Archive dans 24 mars 2009

Sarkozy cause : bel orateur…

Sarkozy fait un beau discours pendant que j’écris ces lignes. On dira ce qu’on voudra, c’est un bon orateur. pas aussi bon que de Gaulle, mais tout de même. Le voici donc parti sur les voies de la justice et de la moralité sociales et politiques. Pour un peu on s’agenouillerait, tellement c’est plus intéressant que ce que dit le pape. Au passage, il donne un coup de pied de l’âne à Jospin qui avait dit, le benêt, que l’état ne pouvait pas tout. Il faut bien reconnaître que, ce jour-là, l’ancien trotskyste s’était bien planté.

Au fond, Sarkozy, quand je l’écoute, c’est l’état souverain qui s’occupe de restructurer l’industrie et l’économie, qui s’occupe de donner un emploi à chacun, qui s’occupe du partage des richesses et notamment de l’enrichissement sans cause de ceux qui s’enfouissent des stock-options dans les poches. Sarkozy est super ! Si on le suit voilà des décennies de capitalisme sauvage, de libéralisme malfaisant, vouées enfin aux gémonies pendant que renaîtra l’ordre nouveau où le travailleur et les masses laborieuses retrouveront enfin la dignité auxquelles elles ont droit.

On croirait du Georges Marchais, que dis-je, du Thorez.

La vraie difficulté est qu’après toutes ces bonnes paroles auxquelles même les militants de l’UMP ne croient plus, on est un peu moins gai.

A vrai dire, il pourrait y parvenir. Il lui suffirait de prendre l’argent où il se trouve, ce qui n’est pas si simple, sauf à envahir militairement le Luxembourg, le Liechtenstein et les îles Caïman avant de fermer les frontières par des droit de douane propres à décourager les chinois.

Le pourrait-on ? Peut-être. Je ne crois pas que l’invasion du Liechtenstein provoque une guerre mondiale. Fermer les frontières ? On le pourrait aussi, ce qui permettrait de créer de l’emploi par recrutement de douaniers. Il restera à régler quelques problèmes « sérieux », comme l’approvisionnement en pétrole et en gaz. Mais dans un monde bien corrompu, rien n’est impossible.

Il y a aussi tout l’argent « local ». Il doit bien en rester un peu.

Alors, on rassemble toutes ces richesses dans un projet industriel et agricole bien construit. On n’est même pas obligé de trop spolier les plus riches. On pourra procéder par emprunt forcé, ce qui évitera bien des soucis et peut-être même quelques assassinats. Et désormais, toute la richesse est canalisée vers la production et plus du tout vers la spéculation financière. Les patrons des banques gagnent bien leur vie (on pourra aller jusqu’à 7000 euros par mois). Les travailleurs ont tous un emploi rémunéré au moins à 1500 euros par mois et la France est sauvée !

Mais Sarkozy ne le fera pas. Il ne tentera même pas. Il s’indignera des parachutes dorés, sauf pour ses copains et lui-même. Ne voulant s’attaquer au capitalisme sauvage qui, à peine humilié, recommence ses frasques, il n’a aucune chance de réussir.

Cause toujours…

Le pape and Co : récidive. Mort au Saint Con !

pape.1237594755.jpgFaut-il en tenir une couche pour oser dire que le préservatif n’est pas une solution pour la question du SIDA !

Quand la connerie atteint ce niveau, il ne reste plus qu’à… Je ne sais même pas. Les bras m’en tombent.

Merci Dieu de nous avoir donné des êtres aussi cons pour pouvoir nous rendre compte qu’on l’est un petit peu moins.

J’avais écrit, il y a quelques mois que cet homme était dangereux. Je me suis trompé. Ce n’est pas un homme. Il n’a rien d’humain ! Qu’on l’excommunie du cercle des détenteurs d’esprit.

