Archive dans 18 décembre 2007

Sarkozy sort (se promène ? couche ?) avec Carla Bruni et la France est cocue

sarkobruni.1197937569.jpgDernier épisode de l’exhibitionnisme sarkozien: se promener à Disneyland avec Carla Bruni. Avec cela la une de « Point de vue ». Oui la une avec les images et « la dame de coeur ». Là, le vase déborde. Ce n’est même pas une goutte d’eau. C’est toute la bouteille. Dire que je suis scandalisé est un euphémisme. Je suis écoeuré. Profondément écoeuré. Avec la nausée et la vomissure au bord des lèvres.

Ce type serait le Président de la République de France ! Quelle image ! Que pensent de nous les peuples du monde entier qui vivent dans la pauvreté ou sous la dictature et qui ont les yeux fixés sur nous,parce que nous représentons la liberté, la démocratie, le droit des gens. .La France fille de la prise de la Bastille.

Honte à ce parvenu, à ce Rastignac de caniveau. Honte à celui qui, par son comportement vulgaire, piétine les valeurs morales républicaines dont il est censé être le dépositaire. Honte à ceux qui lui ont donné leur confiance et leur voix.

Et, pendant qu’il copule, on ferme les usines, on licencie, on appauvrit, on condamne, on expulse…Un temps c’était risible, mais cela n’est plus.

De Gaule, réveille-toi ! Il est devenu fou !

En prison pour jet de yaourt sur la voiture de Sarkozy et quelques actes d’indiscipline

velorution.1197914994.jpgCeci est la reproduction d’un communiqué de Velorution Toulouse:

Le 30 novembre dernier Olivier Théron, fondateur de la vélorution toulousaine, a été incarcéré à la Maison d’Arrêt de Seysses sur la décision du Procureur de Toulouse pour purger une peine de 7 mois d’emprisonnement.
Nous ne connaissons pas encore les circonstances exactes dans lesquelles Olivier a été mis sous écrou cependant nous savons que les policiers sont venus l’aborder le mardi précédent au marché bio du Capitole où il venait s’installer pour le « garage-volant » et ont confisqué ?volé- la charrette et les caisses à outils de l’association. Ils ont été retrouvés plus tard dans un garage de dépôt de la police, sans qu’aucun signalement de cette intervention n’ait été enregistré au commissariat. Olivier s’étant rendu lui-même au commissariat mercredi 28 novembre, suite à la disparition de la charrette, il lui a été signifié qu’il n’y avait pas de mandat de dépôt à son égard.

Jeudi après-midi les policiers l’ont de nouveau approché à l’atelier ou aux alentour de l’atelier de l’association situé à Mix’Art Myrys. Les éléments pour relater la suite sont encore partiels, mais ce qui se dessine, ce sont des conditions d’incarcération tout à fait en dehors de la procédure « normale » avec un passage au commissariat caractérisé par de nouvelles violences et lors duquel il est apparu que les policiers ont délibérément profité des obsèques du fils d’un proche qui rassemblait beaucoup de personnes de son entourage, vendredi, pour agir contre Olivier.

Olivier et les membres de l’association Velorution n’ont jamais cessé de contester et de dénoncer les condamnations à la peine de prison prononcés à l’égard d’Olivier. Les condamnations mises en exécution aujourd’hui par le procureur sont celles pour
– outrage à ministre par jet de yaourt sur la voiture de Sarkosy (4 mois)
– entrave à la circulation et rébellion lors de son arrestation sauvage en avril 2005 à la fin d’une manifestation de cyclistes (2 mois)
– outrage à magistrat sous forme de lettre envoyé au juge (1 mois), lettre dénonçant les multiples entraves aux droits élémentaires de la défense comme le refus systématique de fournir la copie du dossier d’accusation, l’écartement de toutes pièce et témoignage attestant de l’harcèlement et des méthodes irrégulières employées par la police, le refus d’instruire les plaintes déposées par l’association et Olivier lui-même, et, de manière générale, les conditions dans lesquelles se sont déroulés les procès.

