Loi « travail », Hollande, blocages, 49.3, Vals, etc. : Vite une bonne « chienlit »

Loi « travail », Hollande, blocages, 49.3, Vals, etc. : Vite une bonne « chienlit »

BouseVacheLe « chie-en-lit » est un personnage typique du Carnaval de Paris. Il a été popularisé, au féminin, par de Gaulle. Toutefois, pour l’instant, j’ai envie d’en rester dans le sens premier et me demander qui chie dans le lit de qui ? Si l’on en croît la force du cri, c’est Manuel Vals la principale victime, s’écriant derrière les lutrins, les deux pieds dans la merde. Hollande n’a qu’un petit caca, car il susurre sur France Culture. Sans doute ce dernier n’a-t-il que quelques petites crottes bien sèches. Mais pour Vals, ce doit-être un caca bien gros et bien mou. Une bouse !
Mais, qui chie ?
A première vue, Philippe Martinez en a mis un bon coup. Mais il est suivi par une armée de défécateur de toutes sortes. Des merdes pétrolières, ces jours-ci, mais il y aussi toutes sortes de merdes sournoises y compris et possiblement des merdes atomiques. Nous voilà bien avec des merdes atomiques parce que, comme nous le savons tous, les produits atomiques ont une grande longévité et nous voici dans la merde pour des millions d’années.
Devons-nous contempter le provocateur ou le défécateur ? D’un point de vue personnel, je dois reconnaître que j’ai une certaine affection pour la chienlit. Déjà, en 1958, j’avais été très intéressé, sans me rendre compte, cependant, de ce qui était en jeu. Mais la vraie bonne chienlit fut, évidemment, celle de 1968. Un bon cru.
Mais les témoins de 1968 vont mourir et laisseront leur nom (on imagine « Avenue Cohn-Bendit », de quoi se rouler dans sa chienlit). Mais plus de témoins oculaires. Il nous faut donc une bonne chienlit. Vite !

1202 – 25/05/2016

Bakounine