J’entends que la cuvée 2011 sera très bonne, notamment en raison de ces même circonstances climatiques qui ont nui à la pousse du fourrage. Pour le coup, je pense qu’il pourrait exister une certaine solidarité entre les métiers agricoles. Les éleveurs, les producteurs de fruits et légumes connaissent souvent des années difficiles. Par contre, les céréaliers, les viticulteurs, qui sont d’ailleurs, de plus en plus souvent, des entreprises appartenant à des groupes financiers, sont moins soumis à ces alea. Or, la production de fruits, de légumes, de lait et de viande ne saurait disparaître, sauf, évidemment, à décider que la production étant moins coûteuse dans tel ou tel pays, il faut la délocaliser, transformant les terres de France en une grandiose friche. Alors, plutôt que de secourir ces producteurs avec le budget national, ne serait-il pas plus juste d’imposer cette solidarité aux producteurs les plus rentables ?
Notes d’économie politique 62 – 21 octobre 2011
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