Catégorie dans 01-Un monde plein de trous

Michels Serres et Pollacco décorés de l’Ordre de Guémené

Chaque dimanche, Michel Pollaco nous impose Le sens de l’info. C’est là que Michel Serres délire, flotte et vaticine. Idées creuses. Associations d’idées creuses, sous couleur d’une prétendue philosophie qui ne dépasse pas le niveau des brèves de comptoir échangées par des buveurs bien imbibés.

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

Un euro le kilo de raisin italien. Et le producteur ? Et l’ouvrier agricole ?

Aujourd’hui, chez Auchan, le kilo de raisin italien est vendu un euro. Pour ce prix-là, il n’est même pas mauvais. Naturellement, il y en a des caisses et des caisses qui partent à la vitesse grand « V ».

Parmi tous ces consommateurs heureux qui vont faire ventre de ce raisin bon marché, combien y en aura-t-il qui se seront demandé combien le producteur aura touché pour son kilo de raisins ? Et combien aura été payé l’ouvrier ou l’ouvrière agricole, en mal de chômage, qui aura passé de longues journées, le dos brisé, pour le cueillir ?

Acheter trop bon marché, c’est ruiner nombre d’activités économiques et notamment l’agriculture. Il ne suffit pas de l’alibi d’un peu de commerce équitable dans les pays lointains. L’équité c’est aussi pour les producteurs et les travailleurs des pays européens.

Comment sortir de la crise : faire un dossier de surendettement

Quand un ménage a souscrit plus de crédits qu’il n’en peut rembourser, on l’invite à faire un dossier de surendettement. Ce dossier est présenté à une commission de surendettement. Voici, ci-dessous, à l’intention de Madame Pécresse, les indications qui se trouvent sur le site de la Banque de France :

Une commission de surendettement peut vous aider à rechercher des solutions à votre problème de surendettement. Son secrétariat est assuré par la Banque de France. Il en existe au moins une dans chaque département. La commission de surendettement est un organisme public. Le dépôt d’un dossier de surendettement devant la commission est gratuit. La commission examine d’abord votre dossier pour apprécier si vous êtes ou non en situation de surendettement. Si oui, elle essaie de trouver des solutions pour que vous puissiez rétablir votre situation.

Pécresse et Baroin priant Dieu pour qu’on accepte leur dossier de surendettement

Le couple Sarkozy-Les Français se trouve en situation de divorce et ses dettes ne peuvent pas être remboursées. Madame Pécresse pourra retirer le formulaire à l’adresse suivante :

http://www.banque-france.fr/fr/instit/telechar/services/suren_formulaire.pdf

La commission va étudier le dossier et il est probable qu’elle confirmera le surendettement. En raison de la situation, il est aussi probable qu’elle optera pour un rétablissement personnel, sans liquidation judiciaire. Après validation par le juge, les dettes seront effacées.

Voili, voilou… C’est simple comme tout !

Au fond, ce sera bien fait pour leur gueule, tous ces organismes de crédit avides et qui prêtent sans compter à des clients incapables de gérer leur dette.

Kko ou le site de l’excrément

Sur le site www.kko-appli.com, sous le nom « Espionne tes potes » il serait possible de télécharger une application de géolocalisation des téléphones mobiles.

Il y a aussi une application permettant de faire de son téléphone mobile un « Scanner déshabillant ». Non ! Je ne plaisante pas ! Un scanner déshabillant. On y voit même  une fille en soutien-gorge (ce qui n’est pas si déshabillant que ça).

Naturellement,encore, cela coûte 5 euros par mois, écrit en petit.

Que les auteurs de ce site sachent bien où je pense qu’est leur place: dans la cuvette des WC.

