Archive dans 20 septembre 2007

Un fonctionnaire sur deux ne sera pas remplacé: le serais-je ? ou l’angoisse du fonctionnaire avant sa retraite.

sarkolene.1190324389.jpgJe dois l’avouer: je suis fonctionnaire. je dois aussi dire que j’ai largement dépassé les 60 ans et que je suis toujours en activité. Je songe à partir, à prendre ma « retraite », comme l’on dit, quoique je n’y aspire pas trop. J’ai la chance d’avoir un métier relativement facile.
Mais maintenant, me voici pris d’un angoisse terrible. Serais-je ou ne serai-je pas remplacé. D’un certain point de vue, ne pas être remplacé, c’est donc, en quelque sorte être irremplaçable. Voilà qui est bien flatteur. Mais d’un autre côté, ne pas être remplace peut vouloir dire que tout le travail effectué ne servait pas à grand chose et qu’on ne se bilera pas trop de votre départ.
Mon Dieu ! Quelle terrible angoisse. Alors je me dis que je vais rester.Tant pis pour tous ceux qui lorgnent sur ma place. De toute façon, il y a une chance sur deux.
Ceci me conduit à faire une autre proposition: si on ne remplaçait qu’un sénateur sur deux ? Ou qu’un député sur deux ? On fera de drôles d’économies ! Pour le Sarkozy qui court partout à tel point qu’on croit qu’il se dédouble, ce serait utile. Imaginons qu’on n’ait plus qu’un demi Sarkozy, coupé dans le sens de la longueur.. On pourrait faire un mutant en y associant une demi Ségolène. Vous vous imaginez le truc. L’hémisphère droit c’est Nicolas, l’hémisphère gauche, c’est Ségolène. Le deux hémisphère qui se causent sans arrêt. L’hémisphère gauche qui dit au droit: « Arrêtes de dire n’importe quoi sans réfléchir. »
C’est peut-être une bonne idée.

Lionel, tu es vraiment dégueulasse !

jospin.1190233597.jpgSi j’en crois les analyses publiées par la presse, je crois bien que tu as disjoncté, ancien camarade.

Qu’est-ce qui t’as pris ? C’est quoi ce fiel, ce venin ? Comment peux-tu écrire de telles choses contre celle qui a été désignée et bien désignée par les militants du Parti Socialiste. Et qu’as-tu fait, au lieu de te donner corps et âme pour assister et aider la candidate ? Où as-tu mis ton sens de la démocratie ? Tu as fait la fine bouche, laissant gicler quelques jets de ta chique critique au coin de ta bouche en cul de poule.

Quand tu étais au pouvoir, je t’avais crû intègre. Quelle déconvenue. A la rigueur, je peux comprendre l’amertume de Dominique Strauss Kahn et de Laurent Fabius. Ils étaient candidats. Ils n’ont pas été choisi. Ils peuvent être déçus. Mais toi ? Tu ne vas sans doute pas essayer de me faire croire que tu espérais revenir aux affaires ? Alors tu es resté là à faire la bouche fine, le faux-cul, avec ton soutien du bout des lèvres.

Et voilà que tu récidives. Si j’en crois la presse, tu as écrit un bouquin pour flinguer de nouveau Ségolène Royal. Et si tu avais de bonnes raisons de la trouver imparfaite, pourquoi ne t’es-tu pas consacré à l’aider à l’époque sans arrière pensée. Mais non. Au fond, tu rêvais qu’elle perde. Et elle a perdu. Ne crois pas que tu n’y es pas pour quelque chose. Faut-il que je retrouve les déclarations pisseuses que tu as faites ? Ou les non-déclarations. Et voici que tu reproches à Ségolène Royal de ne s’être pas assez appuyée sur ton bilan ! Le problème est que, même si ton bilan est méritoire, tu l’as présenté d’une manière tellement sinistre qu’il a fait fuir tout le monde. Tu n’as pas compté ? Combien de gens de gauche n’ont pas voté pour toi ? Et ce n’est pas de la faute à Christiane Taubira ou à Pierre ou Paul, tu sais.

