Le pire n’est pas que Marine Le Pen ait fait 25%

Le pire n’est pas que Marine Le Pen ait fait 25%

Le pire n’est pas que Marine Le Pen ait fait 25%. Le pire est qu’aucune offre politique construite et audible n’ait été proposée aux français. Quand je dis « audible », j’entends par là qui ait fait l’objet d’autant de relais médiatique que les singeries des trois « grands ». Même si mes préférences vont spontanément vers le Parti de Gauche, je pense que la proposition de Nouvelle Donne aurait méritée qu’on s’y arête.

Sur le plan, proprement dit, de la question de l’Europe, il faut quand même avoir le QI d’une étoile de mer pour imaginer qu’après avoir voté en loucedé, une constitution après qu’elle ait été rejetée par référendum, cette question pouvait intéresser les électeurs.

Il faut avoir encore le QI d’un arénicole pour croire qu’on peut intéresser les électeurs pour un machin qui n’est jamais qu’un concordat de notaire destiné, non point à faire progresser le niveau de vie dans les pays « pauvres », mais à le faire décroître dans les pays « riches », tout en engraissant furieusement les banques.

Et tous de pérorer devant les caméras. Il y eut un moment très intéressant lorsqu’un de ces beaux parleurs parlait de séisme et autres malédictions quand Laurent Delahousse lui demanda « pourquoi ? ».

Suivit un moment de silence.

Car le vrai sujet n’est point de se lamenter sur le fait que Marine Le Pen fit 25%. Ni même sur le pourcentage d’abstentions.

1061 – 28/05/2014

Bakounine