Archive dans 22 mai 2011

Mai 2011 en Espagne

puertadelsol-1.1306018236.jpg Strauss-Kahn fait la une des journaux. A-t-il vraiment fourré sa sale bite entre les dents de la dame. Et pourquoi ne l’a-t-elle pas mordu ? Sortira-t-il de prison ? Dépensera-t-il 200000$ par mois pour se loger ? Et trois plus en avocats ?

Pendant que Strauss-Kahn claque des millions de dollars, le peuple espagnol manifeste sur la Puerta del Sol et sur toutes les grandes places du pays.

Il est temps de tourner nos yeux vers l’Espagne gouvernée par un Parti Socialiste aussi gélatineux que le parti français. Le peuple espagnol nous montre le chemin qui ne sera pas celui de la pauvreté et du chômage pendant que les banques, les multinationales, les directeurs à retraite chapeau et bonus, se gobergent, se vautrent dans le fric, comme DSK le fait avec tout son pognon.

L’exemple vient de Madrid ou de Barcelone.

Qu’est-ce qu’on attend pour s’installer Place de la Concorde ?

Le problème de la surpopulation carcérale réglé par DSK

prisondoree.1305925784.jpg Voici qu’enfin le problème de la surpopulation carcérale va être résolu grâce à l’exemple de Dominique Strauss-Kahn. Le principe est très simple : le prisonnier paye lui-même le loyer de sa prison. Il paye aussi son ou ses gardiens. Il paye l’installation de caméras de surveillance. Il paye sa bouffe, son dentifrice, sa lessive et tutti quanti. Pour la bonne forme, il portera un bracelet de surveillance.

Naturellement, les pauvres n’auront pas les moyens de s’offrir une telle installation. Les pauvres devront donc travailler pour financer leur incarcération. Mais, malgré tout, leurs moyens resteront limités. On suggère donc des solutions collectives et moins onéreuses. Heureusement, nos anciens nous ont montré le chemin :

Un certain nombre sera condamné à mort et exécuté dès la sortie du tribunal. Enfin, on pourra aussi réhabiliter des solutions abandonnées telles que camp de travail ou le goulag ou les bagnes de Toulon ou Cayenne.

Merci, Monsieur Strauss-Kahn

Une femme mutilée pour avoir quitté son mari

Voilà une photo que je ne parviens pas à publier, tellement elle est bouleversante:

« La photographe sud-africaine Jodi Bieber a remporté le World Press Photo Award 2010 pour le portrait d’une Afghane défigurée parce qu’elle avait quitté la maison de son époux, ont annoncé, vendredi 11 février à Amsterdam, les organisateurs du concours de photojournalisme. Le photographe David Burnett, président du jury, explique pourquoi cette photo a été choisie.

A un moment, tous les membres du jury se sont arrêtés sur la même photo, celle prise par Jodi Bieber. Il y a une impuissance et une dignité très forte dans le regard de cette jeune femme qui nous a tous profondément touchés. C’est une photo qui est très difficile à voir.

A l’âge de 14 ans, cette jeune femme, Bibi Aisha, a été mariée par sa famille à un taliban. Après quatre années de maltraitance par son mari, elle décide de fuir sa maison, ce que la « loi » talibane ne permet pas car les femmes ne peuvent pas avoir leur propre opinion.

Quelqu’un de sa propre famille est alors venu lui couper les oreilles et le nez en représailles. Elle a été abandonnée, grièvement blessée,  avant de réussir à trouver à Kaboul un refuge pour femmes maltraitées.

L’objectif de Jodi Bieber lorsqu’elle a photographié Bibi Aisha était de montrer ce qui se passerait en Afghanistan si on laissait le pouvoir aux talibans là où ils sont en position de force. Ce qui a été gagné pour les femmes depuis huit ou neuf ans serait perdu.

 Voir la photo.

 

Les amis de DSK écœurés… par l’acharnement médiatique

Le Monde rapporte des propos tenus sur des stations de radio par Bernard Henri-Levy et Jacques Lang qui se disent écœurés par « l’acharnement médiatique » dont DSK serait victime.

Ben voyons !