Et quelle légitimité estimes-tu avoir? Elle, au moins, elle est venue au second tour de l’élection. Tu as oublié ton score et le désastreux quinquennat qui a suivi. Si tu avais été assez chaleureux et convainquant pour battre Jacques Chirac, la question de Sarkozy ne serait pas posée.

Sarkozy, les fonctionnaires ou la démagogie érigée en système de communication

 

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Que sait Sarkozy de la réalité des fonctionnaires ? Que sait-il de la réalité du travail des serviteurs de l’état ? Sait-il pourquoi cette apparence d’improductivité ?

Depuis des années, la fonction publique a beaucoup changé. Le temps des « ronds de cuir » et des faiseurs de cocottes en papier est bien loin. Est-ce à dire que tous les fonctionnaires sont des forçats du travail ? Non. Mais ceci ne veut point dire que tous sont payés à ne rien faire. Depuis des années, le sens du service public a fait son chemin. Et ne nous y trompons pas: le vecteur essentiel fut l’exemple donné par les chefs, eux-mêmes suivant l’exemple des grands chefs et des hauts fonctionnaires. Et sur ce plan, on peut bien certainement convenir que tous les exemples ne sont pas excellents

Je dois dire que je ne connais que très peu de fonctionnaires paresseux ou n’ayant pas le sens de leur mission. Probablement guère plus que dans une très grande entreprise.

Mais, ce qu’il faut surtout affirmer, c’est qu’il y a toutes sortes de catégories de fonctionnaires. Et puis, il y a plusieurs fonctions publiques selon la structure d’apartenance: l’état, les régions, les départements, les communes, les structures inter-communales. Et, d’un autre côté, peut-on considérer de la même façon le personnel soignant ou de service hospitalier, les instituteurs du monde rural, les professeurs de collège des communes de banlieue, les agents de la D.D.E. qui entretiennent les routes et conduisent des chasse-neige, les contrôleurs de la navigation aérienne, les agents de la recherche géologique et minière, les inspecteurs du travail, les inspecteurs vétérinaires, les agents de contrôle de la concurrence et de la consommation, les policiers de la police urbaine, les gendarmes du peloton de haute montagne, les cuisiniers des cantines scolaires, les gardes forestiers, les agents des haras nationaux, les gardiens de musée, les architectes des bâtiments de France, les pilotes de Canadair ? La liste exhaustive serait longue, très longue. La fonction publique c’est des dizaines, peut-être des centaines de métiers très différents.

Cette diversité des métiers impose, pour commencer, un minimum de réflexion et d’analyse dans une approche de recherche d’éventuels gains de productivité: va-t-on ne pas remplacer un instituteur sur deux, un pompier sur deux, une infirmère sur deux, un gendarme sur deux ? Va-t-on diminuer les effectifs de la police de la route ? Des juges ? Des gardiens de prison ?

Et puis, il y a les directives. Qui viennent de haut. Voire de très haut, comme de ceux qui votent des lois, voire des lois contradictoires que les fonctionnaires sont chargés de mettre en oeuvre. Les législations, les réglementations, sont si abondantes que rares sont ceux qui les connaissent intégralement dans leur propre domaine de compétence. Il n’est alors pas étonnant que les agents qui sont au bout de la chaîne et reçoivent des instructions incomplètes ou trop complexes ou inapplicables soient un peu voire très démotivés.

Il existe des recueils entiers de ces incohérences étatiques (il suffit, par exemple, de lire semaine après semaine, Le Canard Enchaîné) dont les fonctionnaires qui les mettent en oeuvre ne sont nullement responsables. Qui est alors responsable ? Pour une part le législateur, pour une part les gouvernements, pour une part les anciens élèves de l’E.N.A.. Mais pas le fonctionnaire de base que j’on rencontre au guichet !