L’outrage à 300 euros

Voilà qu’un préfet ombrageux est parvenu à faire condamner une militante à 300 euros d’amende pour avoir tenu des propos qui ne lui plaisaient pas. Outrage à préfet !

Pourtant que c’est bon de dire ce qu’on pense.

Quand un de ces vilains, un petit, un pète fort et puant, un maquereau passe, je me fais du bien:

« Tu as un comportement médiocre de pousse-mégot racrapoté se vautrant dans la sanie de son impuissance mentale tenant à pleine main le symbole phallique décroissant de son autorité flacide. Comportement émétique et aphasique. Pornographie de l’esprit, pet mental, vomissure de l’âme, contraceptif gluant de l’intelligence. Poubelle de l’honneur, émissaire vaseux de liquides honteux d’égouts saumâtres et coagulés. Fiente verte d’oiseau noir. Fiente noire d’oiseau vert. Gangrène cérébelleuse, cancer de l’esprit, choléra de l’honneur. Excroissance putride d’un chancre pourri par l’imaginaire d’être plus grand qu’on ne sait être et qu’on maintient péniblement le pénis à la main. Je hais cette suffisance cravatée. Je hais ceux qui se croient. Je hais le pouvoir fielleux ramassé à la balayette. »

Le pape and Co: Mort aux cons !

« C’est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient des personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées. L’Eglise a toujours défendu la vie et doit continuer à le faire, sans s’adapter aux humeurs de l’époque ou à l’opportunité politique. »

Voilà comment s’exprime un complice du pape à propos de l’excommunication de la mère d’une petite fille de 9 ans violée et du médecin qui a pratiqué l’avortement.

J’ai des nausées !

Mort aux cons !

1968 + 41 Chronique du blocage de la fac !

1968+41

Comédie par Vincent Demont et Léo Dutriaux

Acte unique

Scène unique: Bloqueur, Étudiant, Étudiant 2.

La scène se déroule dans un couloir aux murs blancs immaculés sauf quelques affiches de propagande. Une poignée d’étudiants irréductibles s’opposent toujours à l’autorité dans une faculté de 4000 élèves qui, suite à une AG de 700 membres, a votée le blocage.

Étudiant, énervé

Punaise vous êtes lourds avec votre blocage ! Je veux aller en cours !

Bloqueur, avec un soupçon de lassitude

Je comprends mais les cours n’ont pas lieu indépendamment du blocage de toute façon. Une grande majorité des enseignants font grève! Et si on ne bloque pas les cours, le peu de professeurs ne faisant pas grève feront cours. Et toi dont le professeur sera peut-être gréviste seras pénalisé par rapport aux rares dont le professeur ne suit pas le mouvement! En plus, les boursiers et vacataires ne peuvent se mobiliser sous peine de pertes pécuniaires. Et donc dans ton intérêt et pour l’équité, tu devrais venir bloquer. Après je comprends que par générosité tu laisses les autres avoir leur semestre à ton détriment pour les alléger de ta concurrence…

Étudiant, se renfrognant

J’ai deux heures aller-retour. Je n’ai pas envie de perdre quatre heures pour gaspiller mon temps au blocage ou aux assemblés générales !

Bloqueur

Mais en temps normal ne le fais-tu pas pour aller en cours ?

Étudiant, se reprenant

Oui mais c’est différent, moi je viens pour travailler et pour gagner ma vie plus tard !

Bloqueur, tape sur la table

Et tu crois qu’on se mobilise pour quoi ? Pour la réhabilitation des petit pois jaunes dans nos assiettes ? Non on se mobilise pour notre avenir ! Pour ton avenir ! Pour que tu aies un diplôme de qualité et que tu puisses gagner ta croûte !

Étudiant, calmant le jeu

Bon, admettons, mais j’ai payé cher, 500€ pour mon année et je n’ai donc pas envie de la rater !

Bloqueur

Justement c’est bien assez cher comme ça ! Si on ne fait rien, ton année te coûtera 3000€. En plus les enseignants ont assuré qu’on ne sera pas pénalisé.