Les démêlés d’Olivier avec la justice toulousaine ont commencé en 2002, année de l’ouverture du premier atelier de la Vélorution lorsqu’il a été inculpé pour « outrage à agent » suite à une interpellation avec garde à vue pour avoir grillé un feu à vélo. Après avoir dénoncé publiquement quelques mensonges et machinations de la police suite à sa garde à vue, il s’est retrouvé dans le collimateur d’une petite frange de cette corporation professionnelle à Toulouse. Le jet de yaourt sur la voiture ministérielle en février 2004 suivi de ses confessions publiques et médiatiques sur la nature de son acte, a donné le point de départ pour un acharnement policier et judiciaire inaugurant déjà la France de l’ère de Sarkozy.

La décision du procureur de mettre en exécution des peines de prison à l’encontre d’Olivier est une décision politique. Aucun des faits incriminés n’a causé des dommages corporels, matériels ou financiers si ce n’est ceux essuyés par l’association et Olivier lui-même. La seule raison pour laquelle il se trouve aujourd’hui en prison, c’est qu’il n’a jamais voulu se soumettre, ni aux injustices ni aux intimidations ni aux pratiques de certains policiers qui prennent leurs aises avec les lois et jouissent d’un privilège de plus en plus insupportable dans ce pays, celui de n’être jamais inquiétées ou mis en cause. Il est allé jusqu’au bout dans sa démarche, sans jamais perdre son courage. C’est la raison pour laquelle il est aujourd’hui en prison. Car pour le reste, il s’occupe de bicyclettes et consacre son temps et son énergie à ceux et celles qui les empruntent. Avec les ateliers de réparation, de récup et de recyclage, il a mis en place un outil collectif précieux pour l’autonomie des cyclistes. Rejoint par d’autres vélorutionnaires, il a ouvert une brèche, une alternative concrète, pour rompre la logique automodébile et ses répercussions néfastes sur la maîtrise de nos vies.

Il faut craindre que rien ne lui sera épargné en termes de pénibilité des conditions de détention car l’objectif et non seulement de l’isoler, mais de briser l’individu.

C’est pourquoi la seule exigence que nous avons et que nous allons faire entendre, est qu’il sorte de prison ! Tout de suite !

Vélorution Toulouse

http://www.velorution.org

L’anglaise, l’ourson, Mahomet et l’intolérance

ours.1197911334.jpgUne Britannique, Madame Gibbons, âgée de 54 ans, enseignante au Soudan, a été condamnée à 15 jours de prison (par chance, elle a échappé aux coups de fouet), pour « insulte à l’Islam ».
En septembre 2007, arrivée depuis un mois à l’école secondaire privée Unity, collège privé et pluriconfessionnel de Khartoum au Soudan, elle avait autorisé ses élèves de 6 et 7 ans à donner un nom à un ourson en peluche. Après un vote, 20 élèves sur 23 ont choisi Mohammed. Dénoncée par une secrétaire de l’école et suite à des plaintes des parents, elle a été arrêtée. Elle risquait en effet une peine de prison, 40 coups de fouet et une amende pour insulte à l’Islam, car il est interdit, chez les sunnites, de représenter le prophète.
Au final, elle n’a été condamnée qu’à (!) deux semaines de prison et à être expulsée. Il a fallu de fortes interventions britanniques pour qu’elle soit graciée.
Personne n’a tenu compte du fait que ce nom avait été donné à l’ourson par un élève qui portait le nom de Mohammed et qui souhaitait donner à la peluche, le même nom que lui.
On peut s’étonner que tous les musulmans qui ont nommé leur fils Mohammed n’aient pas fait l’objet d’aussi sévères poursuites. Quant à ceux dont le fils porte le nom du prophète et ont commis des actes de délinquance, ils ne doivent pas se sentir dans leurs petits souliers.

La classe politique, Rama Yade et Kadhafi: On m’écrit ces quelques phrases

rama.1197732186.jpgFace à l’accueil provocant que la France a réservé à Kadhafi, une seule voix politique s’est élevée clairement , au risque de perdre son boulot, sauvant par là mème l’honneur de notre pays: celle de Rama Yade.

