Pourquoi se désister pour Xavier Bertrand ? Pour battre Marine Le Pen ? Ce qui n’est pas à ce jour garanti. Beaucoup d’électeurs de gauche ont avoir bien du mal à glisser un bulletin des soi-disant républicains dans l’enveloppe. Même chose pour la pouliche Maréchal Le Pen. Déjà, c’est faire peu de choses du vote des électeurs. Ils veulent le Front National, mais qu’ils l’aient. Et, tant qu’à faire, la Le Pen se présentera pas encore comme victime, position qu’elle apprécie au plus haut point.
Il faudrait laisser ces gens-là montrer ce dont ils sont capables. J’aimerais bien voir la Marine Le Pen aux commandes. Et nous avons deux ans pour attendre l’élection présidentielle et la laisser se discréditer par des mesures stupides qu’elle ne manquerait pas de prendre.
Il n’est pas trop tard. On peut encore ne pas aller voter pour Bertrand, voter blanc ou voter nul. Faites-vous plaisir en mettant dans l’enveloppe tout ce que ce vous avez voulu mettre dans oser le faire. Pour ce qui me concerne, je mettrai un bulletin au nom de Jean Pierre Masseret.
1159 – 08/12/2015
Il n’en faut pas beaucoup pur que reviennent les mauvaises habitudes. Voilà que viennent, ici et là, des échos de comportements policiers peu policés qui s’apparentent plutôt à la bavure qu’au respect de l’état de droit. C’est probablement génétique, comme ces chiens si doux qui deviennent furieux dès qu’on les lâche.
Voilà probablement l’exemple-type de l’absent, le jour de la distribution des cerveaux. Depuis longtemps, j’avais remarqué sa propension à tenir des propos inanes. Ces derniers temps, il a ajouté à cette inanité une dose de venin, ce qui, en ces temps d’attentats, est particulièrement odieux.
Vendredi soir 23 février. L’accident d’autocar de Puisseguin. Qu’on raconte les faits et les circonstances, d’accord. Qu’on montre les trois ministres, avec une gueule de lotte, faire trois petits tours et puis s’en vont, élections oblige, pourquoi pas On notera la tronche de circonstance de Cazeneuve). Mais qu’on passe un quart d’heure à montrer avec indécences les chagrins des habitants, des proches, dénombrer les psychologues, etc., commenter avec des voix de circonstances, pour faire pleurer dans les chaumières, le tout pendant un quart d’heure, relève de la pure indécence. Journalisme de hyène !