Étudiant

Oui, maintenant, les professeurs veulent que je lise les cours sur Internet. J’ai payé pour des vrais cours.

Bloqueur

D’accord mais si on ne fait rien, les futurs enseignants seront déconnectés de la recherche. Les cours seront moins bons et toi moins bien formé. Et si tu veux leur aide pour tes mémoires et tout autre travail personnel, tu l’auras dans l’os parce qu’ils ne connaîtront que le programme. Avoue que ce serait ballot, non ?

Étudiant

Mais de toute façon moi j’ai fini mes études l’année prochaine donc la recherche et l’enseignement…

Bloqueur, perdant patience

Oui, j’oubliais que tu vis d’amour et d’eau fraîche dans une grotte. Comme tu ne profites d’aucun confort, la recherche ne te concerne pas. Et comme tu vis dans la forêt, tes enfants n’auront pas besoin d’enseignements puisqu’ils seront chasseurs-cueilleurs. Le problème, c’est que la plupart des gens eux ne vivent pas dans la forêt et ont besoin de la recherche et de l’enseignement pour survivre dans la jungle urbaine.

Étudiant, vexé

Moi, j’aurai fini mes études et j’aurai tranquillement mon poste de psychologue.

Bloqueur, chuchotant

Mais il est lobotomisé ou… (Normalement) Hum, parce que tu crois qu’au vu des réformes actuelles et de la montée des concepts de rentabilité du gouvernement, la pratique des sciences humaines va sortir indemne du courroux destructeur du dollar tout puissant qui va ravager les domaines non lucratifs ?

Étudiant

Tu as réponse à tout, mais en attendant, vous vous plaignez tous d’une réforme alors que vous avez élu, en tant que français, le président qui a composé le gouvernement à l’origine de celle-ci, C’est totalement contradictoire !

Bloqueur

Voter pour un président, c’est avant tout voter pour un programme, ou contre le programme des autres. Alors lorsque une réforme (pour laquelle aucun des citoyen n’a voté) passe avec une tripotée de modalités attachées, et que l’ensemble des individus concernés et spécialistes du domaine de la réforme sont obligés de manifester pendant plusieurs semaines pour faire comprendre sa réprobation, le tout dans un système censé servir le peuple sans aucune forme d’autoritarisme, ce qu’on appelle démocratie, alors d’accord, il y a contradiction.

Étudiant

Bon, je ne veux pas débattre de ça, je suis juste venu pour savoir où en étaient les cours. De toute façon je maintien que votre blocage n’est pas légitime, je veux reprendre les cours moi ! Point barre !

Bloqueur, violemment

Et bien nous sommes tous dans le même cas. Une seule solution : Se sortir les phalanges du …, venir aux actions universitaires, aux Assemblés Générales, et tout faire à l’unisson, car plus nous serons, plus le mouvement sera bref et efficace, et au plus court les cours reprendront leur cour normal ! (Normalement.) Très bien, si c’est tout ce que tu voulais savoir… Au suivant !

L’étudiant sort côté jardin.

Étudiant 2, entrant côté cour, énervé

Punaise vous êtes lourds avec votre blocage ! Je veux aller en cours !

Rideau.

Pécresse ou la dinde de Noël

Je me souviens qu’à l’époque où se tramait la LRU (Loi du Ravage Universitaire), un collègue avait écrit une tribune dans le Monde pour se demander à quoi pourrait bien servir cette loi dans la mesure où les universitaires s’étaient toujours arrangés pour faire un peu comme ils voulaient. Cette idée n’était pas totalement inexacte. Mais tout le monde se mit à rêver d’universités où le pouvoir cesserait de nous faire chier sur des sujets auxquels il ne connaissaient rien. Ou nous demander de résoudre la quadrature du cercle en formant et en spécialisant les étudiants pour le marché du travail pendant qu’on disait aux citoyens qu’il faudrait désormais changer de métier plusieurs fois dans sa vie.