Elle est jeune,néophyte en politique, black et de sexe féminin. Quand je regarde la classe politique de notre pays , elle est très majoritairement vieille, composée de vieux routiers de la politique dont l’énergie est entièrement consacrée à la transformation de leurs CDD en CDI, blanche et masculine.

Cherchez l’erreur..

Photo: 20 minutes

Khadafi dans tous ses états: No comment

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Photos:
www.afrology.com * jlhuss.blog.lemonde.fr * tunisiawatch.rsfblog.org * membres.lycos.fr * www.rfi.fr * www.lefigaro.fr * www.liberation.fr * www.femmeactuelle * www.europe1.fr * www.nouvelordremondial.cc * www.euronew.net * www.desourcesure.com * tempsreel.nouvelobs.com * www.plusnews.fr * www.fodem.org * www.schefferj.ps.hu * www.afriquechos.ch

Kadhafi sous tente et en péniche à Paris ou les pantalonades de Sarkozy

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Désolé ! Il n’y a même pas une photo de l’évènement. “Les passants avaient un indice : des femmes en uniforme militaire kaki sur le navire. De quoi deviner l’identité de la mystérieuse “personnalité” qu’elles escortaient. Une scène incongrue s’est déroulée mercredi sur les ponts de Paris. Ils ont été successivement interdits aux piétons dans l’après-midi pour laisser Mouammar Kadhafi, en visite officielle dans la capitale, se promener sur la Seine.”

“-Aahh ! Messire ! Un Sarrasin. Messire, un Sarrasin dans une chariotte du diable. C’est tout ferré, y a point de boeuf pour tirer.” (Les visiteurs)

Sarko et sa clique nous prennent pour des cons

lagarde.1197302446.jpgVoici que Monsieur Sarkozy et sa clique cherchent désespérément à augmenter les pouvoir d’achat des Français. Ou, pour le moins, disent qu’ils cherchent. Comme « les caisses sont vides », les voilà à la recherche d’expédients divers qui ne manquent pas de m’étonner. La raison de cet étonnement est toute simple: depuis mon enfance, on m’a appris que, sauf à battre fausse monnaie, l’argent ne se trouvait pas « sous le pas d’un cheval ». Qu’en conséquence, les mesures envisagées demandaient à être considérées avec circonspection.

Une solution consisterait à prendre aux riches pour donner aux pauvres et aux moins riches. Mais je n’ai pas l’impression que c’est cette méthode qui a été choisie. Nulle décision sur l’imposition des grandes fortunes. Pas de modification des droits de succession des gros héritages. On n’envisage pas la taxation des super bénéfices ou des très gras salaires ou des plus-values boursières. On aurait pu imaginer une baisse de quelques points de la TVA (encore que l’expérience montre que ce genre d’économie finit dans la poche des vendeurs). Pourquoi ne pas baisser la TIPP ? Tout le monde ou presque dépense des centaines d’euros en carburant, avec, toutefois, le même risque de voir les sommes concernées finir dans la poche de Total. Mais alors comment ?

Examinons un peu certaines mesures:

On espère que la grande distribution va baisser ses prix au motif d’une modification de la loi Galland. C’est être d’une naïveté absolue. On sait maintenant que la concurrence qu’on croyait régulateur du marché capitaliste, est, dans bien des cas, limitée par des ententes. Alors, il est vraisemblable que Leclerc ou Carrefour vanteront quelques produits d’appel. Pour le reste…

On propose que les heures supplémentaires soient exonérées de charges sociales et d’impôts. Une part de la masse salariale (qui n’est pas extensible) échapperont donc: qu’est-ce qui en pâtira: le budget de la Sécurité Sociale qu’il faudra donc renflouer d’autant et le budget de l’état qu’il faudra donc compenser par des hausses d’impôts par ailleurs. Et, de toute façon, toutes les entreprises n’ont pas besoin de faire effectuer des heures complémentaires par leurs salariés.

