Catégorie dans 01-Un monde plein de trous

Le viol de l’hôtel Metropol

 

Ce matin-là, le Nabab s’était réveillé assez tard. La soirée, et même la nuit, s’était révélée longue. Il aurait pu partir plus tôt, après les discours et quelques flûtes de champagne, mais il avait fait une découverte extraordinaire. Etait présente une femme de toute beauté. Une attachée culturelle de l’ambassade de Pologne, ou quelque chose conne ça. En la voyant, il eut, malgré ses 62 ans passés, une fulgurante érection. D’ordinaire, les érections mettaient un peu plus de temps à venir. Mais là, le dieu Priape s’était mis de la partie. Le tout était alors de faire connaissance et de l’acheminer vers la sortie, puis vers la confortable voiture de fonction, puis vers la chambre. Chacune de ces étapes prit un temps infini. On avait beau être le Nabab, ces pouliches se faisaient souvent prier

.Ce n’était pourtant pas une jeune femme. Elle avait bien la cinquantaine passée. Mais rien, pour autant qu’on puisse en juger dans sa robe, ne témoignait de l’âge. Un corps bien modelé. Pas un de ces sacs d’os qui fréquentent les soirées culturelles, ni ces culs de vache des femmes d’ambassadeurs. Et des seins ! Mon Dieu, quels seins ! A faire jaillir du soutien-gorge comme une fontaine de jouvence. Le Nabab imaginait toutes les choses qui allaient se produire et il était tellement excité qu’il faillit faire une carte de France dans son slip. Mais il se reprit vite. Patience. Rares étaient celles qui se refusaient au Nabab. On ne se refuse pas à un homme qui occupe une telle position. Les plus résistantes étaient les femmes de ménage des hôtels, parce qu’elles ne savaient pas qui il était. Là, il fallait forcer la femelle. Et quand ça allait au cri, on pouvait toujours arranger cela avec un bon paquet de dollars. Parfois quelques centaines de dollars suffisaient. Parfois mille ou deux mille.

La femme finit par sortir, accepta de monter dans la voiture et déclara simplement :

– C’est gentil de me raccompagner.

Et elle indiqua son adresse au chauffeur.

Vexé par cet échec, le Nabab avait mal dormi. Il était tard quand il demanda son petit déjeuner. Puis il sonna pour qu’on débarrasse et s’enferma dans la salle de bains

Il sortit tout nu et se trouva face à face avec une grande femme noire qui le vit avec effroi. Elle mit ses mains sur ses yeux tout en s’excusant profondément d’être entrée croyant la chambre inoccupée. Si le client se plaignait, elle serait sans doute mise à la porte. Elle fit quelques pas pour sortir, mais le Nabab fut plus rapide et verrouilla la porte.

Il se retourna vers elle :

– Ce n’est pas grave, vous savez. Et puis, vous êtes belle et vous avez de beaux seins, déclara-t-il.

Et, joignant le geste à ses paroles, il posa vivement les mains sur la poitrine de la jeune femme et de mit à la malaxer. C’est vrai qu’elle avait deux beaux seins qui allaient et venaient sous la blouse, tenus par un soutien-gorge souple et bien galbé.

Le Nabab sentit son envie naître du côté de son bas-ventre. La proie était tentante, très gênée et très intimidée. Il la prit et tenta de l’amener contre lui. Elle résista, les bras en avant. Il sentait qu’elle lui griffait la poitrine, ce qui augmenta la tension. Il passa sont bras gauche derrière ses épaules et, de sa main droite de prendre le bas de sa blouse pour la remonter vers le haut.

Elle ne criait pas vraiment, comme si elle avait peur qu’on entende ses cris. Elle mit à avoir peur. Peur de l’homme et peur d’être renvoyée. Non, pas vraiment une peur. Quelque chose de plus profond qui venait de son ventre. Une angoisse terrible. Devait-elle subir et être humiliée pour le restant de sa vie ? Devait-elle hurler pour être découverte dans sa honte et peut être renvoyée.

