Archive dans 15 mai 2008

Les « instruments financiers »: la loterie, la roulette (russe)

bourse.1210807154.jpgJe sorts d’un échange avec une personne qui s’y connaît un peu et qui m’expliquait ce qu’étaient les « instruments financiers » et autres gri-gris de la Bourse. Dans mon esprit rustique, j’imaginais encore que la Bourse était un lieu destiné à lever des capitaux pour des projets industriels ou commerciaux. A dire vrai, soyons honnêtes: depuis l’affaire de Jérôme Kerviel, et même auparavant, j’imaginais bien qu’il y avait autre chose. Enfin, je savais bien qu’on pouvait acheter des actions pour les revendre plus cher, même qu’on pouvait vendre aujourd’hui des actions qu’on ne possédait pas en espérant les acheter moins cher que le prix de vente avant le jour de la livraison, ce qui représente déjà une belle forme de perversité.

Mais je restais dans l’idée des actions et des obligations. Je savais bien qu’on pouvait spéculer en pariant sur le développement économique de la société dont ont était actionnaire. Bon. Mais il y avait un risque que je qualifierait presque de légitime.

Mais voici qu’on m’explique un… Un quoi donc ? Ce n’est même pas un titre. Qu’est-ce ? Cela se nomme un « swap ». Ce mot, en anglais veut dire « troquer ». A vrai dire « un swap de taux d’intérêt est un échange de conditions de taux d’intérêt portant sur des montants de capitaux identiques« . J’ai regardé dans divers endroit. La définition est toujours la même. Bon. Mais, concrètement, on échange quoi ? Et là, tout mon bon sens ordinaire d’un type qui a quand même un bon Q.I. a disjoncté. Surtout qu’on m’explique, de surcroît, que ces variations de taux d’intérêts ne reposeraient pas sur des données réelles, mais sur des « avis » ou des « recommandations » de certains « spécialistes » ou « experts ». Là toute ma bonne volonté et toute mon envie de comprendre m’ont subitement quittés quand je me suis demandé à quoi cela pouvait bien servir ? Et mon interlocuteur de conclure son exposé auquel j’étais loin de tout comprendre (voir le mal que j’ai à en faire compte-rendu) en me disant qu’au bout du compte c’est une vraie loterie.

Quand je m’efforce de lire les Prolégomènes à toute métaphysique future qui aura le droit se présenter comme science, je pressens que cette étude m’apportera des éléments de compréhension de l’humanité. Quand j’approfondis la structure moléculaire de l’ADN et de l’ARN et la manière dont l’un et l’autre son liés dans la fabrication des protéines, je pressens aussi que je vais avancer dans la connaissance. Mais un échange de conditions de taux d’intérêt portant sur des montants de capitaux identiques ? J’ai bien peur que cela ne serve à rien d’autre qu’à dépouiller quelqu’un.

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Cette dérive, capitaliste et libérale probablement, inutile et pernicieuse certainement, ne doit son existence qu’à la tolérance des pouvoirs publics et du législateur qui y trouve son compte ou, plus probablement, n’y comprend rien comme moi. Pendant ce temps, certaines personnes ou certaines banques gagnent beaucoup d’argent pendant que d’autres en perdent autant sans qu’à aucun moment, cela ait contribué d’une quelconque façon, à l’amélioration des conditions de vie de la grande masse des citoyens du Monde.

Il est donc indispensable et salubre de mettre fin par la loi à ces pratiques inutiles et stériles.

Notes d’économie politique 21 – 15 mai 2008

Birmanie : le pouvoir des salauds

Voilà qu’un cyclone ravage une partie d’un pays faisant au moins 100 000 morts.

gouvbirman.1210733603.jpgVoilà que les gouvernants de ce pays font obstruction à l’entrée de l’aide internationale et des secours apportés par les Organisations Non Gouvernementales. Voilà aussi que les mêmes tentent d’empêcher les témoignages de se propager en empêchant ou en limitant les investigations de la presse. Et voilà enfin que lorsque les assassins laissent quelques convois de nourriture entrer, c’est pour en confisquer une grande part et ne faire profiter des distributions que leurs sympathisants.