C’est si peu d’imposer une fellation à une femme de chambre. Pour ces gens-là, il n’y a rien que d’ordinaire. C’est usuel d’imposer des fellations aux personnes qui sont à votre service. Ce n’est vraiment pas grave. Surtout quand on est directeur du FMI et candidat aux élections présidentielles, en France. Peut-être, effectivement, n’est-ce pas si rare ? On compte sur sa position pour faire taire l’intéressée. Voire sur un paquet de dollars… ou d’euros.

D’ailleurs, quand on est un personnage connu, on n’a que faire des lois. Voyons ! Les lois c’est juste pour les femmes de chambre qu’on oblige à faire des pipes.

Les universitaires brutalisés

D’aucuns se félicitent de l’autonomie des Universités sans se rendre compte que derrière cette notion de façade, inégalement applicable et inappliquée, se cache une entreprise inventée par esprit de système par des gens qui stigmatisent la recherche française en oubliant que le rapport entre sa production et les fonds qui y sont affectés est l’un de meilleurs du monde. Bien supérieur au « modèle » américain à coût égal. Mais cela, les dogmatiques théoriciens du moment ne le savent pas.

Ces grands prêtres plus volontiers issus d’HEC que de Normale Sup pour qui l’humanisme est un déchet ont décidé d’installer « l’excellence ». Ainsi y aura-t-il des « Labex » (laboratoires d’excellence), des « Equipex » (équipes de recherche d’excellence), des « Idex » (initiatives d’excellence), etc., etc..

Et voici donc que les universités, ou plutôt les PRES, les « Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur » (que d’acronymes, que de jargon !), ont été appelés récemment à concourir pour les Labex, projets jugés par des spécialistes internationaux. Le résultat fit stupéfiant : des régions entières furent scotomisées au point qu’une deuxième campagne motivée, elle, par la basse politique, est prévue pour rééquilibrer cela.

Il y eut concours aussi pour les Idex qui étaient destinés à faire émerger entre 5 et 10 pôles d’excellence, susceptibles de concurrencer Harvard, Princeton ou Cambridge, comme si on pouvait décider cela en quelques mois…

Concurrence, compétition sont désormais les moteurs de la recherche française. C’est clair, c’est dit : « Valérie Pécresse a vivement félicité les acteurs du rapprochement des établissements au sein d’un PRES pour leur travail et leur engagement dans cette démarche commune, nécessaire à l’heure de la compétition mondiale de la connaissance » (communiqué de Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, 9 février 2010, dans lequel le mot « qualité » n’apparaît pas une seule fois [1]).

Pour concourir, des centaines d’enseignants-chercheurs ont passé de nombreuses heures à rédiger des projets, à participer à des réunions de concertation et de négociation, à rédiger de nouveau des projets amendés, à participer de nouveau à des réunions, au détriment de leur activité de recherche et d’enseignement. Temps et argent gâché. Pire encore, certaines universités ont fait appel à des sociétés de communication pour emballer tous ces projets dans des bas de soie en prenant bien soin de mettre en avant des thèmes à la mode, ou en fabriquant, par exemple, au forceps, une façon de pluridisciplinarité par concaténation, parce que c’est bien vu par les temps qui courent… Encore de l’argent gaspillé.

Au final, les projets ne sont ni bons, ni mauvais. Certains sont quand même tirés par la perruque qui se décollera vite. Tant pis. L’important c’est d’être d’excellence, mais surtout, surtout, d’avoir de l’argent. Car, évidemment, derrière tout cela, il y a l’argent !

Du volcan de l’excellence jaillit la lave de l’excellence qui s’écoule ici ou là, de façon parfois inattendue. Des disciplines politiquement vilaines, comme la psychologie ou la sociologie ou les sciences de l’éducation, sont rarement retenues dans les projets, et encore rarement en tant que telles. Les problèmes de société ne relèvent pas de l’excellence. Plus grave encore, le fleuve en fusion s’écoule partout, épargnant certaines structures et en cramant d’autres. Certaines équipes de recherche et d’enseignement sont proprement reléguées au-delà de l’Achéron. Et dans les équipes, il y a des hommes et des femmes de valeur qui se sentiront dévalorisés et qui seront sanctionnés dans leur travail comme dans leur carrière et leur rémunération.