La Zone Euro est une polygamie multiculturelle sans droit au divorce

L’euro a mis la Grèce dans une position probablement incompatible avec ses habitudes économiques et politiques. Pour des raisons diverses, ce pays a toujours été éloigné de la bonne gestion budgétaire. Certaines étaient et sont toujours fâcheuses, comme la corruption, le travail au noir et la dissimulation des revenus. Mais les grecs sont ainsi. Ils ne sont pas vertueux dans ce domaine et l’entrée dans l’euro n’a pas vraiment changé les choses.
Il ne faut pas oublier qu’à l’origine, en 1981, la Grèce n’aurait pas dû entrer dans le marché commun. Son économie n’était nullement à la hauteur. Ce choix fut politique, notamment pour extraire la Grèce du péril de la dictature des colonels et maintenir un régime démocratique.
A l’époque, l’habituelle politique inflationniste se traduisait régulièrement par une dévaluation de la drachme. Avec le serpent monétaire, ceci devint limité. Avec l’Euro, c’est devenu impossible.
Aujourd’hui, ce pays n’a toujours pas modifié sa gouvernance économique. Peut-on le lui reprocher ? Pas nécessairement. Est-ce vraiment possible ? N’y a-t-il pas des blocages culturels, des habitudes bien ancrées dont on ne se défait pas en 30 ans ? Avec l’euro, on imaginait que les finances grecques serait gérées comme dans un pays du Nord de l’Europe (on remarquera, d’ailleurs, au passage, que parmi les pays les plus incertains, se trouvent aussi l’Italie, l’Espagne et le Portugal, pays du sud). Ou alors, on faisait semblant d’y croire, ce qui démontre l’impéritie des gouvernants d’alors. Toujours est-il qu’il n’est plus possible de décider de dévaluer, comme au temps des parités fixes, ou de laisser les marchés de change effectuer cette dévaluation de facto.

Cette situation, comme on en découvre et découvrira plusieurs autres, démontre bien la manière précipitée et stupide de la construction européenne. Seuls des règles qui étaient destinées à favoriser le libre commerce, et partant l’enrichissement capitaliste, ont été mises en place. Le Traité de Lisbonne, contre lequel de nombreux citoyens se sont élevés, n’est pratiquement qu’une concaténation de dispositifs ayant cette vocation.
Il était, il est toujours, illusoire d’imaginer une communauté économique d’états si différents sur le plan culturel. Surtout sans avoir défini des clauses de sauvegarde permettant de détacher un morceau. La mise en place d’une véritable politique sociale aurait pu atténuer les différences. Mais celle-ci a toujours été remise à plus tard tant l’appât du gain fut prédominant.
Aujourd’hui, la Zone Euro est une polygamie multiculturelle sans doit au divorce. Autrement dit, un immense bordel.

Le 11 septembre 1973

Le 11 septembre 1973, au Chili, le gouvernement démocratique de Salvador Allende fut renversé par un coup d’état militaire dirigé par Augusto Pinochet. On a de bonnes raisons de croire que ce coup d’état a été soutenu, sinon organisé, en sous-main, par certaines multinationales, la CIA et par le gouvernement des Etats-Unis. Le Président état alors Richard Nixon.

« « Le 14 septembre, Agustín Edwards Eastman, l’homme le plus riche du Chili à l’époque, rencontre Nelson Rockefeller afin de demander de l’assistance. Le lendemain, Edwards rencontre Richard Helms, directeur de la CIA, et le soir les deux hommes se retrouvent à la Maison blanche, à Washington. Richard Nixon réagit très durement à la perspective inattendue de la victoire d’Allende, que les services américains avaient mal appréciée. Il ordonne alors d’éviter qu’Allende devienne président. La CIA met en place un plan pour empêcher qu’Allende prenne ses fonctions grâce au vote du Congrès, prévu pour le 24 octobre, plan parfois connu comme le Track One. Parallèlement Nixon demande la promotion d’un coup d’État à travers une autre procédure en cercle restreint, pour éviter de passer par le département d’État (ministère des affaires étrangères) qu’il estime incompétent et court-circuiter l’ambassadeur, c’est le Track Two :
• Le Track One (aussi connu sous le nom de «gambito Frei») a pour objectif de faire élire Alessandri par le Congrès. Une fois élu, ce dernier renoncerait à sa charge et de nouvelles élections où la droite soutiendrait alors Eduardo Frei seraient organisées. Cependant, ce plan n’a pas fonctionné. La DC et l’UP sont arrivées à une entente après la victoire d’Allende et l’on révèle l’existence d’un pacte secret entre les deux candidats de gauche (Tomic et Allende). Dans ce pacte chacun renonce à la victoire de l’autre si les différences de votes sont supérieures à 5 000, et celle d’Alessandri seulement si elle est supérieure à 100 000 votes. Finalement, pour accorder son support lors du vote du Congrès, la démocratie chrétienne exige la promesse qu’Allende respectera la constitution et les libertés fondamentales.
• Le Track Two consistait à inciter les forces armées chiliennes à intervenir et annuler les élections. Le général Roberto Viaux devait mettre en place ce plan. La sédition au sein de l’armée chilienne fut favorisée en coordination avec le mouvement d’extrême-droite Patrie et Liberté]. Les États-Unis avaient renoncé à mettre en œuvre ce plan quand le 22 octobre 1970 Roberto Viaux passe à l’action : le chef d’état-major Schneider, susceptible de s’opposer à un coup d’État est grièvement blessé par les éléments séditieux menés par le général Roberto Viaux, lors d’une tentative d’enlèvement. Bien que son chauffeur l’ait amené dans un hôpital militaire, il allait mourir le 25 octobre. Les circonstances de sa mort entraînent une large condamnation de la population et éloignent la possibilité d’un putsch. » (Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_Allende).