Voici aussi, et c’est là le plus grave, que tout ceci se passe devant des gouvernements du monde quasi impavides et même pas prompts à condamner un tel régime, sinon sans grande conviction.

Dans une interview à la radio CBS, le président américain George W. Bush a estimé lundi 12 mai que « le monde devrait être en colère et condamner » la junte militaire au pouvoir en Birmanie pour sa réaction au cyclone meurtrier qui a dévasté le pays. Lui-même ne semblait pas vraiment en colère. Les Etats-Unis n’envisagent pas de mission humanitaire en Birmanie sans l’accord du régime birman pour porter secours aux victimes du cyclone Nargis, a déclaré mardi 13, à Washington, la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice.

Voilà, une fois encore que la clique des salauds et des lâches qui gouvernent ce monde répand à nouveau une intense odeur de pourriture et de merde.

Faut-il sauver « Le Monde » ?

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Je suis de ceux qui pensent, peut-être à tort, que Le Monde n’est pas un simple journal… comme les autres. Chaque pays démocratique dispose d’un ou deux journaux de référence, Times, Post, etc…. C’est-à-dire un quotidien qui n’est pas strictement asservi à la loi de l’offre et de la demande et qui peut se permettre de publier des articles qui emmerderaient probablement 95% des français, mais qui apportent aux 5% tout aussi respectables que les autres les informations qu’ils attendent, en matière de politique, d’économie, de culture. Pour tout dire Tout est culture. C’est bien cela, ce désir de connaître au mieux tout ce qu’il y a à savoir dans autant de domaines que nos désirs nous portent à explorer.
Abonné au Monde, je me plains parfois de ne disposer du journal que le lendemain, voire, en raison des lenteurs de la poste, après même que le numéro suivant ait paru. Mais Le Monde est un journal qu’on peut lire avec du retard. Pour l’information immédiate, nous avons France Info qui est très bien dans ce créneau. Pour l’information un peu plus approfondie, un peu mieux vérifiée Le Monde est parfait.
Cette position particulière a été gagnée grâce à un labeur obstiné de patrons méritants et de journalistes qui ont partagé ces valeurs professionnelles qui ont fait la respectabilité et la réputation du titre. Le Monde est donc un objet culturel. A ce titre, il ne doit pas être soumis à des impératifs excessifs de productivité. Ce quotidien est à la presse ce que la Comédie Française est au théâtre. C’est le « théâtre subventionné » qui mérite bien son nom et qui porte des traditions qui ne sont pas celles du théâtre de boulevard (qu’on va peut-être devoir subventionner à son tour tant la télévision produit de ravages).
A cela est une contrepartie. Les Sociétaires de la Comédie Française ont des obligations et sont loin d’être les acteurs les mieux rémunérés du monde du spectacle. Il en est de même pour l’administration.
Le Monde doit donc être aidé. Plus que les autres journaux et tant pis si ces derniers râlent. D’ailleurs, nous n’avons pas le choix. Nul ne peut imaginer la disparition d’un journal de référence. Et la contrepartie est celle des sociétaires du Théâtre Français : accepter de n’être pas les journalistes, les documentalistes, les rédacteurs en chef les mieux rémunérés du marché. Il en sera de même pour Eric Fotorino qui devra se contenter du raisonnable  même si ceci tranche avec l’époque de son prédécesseur.

A charge, maintenant, aux gens qui savent faire des montages financiers d’opérationnaliser tout cela :
1. Le Monde étant un objet culturel, il n’a plus d’actionnaires, il a des mécènes. Leur contribution relève fiscalement des règles du mécénat.
2. Si nécessaire, le Ministère de la Culture apporte une contribution.
3. Les administrateurs sont bénévoles.
4. Tout le personnel du journal, toutes position et toutes responsabilités, ne saura être rémunéré de façon exagérée.
5. On ne pourra cumuler un engagement à temps plein et d’autres activités rémunératrices extérieures (livres, documentaires, etc.) que dans une certaine limite, l’excédent étant reversé au journal.