Le management est désormais irrésistiblement tendu vers des objectifs qui ne sont pas forcément ceux de l’enseignement et de la recherche et dont les méthodes ne sont absolument pas évaluées en termes de fonctionnement managérial. Dès lors devient perceptible cette organisation du travail ne visant que des objectifs compétitifs et exogènes, à côté desquels les bonnes pratiques que la Psychologie du Travail et des Organisations ont mis en valeur ces dernières décennies sont oubliées ou inconnues des acteurs de ce puissant bouleversement : la course à la recherche d’excellence se fait en piétinant les connaissances issues de la recherche en Sciences Humaines.

La similitude avec ces entreprises mortifères qui ont collectionné les pendaisons, les immolations et les défenestrations éclate devant nos yeux. Bientôt, l’Université Autonome et Compétitive comptera ses premiers suicides.

Les responsables ne pourront pas dire qu’ils n’ont pas été prévenus.

(1):http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid50540/200-millions-d-euros-pour-le-pres-universite-paris-cite.html

Publié dans les Chroniques des Abonnés du Monde . (13.05.2011)

DSK la bite à l’air

soubrette.1305453530.jpgJ’ai tendance à penser que, même s’il y a eu provocation pour lui tendre un piège, Dominique Strauss-Kahn a tenté quelque chose. D’ailleurs, s’il a oublié son téléphone mobile pour aller dare-dare prendre son avion, il ne devait pas se sentir trop bien.

Mais, de toute façon, DSK appartient à cette catégorie d’hommes publics qui croient que les règles ordinaires qui régissent la vie des citoyens ordinaires, ne s’appliquent pas à leur personne. Ils sont nombreux, dans ce cas, que le pouvoir rend complètement cinglé et que se croient tout permis parce qu’ils n’imaginent pas pouvoir être sanctionnés. Quand cela arrive, on indemnise discrètement la victime. Dans le cas présent, il est possible que la femme de chambre se croie Monika Lewinski pour toucher un paquet de fric. S’il s’agit, en l’occurrence, d’une provocation, le fait que l’homme nu sortant de sa salle de bains n’ait pas eu assez de discernement pour ne pas résister à la tentation, prouve qu’il ne pouvait en aucun cas être président de la république.

Au fond, Sarkozy a bien fait d’épouser Carla. On peut imaginer que cette personne présente assez de charmes pour lui éviter l’envie d’aller chasser ailleurs. Parce que, après Pompidou, les présidents français avaient tendance à ne pas dormir dans le lit conjugal.

Et, malheur à DSK, ceci s’est passé aux Etats Unis. C’est un pays où l’on ne badine pas avec l’amour. Les flics de New-York adorent enchrister les directeurs du FMI. C’est tout de même mieux qu’un black de Brooklyn.

Gagner à gauche : il faut un président volontariste face aux puissances de l’argent

Chaque jour apporte ses nouvelles des dérives de l’économie libérale. Aujourd’hui, on apprend que les laboratoires Servier connaissaient es risques du Médiator et que ce médicament a continué à être prescrit et vendu. Odieuse dérive qui a coûté la vie à nombre de patients. Aujourd’hui encore, on découvre qu’un japonais a été embauché pour un emploi de camionneur et qu’il s’est retrouvé sur le site de Fukushima sans dosimètre. Hier, c’était Continental qui continuait sa politique asociale en voulant faire renoncer les salariés à leurs jours de RTT, sous peine de licenciements, alors que Continental dégage des profits substantiels. Avant-hier, c’étaient les détaillants de produits pétroliers, y compris les grandes surfaces, qui maintenaient des prix élevés à la pompe alors que le prix du baril de pétrole avait baissé.

C’est la litanie sans fin des ententes sur les prix, des salaires et bonus scandaleux, des licenciements sans autre cause que le profit, du management sauvage conduisant au suicide, des complicités entre le politique et le capital, du détournement de l’argent public, etc..

