L’impôt à la source ou l’usine à hydrogène sulfuré (1)

L’impôt à la source ou l’usine à hydrogène sulfuré (1)

Le journal Le Monde, dans un article en ligne, explique comment le Ministère compte se débrouiller avec les revenus exceptionnels dans le cadre du prélèvement à la source (« Prélèvement à la source : comment les revenus de 2018 seront imposés (ou pas) »). Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très clair : sera créé un « crédit d’impôt de modernisation du recouvrement » dit « CIMR » (on aime bien les phrases, au Ministère du Budget. Quoique mon QI soit très supérieur à la moyenne (excusez, mais c’est mon psy qui me l’a dit), je n’ai rien compris, sauf que c’est peut être une machine à baiser la gueule. Je crains que les petites (ou moyennes) gens, qui auront quelques prime ou heures sup, ne puissent bien suivre et se fassent mettre à la première occasion. Je cite (traduction de l’auteur de l’article): « Il sera égal au montant de l’impôt que vous auriez dû payer en 2018, calculé selon les mêmes règles qu’aujourd’hui, mais avant imputation des éventuelles réductions et autres crédits d’impôt auxquels vous pouvez prétendre. Il ne couvrira toutefois que l’impôt dû sur les revenus courants du champ d’application du prélèvement à la source : salaires, retraites, bénéfices professionnels, revenus fonciers, pensions alimentaires… Les revenus non inclus dans le champ du prélèvement à la source – comme les intérêts et dividendes ou les plus-values de cession de valeurs mobilières –, ne seront pas couverts par le CIMR. Ils resteront donc imposés comme d’habitude ».
Bonne baise.
(1) Rappel: L’hydrogène sulfuré est le gaz délivré par les pets

1403 – 12/11/2018

Bakounine