Messieurs, Mesdames les juristes, à vos codes pour mettre tout ceci en forme juridique (association loi 1901 dont les abonnés seraient les adhérents, ce qui au passage nous exonérerait de la TVA pour les services offerts à ces derniers ?).

Messieurs, Mesdames, les financiers à vos tableurs pour sauver cette œuvre.

« Union Méditerranéenne » : est-ce une bonne idée ?

Je ne sais pas si l’idée de « l’Union Méditerranéenne » est de Sarkozy. Cela n’a d’ailleurs qu’une importance secondaire, puisqu’il la porte. mais est-ce une bonne idée ?

Si l’on regarde l’expérience de l’Union Européenne, on peut effectivement être tenté d’y voir un facteur de paix.

En 1957, soit seulement 12 ans après la fin de la guerre, les trois pays unis du Bénélux, la France et l’Italie signèrent le Traité de Rome qui fonda la Communauté Économique Européenne. Parmi les six, deux d’entre eux avaient porté la guerre en Europe. Et l’un d’entre eux, l’Allemagne, avait laissé des traces incurables. Et pourtant ces six nations décidaient de s’unir, à la fois pour se développer économiquement face aux hégémonies américaines et soviétiques etaussi pour créer une force politique avec laquelle il faudrait compter. Et, en décidant d’interpénétrer peu à peu leurs économies, ces six nations se mettaient, de facto, en position d’alliés. La suite a montré que ce pari était loin d’être stupide.

Rien de ressemblant avec ce que pourraient être les conditions de la naissance d’une « Union Méditerranéenne ».

Les obstacles sont en effet gigantesque. Il y a là des pays qui furent colonisateurs et d’autres qui furent colonisés. Il y a des pays riches et des pays pauvres. Il y a des pays démocratiques et d’autres qui sont bien loin de l’être. On y parle une dizaine de langues et combien de dialectes ! Il y a des pays en majorités chrétiens et des pays en majorité musulmans. Il y a le cas particulier d’Israël. Il y a ceux qui ont la bombe atomique et ceux qui ne l’ont pas. Il y a des pays qui sont ou ont été récemment en guerre plus ou moins ouverte les uns avec les autres.

Quand on réfléchit un peu, le plus petit commun multiple est ridiculement voisin de rien du tout. On peut presque affirmer que seul le fait d’être pays riverains de la même mer est le seul trait commun. Et pourtant cette région fut le berceau d’une civilisation. L’histoire ancienne qu’on nous a apprise nous a conduit de Marseille à Rome, de Rome à Athènes, d’Athènes à Troie, de Troie à Carthage, de Carthage à Alexandrie.

L’un des obstacles majeurs est probablement politique et, au delà, constitutionnel et institutionnel. Il m’est arrivé de poser la question de ce que serait devenue l’Algérie si elle ne s’était pas écartée de la France. Imaginons qu’elle en soit devenue une région dont on aurait fait disparaître toute trace de colonialisme, où l’on aurait, naturellement, mis en place des institutions aussi démocratiques qu’en France et où l’on aurait fait bénéficier tout le peuple de l’immense retombée de l’exploitation des richesses naturelles et d’une agriculture potentiellement très productive. J’ai des amis arabes qui me disent que, de toute façon, c’est un rêve, car il y a le passé colonial. Mais quel passé ne peut être rangé aux archives de l’histoire. En douze années seulement, les français qui avaient été victimes des SS, de la gestapo et des camps nazis, on trouvé la force de signer un traité avec l’Allemagne. En 1957, les « fondateurs » de l’Europe n’étaient pas forcément très populaires. Mais dès lors que les institutions des deux pays étaient devenues comparablement démocratiques, les obstacles pouvaient être surmontés.