Seule une présidence courageuse pourra commencer à faire face. Les derniers septennats n’ont rien fait pour limiter le pouvoir des puissances de l’argent. Bien au contraire, le tout s’achevant par le scandaleux « Bouclier Fiscal ». Bienheureux les très riches que ce bouclier protège pendant que le peuple n’est pas protégé contre le chômage. Or qu’attend le peuple de ses représentants et de l’exécutif qu’il a élu ? Qu’il soit protégé contre les hasards malheureux de la vie. A quoi sert un état s’il ne sert pas à protéger les citoyens.

dsksarko.1305243196.jpgOr, la majorité des candidats qui vont se présenter à la présidentielle n’ont pas le désir de mettre fondamentalement en cause un ordre économique et social injuste. A  droite, celui qui devrait être candidat a montré depuis 5 ans sa collusion avec les « patrons » du CAC 40. Et même s’il modifie hâtivement, en fin de quinquennat, sa politique fiscale, la grande majorité du peuple n’en bénéficiera pas. Le chômage sera toujours entretenu comme moyen de ne pas augmenter les salaires, avec la complicité du patronat. Les banques pourront continuer à augmenter profits, dividendes et rémunérations des dirigeants, sans entraves. Les fonds de pension américains pourront continuer à acheter et vendre des entreprises françaises entières comme des paquets de lentilles. Pareillement, à gauche, ni Hollande, ni DSK, n’ont prévu de changer l’ordre économique. Sans doute feront-ils quelques aménagements de politique sociale pour compenser les injustices les plus criantes. Et ce sera tout. Ségolène Royal a bien quelques lueurs sur cette question, mais, de toute façon, elle n’est plus dans la course.

Quant aux « verts », ramassis de tout et n’importe quoi, y compris de nombreuses ambitions personnelles, ils ne seront jamais que l’appendice écologique du Parti Socialiste. On se demande d’ailleurs ce que les altermondialistes foutent là dedans.

Paradoxalement, il y a quelques similitudes entre les projets de Marine Le Pen et de Jean Luc Mélenchon. Si elle est sincère, la candidate d’extrême droite s’engage à remettre en cause le système économique, la répartition des richesses et le traité scélérat de Lisbonne qui n’est jamais qu’une entente entre les puissances de l’argent des pays d’Europe. C’est la raison pour laquelle, elle recueille les voix d’électeurs qui auraient voté communiste en d’autres temps. S’il n’y avait que cela, on ne se poserait pas de questions. Mais il y a tout le reste, xénophobe sinon raciste pour l’essentiel, dont elle ne s’est pas débarrassée. Et le veut-elle ?

Comme Robert Guédiguian le disait l’autre jour sur une station de radio, une élection de président de gauche se gagne à gauche. Un candidat de gauche ne doit pas craindre de règlementer, taxer, nationaliser, tous ce qui est contraire aux intérêts du peuple. Tous les candidats de la social-démocratie paraissent pétrifiés devant l’économie de marché, la mondialisation et autres saloperies qui spolient le peuple, comme la musaraigne devant le crotale, alors qu’il faudrait une gouvernance comme celle de Pierre Mauroy en 1981 et, malheureusement, vite abandonnée.

Seul, le candidat du Parti de Gauche, paraît avoir un programme en conformité avec ces ambitions, et le courage de le mettre en œuvre.

Didier Lombard sauvé du chomedu !

Le pauvre Didier Lombard ! On l’avait mis un peu sur la touche à France Télécom  Il est vrai qu’il avait impulsé des méthodes de management étonnantes. Même un étudiant débutant en Psychologie du Travail les aurait trouvé stupides  Elles allaient tellement à l’encontre de tout ce que la recherche nous avait appris.

Ce qui n’empêchait pas ce Didier Lombard d’être toujours membre de quelques conseils d’administration au titre de quoi il palpait de bond jetons de présence. Ce qui ne troublait personne, y compris ceux qui siégeaient à la droite et à la gauche de celui qui est probablement à l’origine de quelques poignées de suicides.

Il était membre du conseil de surveillance de STMicro, il en devient président. STMicro sera bien surveillé. Et le Lombard va palper plus.

La théorie de la bande de requins qui gouvernent l’économie française trouve ici, une fois encore, son application. Ils s’entrenomment entre eux dans les conseils de ceci et de cela Comment disait l’autre : « Les copains et les coquins ! ». Ma foi !

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Il a pourtant pas l’air d’un assassin. On remarquera sa Légion d’Honneur à sa boutonnière

Gauche : nous ne voterons pas pour DSK !