Terrible angoisse. On lui avait souvent répété de ne pas être seule dans une chambre avec un client. Là, elle n’était entrée que parce que le garçon d’étage qui emmenait les restes du petit déjeuner, lui avait dit qu’il n’y avait personne. Elle avait commis une faute… et lui qui était tout nu.

Elle n’avait pas osé résister furieusement. C’était déjà arrivé, ces caresses furtives. Et si on apprenait qu’elle avait mécontenté le Nabab, que lui arriverait-il ? Mais l’instant suivant, elle sentit qu’elle ne pourrait pas laisser faire. L’homme voulait beaucoup plus que des caresses. Il avait réussi à remonter sa blouse avec la main droite pour fourrer sa main gauche dessous.

Un cri lui échappa, puis elle se rappela que, de toute façon, ça ne servait à rien de crier. Dans cette catégorie d’hôtel, les suites sont parfaitement isolées. Elle se mit alors à repousser furieusement l’homme, le griffant au passage de ses ongles. Mais c’était vain. Elle s’épuisait. Elle perdit pied. L’homme en profita pour peser sur ses épaules et la forcer à s’agenouiller devant lui.

Alors elle découvrit le sexe tendu et dur à la hauteur de ses yeux. Elle fut alors prise d’une panique intense et se mit à lutter de façon désordonnée et, au final, peu utile. Il était plus fort qu’elle.

Ce ne fut pas long. D’une poussée de ses reins, l’homme enfonça son membre dans la bouche de la femme, en même temps qu’il la prenait par les cheveux pour serrer sa tête contre son corps. Elle sentit la chose s’enfoncer très profondément, jusqu’au fond de sa gorge, ce qui lui donna une nausée. Puis la chose se retira un peu, puis s’enfonça de nouveau. Trois ou quatre fois, profondément pendant que des larmes coulaient de ses joues. Elle se disait qu’elle pourrait mordre ou se débattre davantage. La peur l’envahit encore plus. C’était certain. Elle allait perdre son travail.

Le Nabab était si excité qu’il n’eut pas à attendre pour éjaculer.

Tout à coup, la jeune femme sentit sa bouche se remplir d’un liquide tiède et visqueux. La chose se retira, puis entra encore, ajoutant encore un peu de liquide dans les dents, puis elle sortit enfin. Elle cracha tout ce qu’elle put sur la moquette en même temps qu’elle partait d’un terrible sanglot, comme un feulement qui lui venait du plus profond d’elle-même. Elle resta là, à genoux, humiliée, défaite et inondée de larmes. Elle aurait voulu s’enfuir, mais la porte était verrouillée. Elle cracha encore et fut prise d’une autre nausée par dégoût.

Elle resta là, sans bouger, en larmes, juste secouée de sanglots, sans savoir quoi faire. Le Nabab s’habilla très rapidement, fourra quelques effets dans sa valise et partit, laissant la porte ouverte. Il ne lui dit pas un mot.

La femme violée se traina alors jusqu’au couloir. Arrivée là, elle prit conscience de la terrible humiliation qu’on lui avait infligée et qu’elle ne pourrait raconter à personne sans avoir honte. Elle tenta alors de se remettre debout, mais elle était sans forces. Elle cracha encore. Elle essaya de se faire vomir. En vain.

La douleur était trop forte. Elle essaya encore, mais ne put se mettre debout. Elle resta là, assise sur le sol, salie, violée, prostrée, en pleurs et prises de sanglots.

C’est dans cette position que des collègues de travail la découvrirent quelques minutes plus tard.

Mai 2011 en Espagne

puertadelsol-1.1306018236.jpg Strauss-Kahn fait la une des journaux. A-t-il vraiment fourré sa sale bite entre les dents de la dame. Et pourquoi ne l’a-t-elle pas mordu ? Sortira-t-il de prison ? Dépensera-t-il 200000$ par mois pour se loger ? Et trois plus en avocats ?

Pendant que Strauss-Kahn claque des millions de dollars, le peuple espagnol manifeste sur la Puerta del Sol et sur toutes les grandes places du pays.