Dans son discours devant l’ONU, en décembre 1972, Salvador Allende avait notamment déclaré :
 » Nous sommes face à un véritable conflit entre les multinationales et les Etats. Ceux-ci ne sont plus maîtres de leurs décisions fondamentales, politiques, économiques et militaires à cause de multinationales qui ne dépendent d’aucun Etat. Elles opèrent sans assumer leurs responsabilités et ne sont contrôlées par aucun parlement ni par aucune instance représentative de l’intérêt général.
En un mot, c’est la structure politique du monde qui est ébranlée. Les grandes entreprises multinationales nuisent aux intérêts des pays en voie de développement. Leurs activités asservissantes et incontrôlées nuisent aussi aux pays industrialisés où elles s’installent « 

Le coup d’état du 11 septembre au Chili, dans lequel les USA ont été impliqués, a provoqué la mort de plus de 3000 personnes, sans compter les « disparitions » qui suivirent pendant les longues années de la dictature d’Augusto Pinochet.

L’attentat du World Trade Center du 11 septembre 2011 n’a provoqué « que » 2750 victimes.

Fillon, pourquoi n’as-tu pas taxé la mort ?

Monsieur le Premier Ministre,
Avec vos complices misérables, la Pécresse et le Baroin, vous avez doublé l’impôt sur les cotisations des mutuelles. Doublé ! J’ignorais même que cela existât. Dans quel immonde esprit, une telle idée a-t-elle pu germer ?
Tant qu’à taxer la santé, pourquoi n’avoir pas taxé les remboursements ? Voilà qui eût été bien plus fructueux.
Tout cela est bien mesquin.
Le temps est venu de taxer les cancers. Voyez tout ce que coûtent les cancers. Alors, une petite contribution au paiement de la dette, en passant… Et puis aussi les infarctus, les accidents vasculaires cérébraux. Tant qu’à être immonde, autant l’être tout à fait.
Et puis, en apothéose, la taxe sur les frais d’obsèques. Pas de détail, 100% ! La pauvre malheureuse famille est si éprouvée qu’elle ne se rendra compte de rien.
Recevez, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mon profond mépris.

Communiqué : DSK revient. Tout s’arrête


Soyons heureux. Le spermatogène international est revenu. Quand son avion s’est posé sur les pistes de l’aéroport, le monde s’est arrêté.

Les prisons nord-coréennes se sont ouvertes.
Les somaliens ont cessé d’avoir faim.
Fukushima a cessé d’envoyer des gaz radioactifs.
Les insurgés libyens ont cessé de chercher Kadhafi.
Nicolas Sarkozy a pris sa carte du Parti de Gauche.
La dette grecque s’est effacée.
La CGT s’est engagée à ne plus faire grève.
La TVA de la restauration est remontée à 19.6%
Rachida Dati a révélé le nom du père de son enfant.
L’âge de la retraite est revenu à 60 ans.
Schneider a décidé de ne plus délocaliser.
Bettencourt a donné toute sa fortune aux pauvres et s’est retirée dans un couvent.
Berlusconi a confessé ses crimes.
Claude Guéant a ouvert la France à l’immigration.
Le pape a plaidé pour le préservatif.
Les islamistes ont libéré tous les otages.

Et, naturellement :
Jacques Lang est venu faire l’intéressant devant la presse.
Et on n’a pas vu le petit oiseau