C’est décidé. Nous sommes quelques uns et peut-être beaucoup qui avons décidé de ne pas voter pour DSK. Et nous avons décidé  aussi, de ne pas nous laisser intimider par le discours culpabilisateur annonçant un deuxième tour entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy.

Pour que cela n’arrive pas, le Parti socialiste n’a qu’à présenter un candidat où une candidate pour lequel la gauche pourra voter, c’est-à-dire un candidat de gauche qui parle de sujets de gauche au peuple de gauche. Comment le directeur du FMI pourrait-il être celui-là ? En proposant un candidat socialiste de centre-droit, le Parti Socialiste se tire une balle dans la tête. D’ailleurs, il a l’habitude. On attendait Jospin et on a eu Le Pen. Comment les socialistes ont-ils pu laisser Jospin s’enferrer comme il l’a fait ? On attendait Ségolène, on la disait gagnante à 54% et au final, elle a perdu. Elle a perdu parce que ceux-là même qui se haussent du col aujourd’hui pour venir sur le devant de la scène, avaient chié dans ses bottes.

Voilà quatre ans que Sarkozy sévit. Peut-on imaginer que Ségolène eût fait pire à sa place ?

Le Parti Socialiste va perdre de nouveau parce qu’il produit un discours inaudible pour les électeurs. Ecoutez Marine, un peu ! Elle sait quoi dire aux petites gens. Ah, Marine ! Il est temps de cesser de traiter le Front National comme une couche de bébé pleine de diarrhée. Marine Le Pen doit être combattue sur son programme, et ce ne sera pas facile. Ainsi et curieusement, la position du FN sur la question de l’Europe n’est pas si éloignée de celle du Parti de Gauche. Ce qui est quand même un sacré point de la politique à venir. Et que dire des syndicalistes de la CGT ou de la CFDT qui sont membres du Front National ?

Car le grand sujet est là : quid du capitalisme, du libéralisme, de l’europisme, qui organisent le pillage des richesses du travail vers les fonds de pension américains en garnissant des poches des complices avec de gras bonus ? Car c’est le véritable discours de gauche, celui qui se tient auprès des travailleurs et qui refuse de se placer dans le cadre d’une économie de marché. Dans cette question, il y a une ligne de démarcation qui passe dans le Parti Socialiste, dans les écologistes (Cohn Bendit a vraiment baissé !) et même quelque part dans l’UMP.

C’est ainsi que la vraie gauche s’organise autour d’une pincée de Socialistes, d’un bon nombre d’écologistes (dont les altermondialistes, par exemple), du Parti de Gauche, des communistes et du NPA. La cohérence n’est pas excellente, mais il y a un bon dénominateur commun. C’est là que se trouvent les vraies racines d’un programme de gauche. Exit DSK !

La vraie candidature unificatrice devrait non seulement présenter un Programme Commun négocié avec ses alliés potentiels, mais aussi annoncer l’équipe gouvernementale qui le mettra en œuvre en cas de victoire. C’est-à-dire annoncer qu’Eva Joly serait Ministre de la Justice, par exemple, et que Mélenchon se verrait confier tel ou tel ministère, etc., etc.. Il ne reste plus qu’à se demander quel candidat socialiste semble le plus capable de négocier à l’avance, un programme et une équipe de vraie gauche. Pour l’heure, on voit au moins qui en serait incapable. DSK est le premier d’entre eux.

 

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Libye : quand on a goûté à la liberté…

Les Libyens  ont goûté à la liberté. Certains sont morts pour elle. Il est inimaginable que la révolution ne réussisse pas, que Kadhafi ne soit pas expulsé, sinon tué et que ses affidés ne soient pas réduits.

Il est urgent de les aider, plus encore. Il serait bon de rappeler à Monsieur Obama qu’il y eut  un certain général La Fayette qui se porta au secours des américains contre les anglais. Et s’il est possible d’éliminer Ben Laden, il ne devrait pas être impossible d’éliminer le malade mental qui maintenait le peuple Libyen sous sa tyrannie. De toute façon, il n’y a plus de retour arrière possible sans d’énormes massacres que l’opinion mondiale ne saurait accepter. Allez, encore un petit effort.