Erdogan n’a pas peur : c’est nous qu’il traite de fascistes et de nazis.

Erdogan n’a pas peur : c’est nous qu’il traite de fascistes et de nazis.

La nouvelle constitution qu’Erdogan tente de faire adopter mérite toute notre inquiétude.
« La réforme modifie de fond en comble le système politique hérité en 1923 de Mustafa Kemal, dit Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, en instituant un régime présidentiel sans contre-pouvoir. Dix-huit articles de la Constitution ont été modifiés, de façon que M. Erdogan devienne le maître absolu du pays.
Selon les amendements adoptés, le président pourra rester à la tête de son parti politique une fois élu. C’est lui qui nommera et révoquera les ministres. C’est lui qui choisira son ou ses vice-président(s). La séparation des pouvoirs n’est plus de mise, car c’est le président qui dorénavant désignera les juges, notamment 12 des 15 juges de la Cour constitutionnelle, habilitée, entre autres, à se prononcer sur la destitution du président.
Désormais, le Parlement n’est plus qu’une chambre d’enregistrement. Le président peut aisément le contourner, en gouvernant par décrets. Il peut l’abolir d’un trait de plume, en convoquant de nouvelles élections. » Le Monde 11/03/2017
L’inertie des gouvernements européens est inquiétante. Il est temps de mettre fin, sine die, à toute négociation avec la Turquie en vue de l’entrée dans le Marché Commun.
Mais il est vrai que l’Europe est bien heureuse que la Turquie serve au stockage des réfugiés. Alors, laissons Recep Tayyip Erdoğan faire tranquillement son petit, ou plutôt son gros, dictateur.
Ce type pue !

1244 – 11/03/2017

Bakounine