrais tellement t’annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai…
Je t’embrasse.

Philippe Torreton

http://nosenchanteurs.com/2012/04/22/lettre-de-philippe-torreton-a-jean-ferrat/

On m’a coupé l’eau: ils auraient pu taper pour nous prévenir

href= »http://dufoyer.fr/wp-content/uploads/2007/09/04/2007-09-03-coupe-deau-pour-une-facture-de-85-euros-en-retard-avec-veolia-cest-possible/ » » target= »_blank »>Coupé d’eau pour une facture de 85 euros de retard » je ne pensais pas recevoir tant de doléances de victimes. Voici Virgie:

Vega,je me retrouve bien dans ton texte,la saur m’a coupé hier pour une facture impayé de dec d’un montant de 60e,rien est indiqué sur mon compte internet et comme toi j’ai meme 24e en ma faveur et mes mensualités de 60e sont toutes honorés,j’ai 3 enfants(en vacances,donc la toute la journee)et il me dempande de payer + de 300e pour remettre le service,c’st une honte,je suis dans un village et l’assistante sociale n’est pas dispo tout le temps,je suis perdu et je n’ai en +
meme pas eu d’avis dans ma boite au lettre comme quoi il venait juste de me couper,nous etions a la maison,ils auraient pus taper pour nous prevevenu.
C’est vraiment pas normal.
19 avril 2012

1062 – 31/01/2013

Revenus : 1342 €. Loyer : 752 € !

Je lis, sur Rue89, la vie de Salima. Salima a 40 ans. Elle est divorcée et élève seule ses 4 enfants. Elle ne travaille pas. Comment le pourrait-elle, sans crèche ni solution de garde pour la plus jeune ? Elle vit donc d’allocations, sans pouvoir mieux faire parce qu’élever quatre enfants, et elle s’efforce de le faire bien, c’est un plein temps ! Sur tout ce qu’elle touche, elle dépense plus de la moitié pour payer son loyer. Plus de la moitié. Au final, il reste 590 € pour payer tout le reste. Enlevé 100 € d’EDF-GDF, il ne reste déjà plus que 490 euros ! Enlevé 16,50 € d’assurance logement, il ne reste plus que 473,50 €. Pour habiller, nourrir, faire vivre quoi, 5 personnes.
Et le père ? Le père est au chômage…
Quand Jean-Luc Mélenchon dit qu’au-delà de 30000 euros, il prend tout, je le trouve bien gentil.

La campagne électorale sombre dans le marécage, sauf…

Hollande pique deux ou trois idées à Mélenchon. Pour le reste, malgré les harangues enrouées, ce n’est guère mobilisateur. Sarkozy pique deux ou trois idées à Mélenchon. Pour le reste, malgré les promesses électorales qui n’intéressent même plus ce qui les écoutent, ce n’est guère mobilisateur. Quant à Bayrou, que dire de Bayrou ? Rien. Si, quelques Yaka Focon sur fond d’austérité. De quoi avaler quelques centaines de litres de Laroxyl pour faire une fin. Et puis il y a Eva Joly. A part son changement de lunettes rouges pour des vertes et quelques propositions à coté des pompes. De quoi avaler quelques milliers de pilules de barbituriques pour faire une fin. Ne parlons pas de Marine Le Pen qui tourne toujours le même moulin à prières. Et Dupont-Aignan dont on sait bien qu’il finira par rallier la droite.
Heureusement, il y a les autres qui ont quelque chose à dire. Mélenchon, au premier chef. Et Nathalie Artaud qui ne s’en laisse pas compter. Et le sympathique Poutou. Et même Cheminade. C’est loin d’être sot, ce que dit Cheminade.
Mais, la semaine prochaine, on n’aura plus de Mélenchon, Cheminade, et al. On n’aura plus que les deux, celui dont le net s’allonge tout le temps et le double Chamallow. Ca va être sinistre comme une homélie du pape !

Au Maroc, on doit épouser son violeur

J’ai envie de commenter un peu le sujet d’Amina Al Filali,16 ans, contrainte d’épouser son violeur et qui s’est suicidée.
Au Maroc, une jeune fille qui est violée est rejetée. Elle ne trouvera pas d’époux. Elle passera toute sa vie dans la honte. Au Maroc, un violeur peut être condamné à de lourdes peines de prison, sauf si –on n’en croit pas ses yeux ou ses oreilles-, sauf si la femme violée épouse son violeur.
Alors, on oblige les filles violées à épouser leur violeur.
Je ne sais pas s’il s’agit ici d’une culture ou d’une civilisation, mais en tout cas, pour que cela ait lieu sans grande émotion, c’est qu’il y a des milliers, des millions de complices. Et je n’ai pas envie de respecter les lois, les usages, les religions, les cultures, les civilisations, qui permettent cela. Car peut-on imaginer sans hurler de dégout qu’on impose à une femme d’épouser celui qui l’a violée ? Imagine-t-on ce que peut être de partager le lit de celui qui vous a violée ? Et subir des rapports sexuels ? Et pourquoi pas être répudiée quand on aura assez servi ?
La culture, la civilisation, musulmane a d’immenses progrès à accomplir quant au respect et au droit des femmes. En attendant, et même si l’on me traite de raciste ou de tout ce qu’on voudra, qu’on ne me demande pas de respect pour une religion qui tolère de telles pratiques.
En Europe, il a fallu se libérer du catholicisme pour que de telles mœurs cessent d’avoir lieu. C’est un exemple à suivre. Vite. Je connais quelqu’un qui dit qu’il n’est pas raciste, mais qui l’est quand même, et qui justifie son point de vue par le sort fait aux femmes dans le monde musulman… Je ne sais quoi lui répondre.