Tout ceci pour conclure qu’il est vain et absurde de parler des fonctionnaires comme s’il s’agissait d’une catégorie unique et uniforme.

Toute analyse globale et sommaire comme vient de la faire ce jeudi 19 septembre 2007, le Président de la République n’est donc que l’expression d’une formidable ignorance et d’une superbe démagogie.

Extraits du discours de François Bayrou au Forum des Démocrates: no comment

bayrou-main-levee.1190155912.jpgExtraits du discours de François Bayrou au Forum des Démocrates
16 septembre 2007


Les signes multipliés au monde de l’argent, au CAC 40, aux milliardaires, à l’univers du Fouquet’s, la « pipolisation » de la société, les vedettes éphémères, la vedettarisation de la politique, la jubilation des hot-dogs avec Bush père, Bush mère, Bush couple, – et que j’ai aimé ce jour-là que Cécilia Sarkozy ait une angine blanche !- et qu’aussitôt rentré on se précipite, toutes affaires cessantes, pour envoyer le ministre des Affaires étrangères en Irak, pour y dire tout haut ce que l’administration américaine pense tout bas, et que le ministre de la Défense vienne et explique sans précaution, sans introduction, que, toutes affaires cessantes, il faut cesser de « chipoter » et qu’il faut dare-dare rentrer dans l’OTAN, tout cela – chacun des gestes, pris individuellement, pourrait être maladresse, hâte de novice, geste improvisé – eh bien tout cela fait un système, et ce système, je le crois, ce n’est pas le choix fondamental, historique, des valeurs de la France.

Je m’arrête un instant sur cette déclaration du ministre de la Défense sur l’OTAN. On peut discuter, on peut réfléchir, à un nouvel équilibre du monde qui construirait un pilier européen de la défense, qui se placerait face aux Etats-Unis et avec eux, à égalité de droits et de devoir. Ce n’est pas un médiocre sujet de réflexion, Philippe Morillon sait ce qu’il en est. Mais que le ministre de la Défense, dans l’exercice de ses fonctions, à l’université d’été de la Défense, présente ces quarante années d’indépendance ombrageuse de notre pays, comme du « chipotage », comme du « barguignage », ces mots péjoratifs, ces mots condescendants, ces mots qu’utilisent les machos qui se moquent des vieilles filles, alors il y a là en effet une rupture avec ce qui a été la grandeur, l’horizon, non pas le rêve, mais l’idéal d’indépendance de la France dans le monde.

Et pour la première fois, avec des grands mots, avec de grandes figures, avec des citations à la pelleteuse de Jaurès, de Clémenceau, avec le pauvre Guy Môquet que l’on met désormais à toutes les sauces, et les moins séantes ! et dont au bout du compte, évidemment, je le dis avec tristesse, la mémoire sera la première à souffrir, parce que l’émotion vraie va mal avec l’overdose, avec tous ces grands mots, avec toutes ces grandes déclarations, en réalité, au-dessous, l’œuvre entreprise, c’est l’alignement de la France sur le modèle qui domine le monde et, ça durera quelques mois encore, sur l’administration qui l’incarne le plus ouvertement !

 

Le modèle où l’on vénère l’argent, non pas l’économie, non pas la création, non pas l’entreprise, mais où l’on propose l’argent comme valeur. La ministre de l’économie l’a dit, naïvement peut-être, sans nuances. Elle a dit : le but du gouvernement, c’est de « réhabiliter l’argent, corollaire du succès… ».

Je pensais qu’il y avait bien des choses à réhabiliter en France : l’effort, l’esprit critique, l’idée de justice, l’esprit démocratique, la séparation des pouvoirs, le respect des citoyens, l’amour de la liberté, mais j’avoue qu’il ne m’était pas venu à l’esprit que le but d’un gouvernement de mon pays pût être de réhabiliter l’argent. J’avais même l’impression qu’il se réhabilite bien tout seul, dans la société où nous vivons !

