![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Maboul dingo: l’Europe finance un plan social en France
Le Parlement européen a approuvé jeudi le versement d’une aide du Fonds d’ajustement à la mondialisation (FEM) à Renault d’un montant de 24.5 millions d’euros, en remboursement des frais engagés par les pouvoirs publics pour financer un plan social à l’issue de la crise financière de 2008-2009.
L’aide couvre 65% de l’ensemble des coûts estimés à 37.7 millions d’euros, précise le Parlement dans un communiqué. Cette enveloppe doit permettre à plus de 3.500 salariés licenciés de la marque au losange et de ses fournisseurs de retrouver du travail. Les licenciements touchent trois régions en particulier, à savoir l’Ile-de-France (53%), la Haute-Normandie (29.5%) et le Nord-Pas-de-Calais (12.5%).
La demande d’aide initiale avait été rejetée par la commission des budgets en octobre, les députés ayant demandé des clarifications sur la manière dont le plan de départs volontaires de Renault serait affecté par la nouvelle législation sur les retraites, entrée en vigueur en France après la demande d’aide.
« Certains salariés licenciés n’auront bientôt plus droit aux indemnités chômage dont ils bénéficiaient et ne pourront pas faire valoir leurs droits à la retraite (…) Renault et l’Etat actionnaire n’ont fait aucun effort pour trouver une solution acceptable pour les anciens salariés en question. Ils se rendent ainsi responsables de leur précarisation », a déploré Frédéric Daerden, négociateur de ce programme d’aide pour le groupe Socialistes &Démocrates. Le groupe a finalement voté en faveur de la mesure. « Nous ne pouvions pas voter collectivement contre l’attribution d’une aide du FEM. Ce Fonds d’aide aux salariés, nous l’avons voulu », a expliqué Pervenche Berès, présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen.
Source: boursier.com
La SNCF en concurrence : pour voler le contribuable
La SNCF assure une mission de service public. C’est-à-dire qu’elle doit aussi bien desservir Paris que Trifouilly les Oies. Les liaisons vers Paris sont bénéficiaires. Les liaisons vers Trifouilly sont déficitaires. Pour une par, le déficit est plus ou moins compensé par le bénéfice. Ce qui ne suffit pas et impose des aides des collectivités.
Les concurrents de la SNCF ne desserviront pas Trifouilly. Elles s’intéresseront aux relations profitables. Elles empocheront une part du bénéfice actuel de la SNCF sans la contrepartie des dessertes déficitaires.
Les actionnaires des sociétés concurrentes toucheront du dividende quand le contribuable devra subventionner encore plus les liaisons de service public. Au résultat, c’est le contribuable qui paiera le dividende.
Cela ressemble bien à du vol !
Notes d’économie politique 67 – 15 décembre 2011
Apple n’existera plus en 2020
On s’en souvient. En 1984, le Macintosh est né. Innovant. Très innovant même au point de ridiculiser le lamentable DOS de Microsoft. On promettait donc un avenir radieux à Apple. Sauf que…
Sauf qu’Apple n’a jamais accepté de vendre son système d’exploitation à un quelconque constructeur. Et pendant ce temps là Microsoft faisait sa pelote. Les premières versions de Windows étaient lamentables. Mais chaque version présentait de bonnes améliorations. Tous les constructeurs pouvaient installer Windows pour un prix raisonnable, notamment IBM qui inventa le « PC ». Mac OS progressait peu, car il était vraiment bien fichu. Mais on ne pouvait le trouver que sur les machines d’Apple plus chères de 25% par rapport aux autres constructeurs. Windows progressait beaucoup et on le trouvait sur plein de machines.
Le virage arriva avec Windows 95 ou Windows 98. On disposait alors d’un système multi-fenêtres et multi-applications. Évidemment, il était plus compliqué de faire marcher un PC, avec des applications venant de partout, qu’avec les seules applications autorisées par Apple. Et malgré cela, le marché du PC était de 95% vers 1998. Apple était au bord du gouffre. Pour s’en sortir, Steve Jobs se convertit au jouet : ce fut l’IPod.
Aujourd’hui, avec l’IPad, Apple est en train de commettre la même erreur. En ne voulant pas libéraliser l’accès à sa machine et notamment en voulant prendre sa commission sur tout, Apple ouvre la voie à d’autres constructeurs qui sont en train de livrer des tablettes aussi perfectionnées, mais avec un système d’exploitation ouvert (Windows, Androïd, ). Le modèle économique de ces dernières conduira à offrir des prix moins élevés avec une totale diversification des applications. Le marché d’Apple se réduira. Il y aura toujours des fanatiques qui accepteront de payer 25% plus cher. Mais le reste du monde se servira chez HP ou Samsung ou LG ou Asus ou Dell ou Archos ou …
Apple cherchera à s’en sortir en créant de nouveaux jouets, à la suite de la série IPod, IPhone, IPad, mais Steve Jobs n’est plus là.
En 2020, Apple n’existera plus.