Il est temps de tourner nos yeux vers l’Espagne gouvernée par un Parti Socialiste aussi gélatineux que le parti français. Le peuple espagnol nous montre le chemin qui ne sera pas celui de la pauvreté et du chômage pendant que les banques, les multinationales, les directeurs à retraite chapeau et bonus, se gobergent, se vautrent dans le fric, comme DSK le fait avec tout son pognon.

L’exemple vient de Madrid ou de Barcelone.

Qu’est-ce qu’on attend pour s’installer Place de la Concorde ?

Le problème de la surpopulation carcérale réglé par DSK

prisondoree.1305925784.jpg Voici qu’enfin le problème de la surpopulation carcérale va être résolu grâce à l’exemple de Dominique Strauss-Kahn. Le principe est très simple : le prisonnier paye lui-même le loyer de sa prison. Il paye aussi son ou ses gardiens. Il paye l’installation de caméras de surveillance. Il paye sa bouffe, son dentifrice, sa lessive et tutti quanti. Pour la bonne forme, il portera un bracelet de surveillance.

Naturellement, les pauvres n’auront pas les moyens de s’offrir une telle installation. Les pauvres devront donc travailler pour financer leur incarcération. Mais, malgré tout, leurs moyens resteront limités. On suggère donc des solutions collectives et moins onéreuses. Heureusement, nos anciens nous ont montré le chemin :

Un certain nombre sera condamné à mort et exécuté dès la sortie du tribunal. Enfin, on pourra aussi réhabiliter des solutions abandonnées telles que camp de travail ou le goulag ou les bagnes de Toulon ou Cayenne.

Merci, Monsieur Strauss-Kahn

Une femme mutilée pour avoir quitté son mari

Voilà une photo que je ne parviens pas à publier, tellement elle est bouleversante:

« La photographe sud-africaine Jodi Bieber a remporté le World Press Photo Award 2010 pour le portrait d’une Afghane défigurée parce qu’elle avait quitté la maison de son époux, ont annoncé, vendredi 11 février à Amsterdam, les organisateurs du concours de photojournalisme. Le photographe David Burnett, président du jury, explique pourquoi cette photo a été choisie.

A un moment, tous les membres du jury se sont arrêtés sur la même photo, celle prise par Jodi Bieber. Il y a une impuissance et une dignité très forte dans le regard de cette jeune femme qui nous a tous profondément touchés. C’est une photo qui est très difficile à voir.

A l’âge de 14 ans, cette jeune femme, Bibi Aisha, a été mariée par sa famille à un taliban. Après quatre années de maltraitance par son mari, elle décide de fuir sa maison, ce que la « loi » talibane ne permet pas car les femmes ne peuvent pas avoir leur propre opinion.

Quelqu’un de sa propre famille est alors venu lui couper les oreilles et le nez en représailles. Elle a été abandonnée, grièvement blessée,  avant de réussir à trouver à Kaboul un refuge pour femmes maltraitées.

L’objectif de Jodi Bieber lorsqu’elle a photographié Bibi Aisha était de montrer ce qui se passerait en Afghanistan si on laissait le pouvoir aux talibans là où ils sont en position de force. Ce qui a été gagné pour les femmes depuis huit ou neuf ans serait perdu.

 Voir la photo.

 

Les amis de DSK écœurés… par l’acharnement médiatique

Le Monde rapporte des propos tenus sur des stations de radio par Bernard Henri-Levy et Jacques Lang qui se disent écœurés par « l’acharnement médiatique » dont DSK serait victime.

Ben voyons !

C’est si peu d’imposer une fellation à une femme de chambre. Pour ces gens-là, il n’y a rien que d’ordinaire. C’est usuel d’imposer des fellations aux personnes qui sont à votre service. Ce n’est vraiment pas grave. Surtout quand on est directeur du FMI et candidat aux élections présidentielles, en France. Peut-être, effectivement, n’est-ce pas si rare ? On compte sur sa position pour faire taire l’intéressée. Voire sur un paquet de dollars… ou d’euros.