Tous les pays riverains du nord de la Méditerranée ont désormais des institutions démocratiques. Tous les pays du sud, sauf Israël (mais qui est une pière rapportée, qu’on le veuille ou non) n’en ont pas. Ou presque pas. La Turquie qui vent rejoindre l’Europe est encore bien imparfaite de ce point de vue.

L’Europe du Nord a fait son ménage. Après avoir viré Hitler et Mussolini, elle s’est débarrassée des institutions de Franco et Salazar, des colonels grecs et des dictateurs yougoslaves.

Il est malheureusement probable qu’un tel ménage soit indispensable dans tous les pays du rivage sud pour que l’Union Méditerranéenne prenne son sens. Il y a encore du chemin à parcourir.

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Notes d’économie politique 20 – 8 mai 2008

Crise économique : l’impuissance des instances de gouvernement et de régulation.

Voilà qui est pour le moins ahurissant.

La recherche médicale, depuis des siècles, fait progresser les connaissances et les méthodes de soin. Mieux, elle fait croître l’espérance de vie de façon très sensible.

La recherche aéronautique, puis spatiale, permet aux hommes d’explorer l’espace, et, mieux encore, a permis à des êtres humains de fouler le sol de la Lune. Et l’on espère, dans peu de décennies, fouler celui de Mars.

La recherche agronomique a permis de développer les cultures et la productivité agricole.En même temps, on a développé l’élevage et la pêche pour produire en quantité à moindre coût pour satisfaire les besoins des peuples de la Terre. Ainsi les grandes famines ont disparu et pourraient ne jamais revenir car aucun obstacle scientifique ne s’y oppose.

La recherche et le développement industriel ont permis de réaliser toutes sortes d’objets pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie ou de travail ou de soin. On a pu inventer la machine à laver, la télévision, l’automobile, mais aussi le scanner. Les peuples du monde disposent désormais d’une grande quantité d’objets techniques pour leur vie quotidienne et leurs loisirs. Il n’y a pourtant pas si longtemps que les hommes et les femmes ne devaient qu’aux cheminées à bois de moins souffrir du froid en hiver.

Et je pourrais continuer, sur des lignes et des lignes, d’énumérer ce qui, depuis ne serait-ce qu’un siécle et demi, a été inventé et développé pour faciliter la vie sur la planète. Les humains se sont appropriés le savoir et sont capables d’agir et de contrôler des situations, des phénomènes, voire des éléments naturels, au prix même de certains excès.

C’est pour cela que je trouve ahurissant ce qu’on dit à propos de la crise économique.

Cette crise est présentée comme un évènement fortuit et peu contrôlable, sinon à la marge. Les gouvernements s’avèrent impuissants. Les banques centrales n’arrivent pas à maîtriser ce qui se passe. Et voici qu’un peuple qui a tout inventé depuis la machine à café jusqu’aux vaccins, qui sait fabriquer et poser une prothèse de hanche, qui fait transiter nos informations à la vitesse de la lumière, qui parvient à maîtriser et faire muter le patrimoine génétique de certaines plantes, se trouve comme le chien crevé au fil de l’eau lorsqu’il s’agit de faire face à la crise des « subprimes » et des stupides conséquences qui en dérivent.

Ce peuple en serait évidemment capable. Mais il ne le veut pas. Ou plutôt les gouvernants n’en veulent pas. Car il faudrait faire entorse au sacro-saints principes du libéralisme.

Quel vaccin auraît pu produire le libéralisme médical ?

N’est-il pas temps, enfin, de faire cesser cette abominable et stupide doctrine. Les hommes et les femmes doivent réguler et prendre en main les mouvements des capitaux et leur emploi comme interdire toute spéculation qui n’apporte rien au bien être de tout un chacun. C’est assez de cette exception délétère et criminelle. Les travailleurs qui, avec leurs mains, ou leurs crayons, ou leurs outils, ou leur intelligence, produisent la richesse ne doivent plus être exposés à de tels évènements.

Seule l’économie coopérative administrée permettra de réaliser cet objectif.

