D’abord examinons les choses : la règle qui prescrit de ne pas publier d’images de Mahomet ne figure pas dans le Coran. C’est venu ensuite, comme bien des règles religieuses, sous l’influence de certains maîtres qui ont voulu s’ériger comme tels. Toutes les religions en ont fait les frais. Il y a autant d’écart entre la générosité des Évangiles et les lois catholiques au plus fort de l’obscurantisme qui a prospéré au temps de la Sainte Inquisition qu’entre le Coran et les articles les plus répressifs de la Charia. Daesh ou autres intégristes font largement penser à cette saloperie d’Inquisition. On impose, on torture, on tue.
Malheureusement, on ne trouve pas d’esprit suffisamment cultivé et fort à la fois pour dire halte à ces terrifiantes mômeries. Je crois bien que les quelques uns qui pourraient exister dans les pays occidentaux ont tellement peur de faire l’objet de fatwa qu’ils ne condamnent pas et se contentent de circonlocutions. Les musulmans simples se laissent donc manipuler par des malades qui les font descendre dans la rue, hurler des slogans et davantage si possible, pour manifester contre une image que, par définition ils n’ont pas vue.
On a demandé au peuple français de ne pas faire d’amalgame entre les musulmans et les terroristes. Soit. Mais ces foules vociférantes contre notre droit d’écrire, de peindre, de dessiner sont bien composées de musulmans. Après le coup du foulard, cela commence à faire beaucoup et il n’est guère possible de faire preuve de tolérance envers des prescriptions si superficielles, sans compter ceux qui en tirent prétexte pour justifier des assassinats.
1095 – 17/01/2015
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