D’ailleurs, quand on est un personnage connu, on n’a que faire des lois. Voyons ! Les lois c’est juste pour les femmes de chambre qu’on oblige à faire des pipes.

Les universitaires brutalisés

D’aucuns se félicitent de l’autonomie des Universités sans se rendre compte que derrière cette notion de façade, inégalement applicable et inappliquée, se cache une entreprise inventée par esprit de système par des gens qui stigmatisent la recherche française en oubliant que le rapport entre sa production et les fonds qui y sont affectés est l’un de meilleurs du monde. Bien supérieur au « modèle » américain à coût égal. Mais cela, les dogmatiques théoriciens du moment ne le savent pas.

Ces grands prêtres plus volontiers issus d’HEC que de Normale Sup pour qui l’humanisme est un déchet ont décidé d’installer « l’excellence ». Ainsi y aura-t-il des « Labex » (laboratoires d’excellence), des « Equipex » (équipes de recherche d’excellence), des « Idex » (initiatives d’excellence), etc., etc..

Et voici donc que les universités, ou plutôt les PRES, les « Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur » (que d’acronymes, que de jargon !), ont été appelés récemment à concourir pour les Labex, projets jugés par des spécialistes internationaux. Le résultat fit stupéfiant : des régions entières furent scotomisées au point qu’une deuxième campagne motivée, elle, par la basse politique, est prévue pour rééquilibrer cela.

Il y eut concours aussi pour les Idex qui étaient destinés à faire émerger entre 5 et 10 pôles d’excellence, susceptibles de concurrencer Harvard, Princeton ou Cambridge, comme si on pouvait décider cela en quelques mois…

Concurrence, compétition sont désormais les moteurs de la recherche française. C’est clair, c’est dit : « Valérie Pécresse a vivement félicité les acteurs du rapprochement des établissements au sein d’un PRES pour leur travail et leur engagement dans cette démarche commune, nécessaire à l’heure de la compétition mondiale de la connaissance » (communiqué de Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, 9 février 2010, dans lequel le mot « qualité » n’apparaît pas une seule fois [1]).

Pour concourir, des centaines d’enseignants-chercheurs ont passé de nombreuses heures à rédiger des projets, à participer à des réunions de concertation et de négociation, à rédiger de nouveau des projets amendés, à participer de nouveau à des réunions, au détriment de leur activité de recherche et d’enseignement. Temps et argent gâché. Pire encore, certaines universités ont fait appel à des sociétés de communication pour emballer tous ces projets dans des bas de soie en prenant bien soin de mettre en avant des thèmes à la mode, ou en fabriquant, par exemple, au forceps, une façon de pluridisciplinarité par concaténation, parce que c’est bien vu par les temps qui courent… Encore de l’argent gaspillé.

Au final, les projets ne sont ni bons, ni mauvais. Certains sont quand même tirés par la perruque qui se décollera vite. Tant pis. L’important c’est d’être d’excellence, mais surtout, surtout, d’avoir de l’argent. Car, évidemment, derrière tout cela, il y a l’argent !

Du volcan de l’excellence jaillit la lave de l’excellence qui s’écoule ici ou là, de façon parfois inattendue. Des disciplines politiquement vilaines, comme la psychologie ou la sociologie ou les sciences de l’éducation, sont rarement retenues dans les projets, et encore rarement en tant que telles. Les problèmes de société ne relèvent pas de l’excellence. Plus grave encore, le fleuve en fusion s’écoule partout, épargnant certaines structures et en cramant d’autres. Certaines équipes de recherche et d’enseignement sont proprement reléguées au-delà de l’Achéron. Et dans les équipes, il y a des hommes et des femmes de valeur qui se sentiront dévalorisés et qui seront sanctionnés dans leur travail comme dans leur carrière et leur rémunération.