On en dira autant du « rachat » des heures de RTT. Les entreprises se sont organisées avec la loi sur les 35 heures. Elles ont recruté. Pour le coup, il n’est pas forcément nécessaire que les salariés fassent plus d’heures.
On propose également que les salariés puissent retirer sans pénalités l’argent placé au titre de l’intéressement. Or, on sait bien que ces magots sont fréquemment constitués pour la retraite: comment peut-on avoir deux discours contradictoires en incitant les Français à la constitution d’un capital pour leurs vieux jours, et, en même temps, favoriser le contraire pour des mesures conjoncturelles ?

Au final, voici un dispositif incantatoire, de l’ordre du gri-gri ou des amulettes. Si ceux qui nous gouvernent ne s’en rendent pas compte, c’est qu’ils sont franchement nuls. Ou alors c’est qu’ils nous prennent pour des cons. Et j’ai bien envie de pencher sur cette seconde hypothèse. L’ennui pour eux est que nous ne sommes pas aussi cons qu’ils l’espèrent et que tout cela finira par leur péter à la gueule.

On dira ce qu’on voudra du dernier gouvernement de gauche que nous ayons connus. Malgré ses défauts, je ne crois pas que Jospin nous ait jamais pris pour des cons !

Image: www.bonvote.com

Mais pourquoi France Télécom refuse-t-elle de communiquer ?

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Cela peut arriver sans qu’on en fasse forcément une maladie. Votre accès Internet tombe en panne. Même le fournisseur au nom d’agrume peut commettre une bévue. Ou des composants peuvent tomber en panne. C’est comme la fourniture d’électricité.

Il m’est arrivé, il n’y a pas si longtemps, de tomber en panne EDF. En triphasé, une des phases n’était pas alimentée. J’ai téléphoné au numéro porté sur ma facture. Je suis tombé sur une plate-forme. Ma réclamation a été prise en compte et transmise au service de dépannage local. Un peu plus de deux heures plus tard, un agent était sur place et faisait le nécessaire.

Quand je suis tombé en panne d’Internet, il en est allé tout autrement. Je suis tombé sur une plateforme située vraisemblablement au Maroc, vu l’accent de tous les opérateurs que j’ai pu y entendre. Là, ma réclamation n’a pas été prise en compte. Pas de numéro de « ticket » d’incident. Juste un opérateur peu compétent qui voulait absolument que je suive une procédure pour LiveBox, alors que j’ai un modem-routeur. D’ailleurs, cet appareil me renseignait parfaitement sur la nature de l’incident que j’étais capable de décrire en termes techniques à un interlocuteur qui n’en comprenait pas la moitié. J’ai eu l’impression d’avoir à faire à un gardien du temple dont la seule mission était de protéger je ne sais quoi ou je ne sais qui. La solution qu’il m’a donné n’était pas efficace. J’ai quand même effectué par acquis de conscience ce qu’il m’avait indiqué. Et cela m’a coûté 20 euros pour rien.

On pourrait alors avoir envie de téléphoner et re-téléphoner pour suivre l’avancement de son dossier. Mais cela coûte 0,33€ la minute. Cela n’a l’air de rien, mais c’est quand même 20 euros de l’heure. Sachant que le type est payé au lance-pierre dans un pays africain, je paye son salaire et davantage. Sachant qu’un appel, avec tout ce qu’on vous demande, redemande et re-redemande dure au moins 20 minutes, l’occupation peut finir par devenir très onéreuse.

Quand, au bout de 10 jours, vous constatez que rien ne change, il vous prend envie de saisir une instance. Alors on appelle le 1014, lequel est gratuit, et l’on tombe sur une autre plateforme. Là, selon la personne sur laquelle vous tombez, on prend plus ou moins soin de votre problème. Mais, de toute façon, les braves gens n’y peuvent rien. Et si vous demandez le numéro de fax ou de téléphone de la direction régionale dont vous dépendez pour introduire un recours, on vous répond froidement qu’il n’y a pas de téléphone, qu’il faut écrire, ce qui, avec la vitesse à laquelle le courrier est acheminé par la poste, puis ouvert, puis classé par les personnages qu’on imagine, ne risque pas de faire hâter votre réclamation. En clair, les seules personnes qui sont habilitées à m’écouter ne peuvent rien, mais rien de rien. Quant à celles qui détiennent l’information ou le savoir, on vous empêche de les joindre.