Notes d’économie politique 66 – 15 décembre 2011
Crise: il faut absolument relancer
C’est une chose que beaucoup de gouvernants ne semblent pas comprendre. La crise dite « de la dette » ne peut pas être résolue seulement par des plans d’économie dits « plans de rigueur ». Nombre d’économistes et non des moindres ont, légitimement, fait observer que ces plans ne pouvaient conduire à la solution, et risquaient, au contraire, de faire empirer la situation.
Pour rembourser ses dettes, l’état ne dispose que de quelques possibilités. La première est de rembourser avec de la fausse monnaie, c’est-à-dire dévaluer. Mais la structure de l’euro l’interdit puisque les euros d’un pays doivent valoir autant que ceux d’un autre. Une autre méthode est évidemment de faire des économies. Encore faut-il que les revenus de l’état ne baissent pas. Autrement, les économies ne seront pas faciles.
Or, l’austérité conduit inévitablement à la baisse des recettes. Plus d’impôt, c’est moins de revenu disponible. C’est moins de TVA. Moins d’impôts c’est moins de dépenses publiques, c’est moins de chiffre d’affaire pour certaines entreprises qui devront licencier. Plus de chômeurs, c’est moins d’impôts sur le revenu et plus d’aide sociale. C’est le cercle infernal.
Ce cercle ne peut être rompu qu’en trichant un peu avec la règle. C’est-à-dire que toute la stratégie ne peut se satisfaire de la seule austérité.
Une première règle doit être de pénaliser les importations, de façon raisonnable pour ne pas froisser nos partenaires hors de la zone euro. Le monde libéral hésite dogmatiquement à le faire. Mais que valent ces principes en période de crise. Les grandes puissances industrielles, comme la Chine, ne se privent pas de le faire.
Une deuxième règle est, évidemment aussi, de bien analyser la dépense pour éliminer ce qui n’est pas utile. On voit que, sur ce point, l’élite politique est très hésitante non seulement à titre personnel (a-t-on touché aux rémunérations de président, des ministres et des parlementaires ?), mais aussi dans la perspective clientéliste (apporter tel ou tel crédit à ses électeurs). Ces économies doivent être parfaitement étudiées quand elles touchent aux emplois : ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, c’est créer un jeune chômeur de plus !
On perçoit aisément les limites de toutes ces mesures « négatives ». La sortie de crise doit alors se faire « par le haut ».
Après la deuxième guerre mondiale, l’Europe était ruinée, les USA très endettés. On aurait pu aussi penser à la « rigueur ». Mais était évident qu’ajouter la rigueur à la ruine ne conduirait nulle part. La sortie s’est effectuée par une fabuleuse relance de l’économie qui a généré des profits et des emplois, des impôts et des taxes, enfin tout ce qu’il fallait pour générer une « relance ». D’une certaine façon, au moins au début, la monnaie ne valait pas grand-chose, sauf la confiance qu’on faisait aux états qui reprenant vie, se trouvaient en mesure d’honorer leurs engagements. D’aucun diront que cela générait de l’inflation. Et alors ? Est-ce pire que l’énorme dette ?
Aujourd’hui, cette sortie par le haut se fera par une politique d’investissement, de grands travaux, comme l’on disait il y a cinquante ans, favorisant les entreprises de main d’œuvre non délocalisable. Autrefois, on faisait des routes. Ce n’est plus à l’ordre du jour. Mais on pourrait bien poser des voies de chemin de fer. Imaginons le profit écologique d’une voie consacrée au ferroutage entre Paris et Lyon, voire entre Paris et Marseille. Imaginons l’investissement utile en construisant des logements sociaux ou à des prix populaires. Parlons de centrales nucléaires. Et si cette idée fâche, du développement de fermes solaires, etc.
Faudra-t-il emprunter pour le faire ? Évidemment. Sauf que les prêteurs ont toutes les chances d’être davantage séduits par des projets prometteurs, ce qui n’empêchera pas de consacrer une part de la richesse produite au remboursement de la dette. Ce remboursement sera long. Mais en sera-t-il vraiment autrement par l’austérité ?
L’attitude des agences de notation qui s’apprêtent à baisser les notes de certains pays, apparemment outrancière, se comprend davantage quand on réalise que les mesures que prennent les gouvernements ne permettent pas de discerner où se trouve le bout du tunnel. Le plan Merkel-Sarkozy ne contient que des mesures à moyen ou long terme avec des principes que personne ne respectera vraiment et des punitions pour les mauvais sujets.
Mais quid de demain ? Pas dans un an ! Dans un mois ?
Notes d’économie politique 65 – 6 décembre 2011
Chroniques des abonnés du Monde, 6 décembre 2011
Philippe Courroye décoré de l’Ordre de Guémené avec palmes
Le Procureur de Nanterre a été reconnu coupable mardi de viol du secret des sources des journalistes par la cour de Cassation. Une décision qui pourrait conduire à la mise en examen de ce haut magistrat réputé très proche de l’Elysée
Hi ! Hi ! Hi !