Le management est désormais irrésistiblement tendu vers des objectifs qui ne sont pas forcément ceux de l’enseignement et de la recherche et dont les méthodes ne sont absolument pas évaluées en termes de fonctionnement managérial. Dès lors devient perceptible cette organisation du travail ne visant que des objectifs compétitifs et exogènes, à côté desquels les bonnes pratiques que la Psychologie du Travail et des Organisations ont mis en valeur ces dernières décennies sont oubliées ou inconnues des acteurs de ce puissant bouleversement : la course à la recherche d’excellence se fait en piétinant les connaissances issues de la recherche en Sciences Humaines.

La similitude avec ces entreprises mortifères qui ont collectionné les pendaisons, les immolations et les défenestrations éclate devant nos yeux. Bientôt, l’Université Autonome et Compétitive comptera ses premiers suicides.

Les responsables ne pourront pas dire qu’ils n’ont pas été prévenus.

(1):http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid50540/200-millions-d-euros-pour-le-pres-universite-paris-cite.html

Publié dans les Chroniques des Abonnés du Monde . (13.05.2011)

DSK la bite à l’air

soubrette.1305453530.jpgJ’ai tendance à penser que, même s’il y a eu provocation pour lui tendre un piège, Dominique Strauss-Kahn a tenté quelque chose. D’ailleurs, s’il a oublié son téléphone mobile pour aller dare-dare prendre son avion, il ne devait pas se sentir trop bien.

Mais, de toute façon, DSK appartient à cette catégorie d’hommes publics qui croient que les règles ordinaires qui régissent la vie des citoyens ordinaires, ne s’appliquent pas à leur personne. Ils sont nombreux, dans ce cas, que le pouvoir rend complètement cinglé et que se croient tout permis parce qu’ils n’imaginent pas pouvoir être sanctionnés. Quand cela arrive, on indemnise discrètement la victime. Dans le cas présent, il est possible que la femme de chambre se croie Monika Lewinski pour toucher un paquet de fric. S’il s’agit, en l’occurrence, d’une provocation, le fait que l’homme nu sortant de sa salle de bains n’ait pas eu assez de discernement pour ne pas résister à la tentation, prouve qu’il ne pouvait en aucun cas être président de la république.

Au fond, Sarkozy a bien fait d’épouser Carla. On peut imaginer que cette personne présente assez de charmes pour lui éviter l’envie d’aller chasser ailleurs. Parce que, après Pompidou, les présidents français avaient tendance à ne pas dormir dans le lit conjugal.

Et, malheur à DSK, ceci s’est passé aux Etats Unis. C’est un pays où l’on ne badine pas avec l’amour. Les flics de New-York adorent enchrister les directeurs du FMI. C’est tout de même mieux qu’un black de Brooklyn.

Didier Lombard sauvé du chomedu !

Le pauvre Didier Lombard ! On l’avait mis un peu sur la touche à France Télécom  Il est vrai qu’il avait impulsé des méthodes de management étonnantes. Même un étudiant débutant en Psychologie du Travail les aurait trouvé stupides  Elles allaient tellement à l’encontre de tout ce que la recherche nous avait appris.

Ce qui n’empêchait pas ce Didier Lombard d’être toujours membre de quelques conseils d’administration au titre de quoi il palpait de bond jetons de présence. Ce qui ne troublait personne, y compris ceux qui siégeaient à la droite et à la gauche de celui qui est probablement à l’origine de quelques poignées de suicides.

Il était membre du conseil de surveillance de STMicro, il en devient président. STMicro sera bien surveillé. Et le Lombard va palper plus.

La théorie de la bande de requins qui gouvernent l’économie française trouve ici, une fois encore, son application. Ils s’entrenomment entre eux dans les conseils de ceci et de cela Comment disait l’autre : « Les copains et les coquins ! ». Ma foi !

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Il a pourtant pas l’air d’un assassin. On remarquera sa Légion d’Honneur à sa boutonnière

Gauche : nous ne voterons pas pour DSK !

C’est décidé. Nous sommes quelques uns et peut-être beaucoup qui avons décidé de ne pas voter pour DSK. Et nous avons décidé  aussi, de ne pas nous laisser intimider par le discours culpabilisateur annonçant un deuxième tour entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy.

