Je n’arrive pas à regretter la chute d’Hilary

Je n’arrive pas à regretter la chute d’Hilary

Je sais que je vais me faire traiter de je ne sais quoi, mais je ne parviens pas à regretter la défaite d’Hilary. Dès le début de sa campagne, je n’arrivais pas à la trouver sympathique. Déjà, je trouvais qu’elle avait passé l’âge. Largement (il en est de même pour le Juppé, d’ailleurs). Et puis l’aspect vieille peau dont j’ai parlé par ailleurs. Et puis, elle avait eu sa part de participation au gouvernement des Etats-Unis. Assez ! Place aux plus jeunes. Qu’avait-elle besoin, à cet âge de vouloir encore. Et puis sa lâcheté. Pourquoi sa lâcheté ? Pour avoir été publiquement humiliée par son pervers sexuel de mari et même d’en avoir couvert les agissements sans l’avoir proprement et publiquement envoyé chier. Que n’a-t-elle divorcé ! Il a fallu qu’elle reste là dans l’entourage du malade pour y gagner sans aucun doute. Quel manque d’amour propre !
trump-indexAlors, quand je la vois vaincue par un autre malade, je ne parviens pas à la plaindre. C’est le combat des malades.
Il n’en reste pas moins qu’un autre maboul dingo va occuper la Maison Blanche.
Je suis curieux de savoir quels délires vont l’animer. Et je ne suis pas tant inquiet que cela car, heureusement, on peut faire confiance aux institutions américaines pour ne pas laisser fleurir un autre Erdogan. Ou un Poutine. Ce qui me fait penser que si Trump ordonnait l’exécution d’Erdogan, ou de quelques tyrans, il deviendrait sympathique. Mais il serait assez stupide pour s’en vanter ce qui ne manquerait pas d’être inconfortable. C’est toujours compliqué avec les créatures absentes le jour de la distribution des cerveaux.

1227 – 11/11/2016

Bakounine