Mais le pire est encore à découvrir. Car mon petit doigt m’a informé. C’est que pendant tout ce temps, où vous avez dépensé vos euros, votre salive et votre patience à attendre des opérateurs pour lesquels le délai d’attente est de 3 (ou 5 ou 8 ou 10) qui vous interrogent et vous font répéter cent fois la même histoire, rien n’a été fait.

Mon petit doigt m’a dit que pour une panne survenue le 23 novembre et signalée le jour même, ce n’est que le 4 décembre qu’elle a fait l’objet d’un dossier (n° 45 17 792, selon mon petit doigt). Mais, il ne me sera pas possible de suivre l’évolution de mon dossier. Secret d’agrume m’oblige à attendre encore et encore.

Pourquoi est-ce que j’en veux à Sarkozy

sarkodoigt.1196942645.jpgPourquoi est-ce que j’en veux tant à Sarkozy, me demande un lecteur ?

Voilà une véritable question. Car il est vrai que cet homme déclenche chez moi une aversion comme aucun Président de la République n’en a provoqué. De Gaulle était ce qu’il était et, malgré tout ce qui pouvait être dit à son encontre, il avait son aura. Et puis, de Gaulle était cultivé. Qu’on ait aimé ou non le personnage, ses discours reflétaient une excellente connaissance de la langue française. Et ses écrits sont, s’il en fallait un autre, en sont également témoignage. Pompidou était aussi fort cultivé. On n’est pas impunément normalien et l’auteur d’une très belle anthologie de la langue française. Sans compter son érudition dans le domaine de l’art. Giscard n’était pas mal non plus. Quant à Mitterrand, il n’est pas besoin d’en donner des exemples. Comme Chirac. Sous ses côtés buveur de bière et mangeur de tète de veau.

Mais, pour Sarkozy, on ne voit pas poindre le moindre petit morceau. Il s’exprime bien, mais on s’aperçoit vite que son vocabulaire n’est pas très recherché. Et son goût pour l’exhibitionnisme « people », comme l’on dit, n’est pas le meilleur. Au passage, et c’est conséquence, la mise en avant de sa femme dans son premier ministère et tous les avatars qui ont suivi font plutôt théâtre de boulevard que Comédie Française.

Et puis, il lui manque de la « hauteur ». On s’attend à ce que le premier magistrat ne s’occupe pas des questions mineures (de minimis non curat praetor). Alors, son goût prononcé pour l’empathie et la consolation des victimes fait un peu bonnes oeuvres. Surtout qu’il ne se prive pas de s’approprier le mérite comme dans l’affaire dite des « infirmières bulgares ».

A cause de cela, et de bien d’autres choses encore, le personnage m’apparaît comme profondément démagogique. Je le sens aussi arriviste, âpre au gain et, pour tout dire vulgaire. Et comme personne n’a oublié qu’il est capable de trahir…

Fraude dans le train: l’exemple vient d’en haut

photolacroix02.1196688347.jpgCe matin, je voyageais dans un TER en compagnie de mon père âgé de 86 ans. Survint une brigade de contrôleurs qui contrôla et qui, à l’occasion de cette activité aligna nombre de voyageurs (au moins un sur deux n’était pas en règle). Et ce cher homme de se scandaliser de cette attitude incivile. Il me fallut lui faire remarquer que l’exemple de l’incivilité venait bien d’en haut: que les hommes politiques qui nous gouvernent et que les grands patrons qui nous asservissent et que la grande distribution qui nous pille notre porte monnaie, dans un nombre significatif de cas, ne montrent guère l’exemple. Il me semble donc bien malheureux de se scandaliser de la paille, comme dirait l’autre, alors que certaines poutres sont bien volumineuses.

Dans un monde où l’enrichissement sans cause, au détriment des emplois et de la société, devient si commun et relève du grand banditisme, il n’est guère légitime de s’offusquer du jeune un peu désargenté qui cherche à économiser les 10 euros de son billet de train.