Alors, notre méfiance est tombée. Un peu inquiets, toutefois, de cette précipitation estivale du vote de la loi. Puis chacun a vaqué à ses occupations.

Et voici que les objectifs sournois se révèlent. La Pécresse d’H.E.C., avec sa mafia, nous avait concocté une bonne merchandisation du savoir. L’Université devenait Société Anonyme, le Président P.D.G. et tutti quanti.

On s’est réveillé un peu tard. Mais c’est fait ! Et puis Monsieur-Je-Sais-Tout nous a fait l’offrande, le 22 janvier, d’un de ses discours marqués du sceau de l’excrément. Tous ceux qui doutaient encore ont franchi le Rubicon !

Et voilà que la pauvre Pécresse, en service commandé, comme la Dati, se fait rouler dans la farine ou pire encore. Elle pond et repond des adaptations à son décret de merde sans avoir pris conscience que c’est toute la L.R.U. qu’ont vouait maintenant aux Gemonies. Il y a bien un ou deux syndicats croupion pour s’en satisfaire. Ses petits camarades cacophonent et la désavouent. Quant au Grand Chef, c’est tout comme. Après avoir soufflé sur les braises, il urine dessus à gros bouillons pour les éteindre. Sans se rendre compte que Pécresse est dessous. De toute façon, elle est plumée !

Université: Tout a été dit. On ne peut avoir raison contre tout le monde !

Voilà. Sur les questions relatives à la loi LRU, il est probable que tout a été dit, ou presque. Les universitaires sont des hommes et des femmes de science: ils ont maintenant décortiqué cette loi qu’on avait fait voter en catimini au mois d’août 2007. Le catimini est une mauvaise chose. Il n’est pas rare qu’il vous pète à la gueule.

Presque toutes les universités sont engagées dans des actions.

Tous les conseils, CNESER, CPU, etc… ont donné des avis négatifs.

Il y a même des gens de l’UMP pour trouver que cette loi est mauvaise.

Même le peuple qui n’est pas très informé de ces questions et qui prend volontiers les universitaires pour des fainéants commence à se dire que, pour que ça dure et aussi fort, c’est qu’il doit y avoir quelque chose de louche.

Une coordination étudiante vient de lancer un appel, fort, à la grève.

Nos gouvernants sont face à leurs cachotteries, leurs ignorances et leurs injures. En persistant, ce sont eux les fauteurs de troubles.

On ne peut avoir raison contre tout le monde.

L’intelligence universitaire: Sottie a neuf personnaiges

Ce texte de Philippe Maupeu, Chercheur Médiéviste à Toulouse Le Mirail circule ces temps-ci sur Internet. On le déguste et on se le repasse… Voilà bien qu’il représente tout ce que d’autres haïssent : la culture (car il n’est pas donné à tout le monde de savoir pasticher la langue du XVIème siècle), la finesse, l’humour, l’intelligence.

Sottie(1) a neuf personnaiges
c’est assavoir de Bone Reforme, Male Reforme, Le Metre du Monde, les Gens, Educacion Nationale, l’Estudiant, l’Enseignant-chercheur, Pasquet Fiscal, la Crise.

Education Nationale est assise par terre, la tête dans les mains, pauvrement vêtue ; Université est à ses côtés.
Les Gens est couché, il ronfle sur son oreiller. Entrent Estudiant et Enseignant Chercheur.

L’Enseignant-Chercheur:
Les Gens, les Gens : resveillez-vous !
Ne songiez plus, houspillez vous !
Educacïon(2) Nationale
Se meurt, veez comme elle est pasle !

L’Estudiant:
Les Gens, les Gens, resveillez-vous !
Levez les yeulx, entendez nous !
Prouffit et Rentabilité
Ont volé Université !