Pour que cela n’arrive pas, le Parti socialiste n’a qu’à présenter un candidat où une candidate pour lequel la gauche pourra voter, c’est-à-dire un candidat de gauche qui parle de sujets de gauche au peuple de gauche. Comment le directeur du FMI pourrait-il être celui-là ? En proposant un candidat socialiste de centre-droit, le Parti Socialiste se tire une balle dans la tête. D’ailleurs, il a l’habitude. On attendait Jospin et on a eu Le Pen. Comment les socialistes ont-ils pu laisser Jospin s’enferrer comme il l’a fait ? On attendait Ségolène, on la disait gagnante à 54% et au final, elle a perdu. Elle a perdu parce que ceux-là même qui se haussent du col aujourd’hui pour venir sur le devant de la scène, avaient chié dans ses bottes.

Voilà quatre ans que Sarkozy sévit. Peut-on imaginer que Ségolène eût fait pire à sa place ?

Le Parti Socialiste va perdre de nouveau parce qu’il produit un discours inaudible pour les électeurs. Ecoutez Marine, un peu ! Elle sait quoi dire aux petites gens. Ah, Marine ! Il est temps de cesser de traiter le Front National comme une couche de bébé pleine de diarrhée. Marine Le Pen doit être combattue sur son programme, et ce ne sera pas facile. Ainsi et curieusement, la position du FN sur la question de l’Europe n’est pas si éloignée de celle du Parti de Gauche. Ce qui est quand même un sacré point de la politique à venir. Et que dire des syndicalistes de la CGT ou de la CFDT qui sont membres du Front National ?

Car le grand sujet est là : quid du capitalisme, du libéralisme, de l’europisme, qui organisent le pillage des richesses du travail vers les fonds de pension américains en garnissant des poches des complices avec de gras bonus ? Car c’est le véritable discours de gauche, celui qui se tient auprès des travailleurs et qui refuse de se placer dans le cadre d’une économie de marché. Dans cette question, il y a une ligne de démarcation qui passe dans le Parti Socialiste, dans les écologistes (Cohn Bendit a vraiment baissé !) et même quelque part dans l’UMP.

C’est ainsi que la vraie gauche s’organise autour d’une pincée de Socialistes, d’un bon nombre d’écologistes (dont les altermondialistes, par exemple), du Parti de Gauche, des communistes et du NPA. La cohérence n’est pas excellente, mais il y a un bon dénominateur commun. C’est là que se trouvent les vraies racines d’un programme de gauche. Exit DSK !

La vraie candidature unificatrice devrait non seulement présenter un Programme Commun négocié avec ses alliés potentiels, mais aussi annoncer l’équipe gouvernementale qui le mettra en œuvre en cas de victoire. C’est-à-dire annoncer qu’Eva Joly serait Ministre de la Justice, par exemple, et que Mélenchon se verrait confier tel ou tel ministère, etc., etc.. Il ne reste plus qu’à se demander quel candidat socialiste semble le plus capable de négocier à l’avance, un programme et une équipe de vraie gauche. Pour l’heure, on voit au moins qui en serait incapable. DSK est le premier d’entre eux.

 

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Libye : quand on a goûté à la liberté…

Les Libyens  ont goûté à la liberté. Certains sont morts pour elle. Il est inimaginable que la révolution ne réussisse pas, que Kadhafi ne soit pas expulsé, sinon tué et que ses affidés ne soient pas réduits.

Il est urgent de les aider, plus encore. Il serait bon de rappeler à Monsieur Obama qu’il y eut  un certain général La Fayette qui se porta au secours des américains contre les anglais. Et s’il est possible d’éliminer Ben Laden, il ne devrait pas être impossible d’éliminer le malade mental qui maintenait le peuple Libyen sous sa tyrannie. De toute façon, il n’y a plus de retour arrière possible sans d’énormes massacres que l’opinion mondiale ne saurait accepter. Allez, encore un petit effort.