L’écriture inclusive ???

L’écriture inclusive ???

Voici la nouvelle manie de vouloir dé·confondre les sexes, les acteurs et les fonctions. Quand j’écris : «Madame Dupont, Directeur de l’école des garçons», n’est-ce pas plus prestigieux que «Madame la Directrice de l’école des garçons» ? On veut m’imposer ainsi toutes sortes de féminisations dont l’utilité est incertaine. Mais que ferai-je de «marcher d’un pas de sénateur» ? Pouvons-nous affirmer que «le pas de sénatrice» est équivalent à « le pas de sénateur » ? Dois-je dire « assassine» au lieu de « assassin » ? J’ai déjà « meurtrière ». Mais meurtrière désigne un élément d’architecture.
On commence à entrevoir le boxon. Et voilà l’écriture inclusive. Mais une langue ne se décrète pas dans un manuel d’écriture inclusive. J’écris comme on me l’a appris en m’efforçant de ne point faire trop de fautes. Respecter la grammaire, quoi ! Est-ce à dire que les scripteur.e.s (mon traitement de texte n’aime point cette écriture) pourraient être de plusieurs sortes ?
J’ai commis une erreur d’orthographe. Le point est le point médian : alt 0183 « · » sur un clavier Windows. J’aurais donc dû écrire «les scrip·teur·trice·s». Les petits et petites apprenant·e·s vont passer leur temps à taper Alt 0183. Foutez tous vos claviers à la poubelle! J’ai cherché sur Google «acheter un clavier écriture inclusive». Y’a pas. Gardez vos claviers.

Pour me consoler, je viens de trouver ce truc : L’écriture inclusive, la nouvelle fabrique des crétin·e·s.

Mort aux con·ne·s !

1276 – 22/11/2017

Bakounine