Tout savoir sur L’Ordre de Guémené
Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené
Messieurs les agités de la cafetière fumeuse qui veulent incarcérer les enfants
Je dois dire que je suis extrêmement choqué par la proposition d’abaisser la responsabilité pénale à 12 ans. C’est, en effet, beaucoup trop tardif. Car les enfants d’un âge encore plus précoces savent se montrer d’une grave et sévère cruauté et même avec leurs proches.
Je commencerai donc mon inventaire succinct de tous ces crimes et délits, commis avant 12 ans, et qui relèvent du juge, voire d’un jury populaire, ou d’autres sanctions pénales renforcées.
Il y a d’abord tous ces maudits foetus qui donnent des coups de pied dans le ventre de leur mère. On est en droit de s’étonner que de graves condamnations ne soient pas prévues dans ce cas. Qu’y a-t-il de plus ignoble, de plus amoral que de donner des coups à sa mère ? Il y a même une circonstance aggravante : ces coups de pieds sont généralement donnés à des femmes enceintes au risque de provoquer des naissances prématurées voire des accidents graves et même mortels.
Il y a aussi les enfants qui mordent le sein de leur mère. On est là, en présence d’actes terribles. Voyez une mère, une gentille mère, qui dégrafe délicatement son soutien gorge d’allaitement et qui présente le mamelon à un frêle petit. Et voici que ce dernier se permet de mordre avec férocité au lieu de sucer bien tendrement. Une psychanalyste anglaise, bien connue, du nom de Mélanie Klein, parlait à ce sujet de fantasme de dévoration du sein maternel. Car c’est bien de cannibalisme qu’il s’agit et de cannibalisme de sa génitrice. Ô horreur ! Voilà qui témoigne d’une personnalité barbare et dépourvue de toute reconnaissance. En d’autres temps, on aurait demandé la peine de mort. Dévorer le sein de sa mère ! Mais vous n’y pensez pas. J’espère donc que le législateur saura déterminer, en conscience et avec sévérité, la peine encourue.
Je voudrais parler aussi des garçons de quatre ans qui baissent les culottes des petites filles. C’est un crime sexuel très répandu. Horreur, encore ! D’autres vont même accompagner ce viol de l’exhibition de leur propre pénis. Il y a même aussi des garçons qui se touchent entre eux ! Et des petits garçons qui vont jusqu’à toucher les parties sexuelles des petites filles. Les petites sections des écoles maternelles sont pleines de délinquants sexuels ! Et personne ne fait rien, alors qu’il faudrait sévir avec la plus grande dureté. En d’autres temps, on aurait procédé à des émasculations. Mais les moeurs se sont ramollies. Mais tenant compte du fait que ces odieuses conduites soient pronostiques d’une grave délinquance sexuelle, il est capital que ces criminels soient internés psychiatriques jusqu’à la fin de leurs jours ou soient, au moins, porteur d’un bracelet permettant de les géolocaliser sans interruption jusqu’à leur mort.
Voilà quelques exemples des plus énormes oublis. Mais ce ne sont que des exemples. Il nous suffit de relire La Guerre des Boutons pour nous rappeler combien les enfants sont de dangereux criminels. Il me semble donc que la responsabilité pénale, assortie de peines exemplaires soient prévues pour la délinquance foetale comme pour la délinquance du nourrisson, comme de la délinquance infantile. J’ajouterai même que, dans la mesure où ces sujets nous indiquent par leurs actes déviants, leur prédisposition à la grande criminalité, il soit indispensable de prendre aussi des mesures pour la préservation de la société. Le Camp de Travail me semble être l’institution adaptée. Et dans les cas grave, on pourra aussi procéder à des actes chirurgicaux: lobotomie, hystérectomie, gonadectomie, électrochocs et autres mesures salvatrices.
Comment peut-on payer ses dettes en s’appauvrissant ?
1er novembre 2011 – 17H59
Pour payer la dette, disent ceux qui nous gouvernent, on va installer l’austérité. C’est-à-dire qu’on va diminuer vos revenus, en diminuant les salaires et les prestations sociales, en licenciant, etc. On va aussi augmenter vos impôts, en ne changeant pas les tranches de l’impôt sur le revenu, en augmentant la TVA, par exemple.
Pour faire simple, le revenu disponible des français va diminuer, et de façon drastique pour ceux qui, par malchance, seront réduits au chômage. Mais, de cette façon, on va aussi diminuer la consommation, donc on aura une baisse des recettes fiscales, de la TVA notamment. Le chiffre d’affaire des commerces et des industries va baisser, donc moins de taxes payées par les entreprises. Parmi ces dernières, un certain nombre déposera son bilan. Donc plus de chômeurs, mois de salaires et moins de consommation !
La politique d’austérité impacte donc l’économie. Si l’on se contentait de taxer l’enrichissement sans cause, comme le fruit de la spéculation ou les gros héritages ou les fonds dissimulés aux Iles Caïman, et qui dort sur des comptes rémunérés ou les énormes revenus de certains présidents directeurs généraux et les bonus et les retraites chapeau, on n’impacterait pas l’économie. Mais on fait tout le contraire.
Comment peut-on payer ses dettes en s’appauvrissant ?
Monsieur Sarkozy nous le révèlera ce soir.