Dans le Familistère de Guise, l’organisation de la vie matérielle et sociale était construite et réelle, tout en laissant à l’esprit la plus grande liberté que la peur du lendemain ne venait pas ternir.

Construisons toutes sortes de familistères !

 

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Notes d’économie politique 19 – 8 mai 2008

Le transport aérien des U.S.A. victime du libéralisme

Le transport aérien des U.S.A. est dans le rouge. Très rouge. Toutes les compagnies depuis que la loi de la libre concurrence est devenue le principal moteur économique. Et de la concurrence, il y en eût. Il y en eût et il y en a tant que toutes les compagnies perdent de l’argent avec pour corollaire une qualité de service médiocre, des retards, des annulations, une flotte vétuste et des doutes sur la sécurité. Et les voici donc en manoeuvres pour faire quelques économies d’échelle avec quelques fusions. Mais le regroupement n’a jamais fait de deux malheureux un homme heureux. Sans compter, dans ce cas précis, des facteurs d’hétérogènéité de flotte, de méthode, qui posent de nombreuses questions.

737-900-continental.1210110544.jpgLe modèle libéral de la concurrence sauvage vient de craquer une fois de plus : à force de vouloir être moins cher que son concurrent, voici que l’on vend à perte. Alors viennent, à leur tour, les appels à l’aide vers le budget fédéral et donc l’intervention des deniers du contribuable.

Ces évènements apportent le patent exemple de l’échec du libéralisme. Il est évident que pour sortir de cette situation, il faudra, non seulement faire appel à des fonds publics ou privés pour sauver ce qui pourra encore l’être, mais aussi définir des règles du jeu pour que ces circonstances ne se reproduisent pas. Qui dit règle dit intervention législative. Et qui dit intervention législative dit économie administrée. Là ne restera qu’une alternative. Une morale consistant à sauver l’outil de travail et l’outil de service économique. L’autre amorale qui s’attachera aussi à protéger les intérêts des actionnaires. Car chaque fois que le libéralisme conduit à un crash, ces derniers sont toujours là à impudiquement tendre la main.

Cette situation est venue de l’absence d’entente sur les prix entre les compagnies. Logique dans la perspective libérale, mais suicidaire. Chacun voulant être moins cher baisse ses tarifs. Et quand les résultats financier passent au rouge, on n’a pas d’autre alternative que de baisser encore pour ne pas être éliminé illico. Baisser toujours jusqu’à l’inéluctable fin. Au passage des milliers de gens y perdront leur emploi.

Alors qu’une sage régulation aurait pu éviter cette catastrophe.

Notes d’économie politique 18 – 6 mai 2008

Condamnée à 96 ans de prison !

Voilà qu’une femme, une française, a été condamnée à 96 ans de prison au Mexique. Je ne sais pas si cette personne est innocente ou coupable. Je ne connais pas le dossier. Elle aurait 33 ans, cela veut dire qu’il y a des êtres assez cons pour imaginer qu’elle restera enfermée jusqu’à plus de 129 ans ! Déjà, en soi, voilà un fait qui serait risible s’il n’était pas profondément attristant.

Voilà le premier sujet.

Le deuxième est qu’elle clame son innocence et que ses proches semblent bien penser que c’est le cas. Et si c’est vraiment le cas, pourquoi faut-il qu’on doive s’adresser à Sarkozy pour espérer que justice soit faite. Il est vrai que ce dernier, dans la récente affaire de l’Arche de Zoé, s’est montré vraiment efficace. Le sera-t-il autant avec cette malheureuse femme ? S’il n’y a que Sarkozy pour réparer toutes les injustices de la terre, on est dans la merde. S’il est vrai que seul, parmi les milliards d’individus qui peuplent la terre, Sarkozy est en mesure de faire rendre justice à cet être humain, cela en dit long sur le monde. Et sur les institutions de ce monde !

Camarades, il y a encore un bon bout de chemin à parcourir !

6/5/2008