1er Décembre 2018 : Vive le peuple !

1er Décembre 2018 : Vive le peuple !

Du calme avec les termes de « violence », « chaos » ! C’est du déjà vu !


Il y a simplement des gens dans la rue qui sont venus, qui de Lille, qui de Marseille, qui de Bordeaux, qui de Brest, qui de partout, crier leur sentiment, leur crainte, leur douleur de vivre dans un monde où la puissance publique ne les aide ni les protège. Avant, on entrait à « La Poste », mais voici que la poste va être privatisée et qu’on enverra tel ou tel travail à des salariés de Casablanca deux fois moins payés. Avant, on reprenait la suite des parents dans l’épicerie du coin, concurrencée désormais par Leclerc concurrencée lui-même par Amazone, concurrencé par Ali Baba. Avant, on entrait chez Peugeot… On reprenait la ferme., on entrait à la banque… Et voici maintenant qu’à chaque fois, on licencie quelques centaines, voire quelques milliers de salarié.

Pourtant, il va falloir étancher la dette ! … Rires !
Maintenant tout le monde a peur. Les entreprises, les coopératives, les usines, les laiteries, les banques, les aéroports, des morceaux de l’état sont à vendre par pans entiers avec ou sans les salariés. C’est le système américain. Vous arrivez à neuf heures. Votre patron : « Il y a un problème ». A dix heures vous êtes dehors avec votre carton.
Comment les américains peuvent-ils supporter ça sans descendre dans la rue ?
Et à qui tout cela profite-t-il ?
Allez ! Cherchez !
Votre petite entreprise ne rapporte plus autant. Alors, si des doigts crochus vous proposent de la racheter pour un prix goui goui. Vous vendez. Et au diable les salariés. Le monde libéral est devenu un gigantesque marché dans laquelle la valeur humaine ne vaut pas plus que merde de loup. Et le plus drôle, c’est quand les retraités voient leurs maigres placements, économisés sou par sou,   pour compenser la faiblesse de leurs retraites, grossir grâce à ces manipulations.
Le monde est à vendre. Revenons à l’image macronique du premier de cordée. Dans la cordée, il n’y a qu’un premier. Des fois, il coupe la corde juste sous ses chaussures. Et il se pavane en se prenant pour Jupiter.
Regardez bien le monde autour de vous. Il n’est qu’achat, vente, licenciements et scélératesse.
Allez, tous dans la rue !

1409 – 02/12/2018

Bakounine