Au lieu d’aller dans le sens de l’effort, les premières décisions du gouvernement, les premiers votes de la majorité ont été, au contraire, pour distribuer 15 milliards d’euros que la France n’avait pas, aux plus aisés de nos compatriotes. On a aggravé le déficit du pays alors qu’il fallait le réduire, on l’a aggravé toutes affaires cessantes, pour faire selon le mot du ministre des Finances allemand, des cadeaux à une clientèle électorale.

Le président de la République décide de tout, tranche sur tous sujets, le gouvernement a disparu, sauf ceux qu’épisodiquement distingue la faveur qui vient d’en haut, le Premier ministre est ravalé publiquement au rang de « collaborateur » (je crois qu’il l’a mal pris, il a bien fait), les ministres – on nous en avait promis quinze, ils sont plusieurs dizaines, chacun avec leur cabinet et tout leur appareil, et leur incognito. Chacun pour être bien vu du pouvoir, du président ou de sa femme qu’on décrit comme toute-puissante dans l’ombre, se précipite dans un concours de lèche permanent, le cirage de pompes est devenu un sport national dans notre pays. Les journaux économiques les plus sérieux vous expliquent que les grandes décisions qui vont concerner l’avenir économique de la nation et l’Europe ne peuvent être prises que par le président lui-même, et que derrière chaque grande décision, vérifiez, vous verrez dans les articles, il y a un tel qui est « proche », je ne sais pas ce que sont les « proches », il y a un « proche » du président de la République. Et l’absolutisme présidentiel est devenu tel que le secrétaire général de l’UMP s’est cru obligé de faire une très sérieuse déclaration publique pour dire qu’il va falloir très vite que l’on règle en France le statut de l’épouse du chef de l’État « il faut le faire, dit-il, nous sommes en retard, les monarchies ont traité cette question depuis longtemps » ! Il faut que notre pays sorte de cet archaïsme … En quel temps vivons-nous qu’il faille rappeler au premier responsable du parti au pouvoir que précisément, s’il le veut bien, s’il l’accepte, il y a une petite différence, une nuance, c’est que nous ne sommes pas une monarchie, nous sommes une République et nous avons bien l’intention de le rester !

Sarkozy est-il en train de disjoncter ?

sazkozy-fou.1190066863.pngDepuis quelque temps, voici qu’il les accumule:

– Un discours en Afrique qui passe mal.
– Des critiques discutables de la BCE. En tout cas qui ne sont pas reprises par nombre de pays européens.
– Un rafraîchissement des relations avec l’Allemagne et Angela Merkel.
– Un alignement de plus en plus prononcé sur G.W. Bush et un rapprochement annoncé de l’OTAN (rompant ainsi avec des décennies de politique étrangère française).
– Une opinion internationale qui remarque de plus en plus le caracctère « agité » de la politique française qui semble relever davantage du spectacle médiatique que de la sérénité nécessaire.
– etc..

Je voudrais demander à ceux qui ont voté pour lui si c’était bien cela qu’ils souhaitaient ?

« La question humaine », le monde des multinationales et l’idéologie nazie

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Je profite du week-end pour finir de lire tout ce que je n’ai pas lu et je tombe, dans le numéro du Monde daté du 12 septembre sur la page consacrée au film de Nicolas Klotz, « La question humaine« . Ce film, que je n’ai pas vu, proposerait l’hypothèse d’un lien entre les valeurs du monde des multinationales et l’idéologie nazie. Et, au cours de cette lecture, on est bien tenté de dire « mais c’est bien sûr! ». Particulièrement intéressante, cette interview dans laquelle Elisabeth Perceval déclare à propos des étudiants d’HEC ou de l’Essec qui ont joué leurs propres rôles dans le film: « C’était frappant de voir à quel point ils comprenaient le film de l’intérieur: ces jeunes gens se considèrent eux-mêmes comme des guerriers, des tueurs, et ont tout à fait conscience de servir une logique de productivité et de profit exponentiels, où les plus faibles sont impitoyablement éliminés. » On comprend bien comment les conditions sont réunies pour que l’inhumain monde de l’entreprise puisse basculer.