L’Enseignant-Chercheur et l’Estudiant, crient plus fort, d’une seule voix :
Savoir, Liberté, Connoissance,
Literature, Histoire et Science,
N’ont plus aujourd’uy de quoy vivre :
On leur retire tous leurs livres(3) !

Les Gens se retourne dans son lit :
Quant cesserez vous ce tapaige ?
Or me prenez vous en otaige ! ?

L’Estudiant, L’Enseignant Chercheur:
Les Gens, sommeil n’est plus de mise !
La Crise ? Elle a bon dos la Crise !
(La Crise montre son bon dos)
Male Reforme est plein de Vices :
Educacion est au supplice !

Le Mètre du Monde entre avec ses rébânes. Il est tout petit. Il est suivi par ses serviteurs – on en reconnaît quelques-uns.

Les serviteurs, dans un jargon incompréhensible :
Gloria Rex, Metrus Mundi,
Gubernator, fax Populi,
Asinus Rex coronatus,
Christian Clavieri amicus,
Mutator Praefectorum
Et Dominus reformarum !

Le Mètre, à l’Estudiant et à l’Enseignant-chercheur:
Je vos ay oïs, bande de cons.

Les serviteurs : à l’Estudiant et à l’Enseignant-chercheur :
Il vos a oïs ! Comme il est bon !

Le Mètre, il présente Male Reforme : elle boîte, elle louche, vestue de guenilles ; dans sa main une bourse, petite et aux cordons bien serrés.
Moi j’dys : y’ a besoin de Reforme :
Regardez-la, elle est en forme.
(il montre Male Reforme, qui esquisse un pas de danse et tombe)
Moi j’dys, les bouquins c’est tres bien,
Mais pour les Gens y en a pas b’soin.
Pour bosser au supermarché,
Faut surtout aprandre a compter.

Les serviteurs :
Gloria Rex ommipotens,
Omnipresens, omnisciens !
D’Université Pourfendeur,
D’Educacion le fossoyeur !

Le Mètre :
Moi j’dys, celle Reforme est bonne :
C’est Educacion qui desconne !
J’ay pas d’argent a vous donner,
Pasquet Fiscal a tout piqué.
(Il montre Pasquet Fiscal, énorme, qui dort dans un coin)

L’Estudiant, l’Enseignant Chercheur :
Alez vos ant, Male Reforme,
Alons querir Bone Reforme !
Respect, Debat, Concertacion(4),
Democracie, Proposicion,
Videz hors celle sotte fole
Qui assotit tout nostre escole !

Respect, Debat, Concertacion, Democracie et Proposicion bottent le cul de Male Reforme qui s’enfuit. Entre Bone Reforme, de grace refulgente, montée sur un char tiré par deux ministres.

Le Metre du Monde, abandonné de ses serviteurs :
Moy j’dys faut toujours escouter :
Vous sçavez, j’ay beaucoup changé.

Estudiant :
Vos l’avez dict bien d’autres foys :
Vous nous faictes manger de l’oye !
Educacion est bien malade,
Pou de bien lui font vos salades.

Université, couronne le Metre d’un bonnet d’âne :
‘Un roy sans lettres, c’est ung faict,
Est comme un asne couronné’.
Vos le sçaurïez se vos estiez
Aléz a Université !

Bone Reforme, entourée de l’Estudiant, l’Enseignant-Chercheur, Debat, Concertacion, Proposicion, Democracie, Respect ; les Gens les a rejoints :
Male Reforme a faict son temps
Alons a son enterrement,
Puis mectons nostre entencïon
A relever Educacion.

Explicit.

1 Pièce allégorique, jouée surtout au 15ème et au début du 16ème siècles, mettant en scène, sous formes de
personnifications, les problèmes politiques du temps.
2 Notez la diérése, procédé poétique qui consiste à faire deux fois plus avec deux fois moins.
3 Variante : ‘vivres’.
4 Notez l’absence de diérèse.