Journée du patrimoine: Sarkozy ouvre son bureau

bureau-president.1189948434.jpgOn peut visiter le bureau du Président de la République. Mais on ne pourra pas ouvrir les placards car il y a des cadavres dedans notamment ceux de MM. Chirac et de Villepin. Il y aussi son bureau des pleurs où il reçoit toutes les victimes de toutes nature, mais on ignore si c’est le même.

Il aurait parcouru la file d’attente, saluant les uns, serrant des mains, disant même quelques mots à d’autres. Tout ceci est tout à fait remarquable, car, s’il est bien une fonction essentielle pour un Président de la République Française, c’est bien de faire visiter son bureau. Peut-être est-ce une manière de regretter de n’avoir pas été invité à la Fête de l’Huma.

Apparemment, les visiteurs font la queue pour voir ce lieu Que voulez-vous, les goûts et les couleurs…

Fillon, les glandes !

fillon-sarko.1189532112.jpgJe ne sais pas, mais je crois que si j’étais l’actuel Premier Ministre, je crois que je me cacherais sous terre. Voici que le Chef du Gouvernement attend le « signal » du Président de la république pour s’occuper de la question des régimes spéciaux de retraite. Il est là et il attend, le bon toutou:
– Puis-je, maître
– Non, mon petit, tu attends mon signal.
– Mais pourquoi attendre ?
– Parce que tel est mon bon plaisir. Tu n’as donc pas encore comprispilori.1189532323.jpg. Ici, le chef omniprésent et omnipotent, c’est moi. Toi, tu es là parce que la constitution dit qu’il doit y avoir un Premier Ministre, mais au fond… je pourrais aussi bien me passer de toi.
– Mais à quoi sers-je, alors ?
– Honnêtement, à pas grand chose. Si, à en prendre plein la gueule parce que j’aurais fait une connerie, ce qui finira bien par arriver.
– Et alors ?
– Et alors ? C’est toi qui prendra. Tu es mon fusible. Mon valet fusible. Mon féal fusible. Tu es juste là à attendre ton pilori.

La réforme des régimes spéciaux

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Disons-le tout net: il n’est pas normal qu’un agent de la SNCF touche une retraite à taux plein à 55, voire 50 ans. Mais soyons tout aussi net: c’est bien la lâcheté des gouvernements en place depuis diablement longtemps qui a conduit à cette aberration. Lorsque la traction électrique est apparue, on aurait pu, aussitôt, faire la part entre les mécaniciens vapeur et les autres. Etc, etc… Les exemples sont légions des bureaucrates des charbonnages traités à peine moins bien que les mineurs de fond.
Il est vrai que cette lâcheté tient aussi au fait qu’on a laissé perdurer pendant longtemps une inégalité de rémunérations qui justifiait sécurité de l’emploi et retraite précoce, au lieu de faire les choses proprement. C’est ainsi: la lâcheté engendre la lâcheté, l’incurie engendre l’incurie, le clientélisme engendre la connerie et la connerie engendre la connerie.
Et comme ceux qui nous gouvernent depuis quelques temps n’ont pas l’habitude de faire dans la dentelle, il vont faire du violent, et alors qu’il faudrait doucement chevaucher sur la légitimité de la justice sociale, ils vont s’acharner sur l’avantage illégitime. De cette façon, ils vont culpabiliser. et des gens culpabilisés deviennent vite peu ouverts au dialogue.
sans compter qu’un certain nombre de gens (dont je suis) ne manqueraient pas de se réjouir si Sarko se croûtait sur ce sujet.