Madame Aubry, encore un effort

Madame Aubry, encore un effort

Il y aura un deuxième tour. Il faudra donc obtenir les voix de ceux qui n’ont pas voté pour vous.
Vous savez bien que ce qu’on nomme « crise » est, pour l’essentiel, le produit de la mondialisation et du pouvoir des banques. Il vous faut donc faire un pas vers nous, ceux qui, justement, n’ont pas voté pour vous parce qu’ils vous trouvaient trop craintive sur ces questions et qui pensaient que Royal ou Montebourg l’étaient moins.
Faites un pas vers nous en assurant qu’il faudra sans doute contrôler les mouvements aux frontières, pas plus que ne le font les américains ou les chinois, pour protéger ou faire renaître l’emploi en France. Quant aux banques, en échange de l’aide de l’état, que celui-ci entre dans leur gouvernance pour orienter leurs actions vers l’intérêt national et la suppression des scandaleux bonus.
Allez, encore un effort.

Bakounine

6 commentaires

Gavroche Publié le17h17 - 10 octobre 2011

Je ne pense pas que l’origine de la crise soit dans le comportement des banques et de la mondialisation. Il me semble que l’origine est dans le libéralisme.

La théorie libérale part du principe que les marchés sont purs et parfaits. Aujourd’hui nous faisons le constat qu’ils ne le sont pas, qu’ils ne l’ont jamais été, et qui ne le seront jamais. Chaque agent économique procède en permanence à des arbitrages dont le but est l’enrichissement.

La technologie accélère et favorise ces derniers en générant la variabilité des prix autour d’une progression certes lente confortant la désinflation compétitive. La proportion des gains liés au dysfonctionnement de ce système pseudo-libéral entraine des perspectives de croissance fondées sur des arbitrages et non sur la valeur réelle de l’économie.

Ces perceptives de croissance ont favorisé l’émergence de la dépense et endetté les états. Finalement, nous sommes peut être dans un effet papillon qui peut avoir des conséquences graves.

    Bakounine Publié le19h20 - 10 octobre 2011

    Dans mon esprit le libéralisme est sous-jacent. Il n’y aurait pas de désordres si la mondialisation était gouvernée selon des principes sociaux (au sens du bien de la collectivité) Il est donc temps de venir à une économie administrée de façon sensée.
    Relire Maurice Allais:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allais

      Gavroche Publié le15h32 - 11 octobre 2011

      Je ne suis absolument pas en opposition avec l’idée d’une économie administrée mais encore faut il dépasser le concept pour en avoir une déclinaison opérationnelle.

      Je note d’ailleurs, que le monde bancaire, est l’un des secteurs de l’économie en Europe le plus réglementé. Les accords de Bâle, les lois anti-blanchiment, FATCA, le SEPA imposent des règles extrêmement strictes. Toutes ces réglementations se situent au niveau du socle dans le sens où elles sont des règles fondamentales qui ne remettent pas en cause la théorie Libérale.

      Une économie régulée doit être en mesure de détecter et de traiter des arbitrages qui vont à l’encontre de ses principes fondamentaux. C’est loin d’être simple puisque l’économie agit en temps réel.

      C’est d’ailleurs en cela que l’économie libérale est séduisante puisqu’elle prétend que cette régulation ce fait par un optimum local au niveau des agents. Problème, pour qu’il y ait optimum, il faut que les agents soient de même taille, disposent des mêmes moyens d’actions et de la même information.

      Cette régulation doit s’effectuer sans remettre en cause les libertés fondamentales, ce qui complexifie un peu plus la problématique. Les moyens de leviers influençant les agents économiques sont vraisemblablement dans la conception d’une fiscalité innovante dotée d’une fluidité lui permettant d’être réinjectée dans l’économie. Soumis à une autorité gestionnaire, elle doit être séparée du pouvoir exécutif.

      En découle que le législatif, le judiciaire, l’exécutif sont complétés par le régulateur. De facto une 6ème République est impérative mais pas suffisante puisque nous sommes dans un contexte européen…

Horoscope 2012 Publié le17h21 - 11 octobre 2011

Voyez vous Aubry ou Hollande président en 2012?

    Gavroche Publié le10h35 - 12 octobre 2011

    Je crois que ce soit le réel enjeux de ce scrutin…

    Bakounine Publié le12h02 - 12 octobre 2011

    Personnellement, ce n’est pas mon meilleur choix. Je préfèrerais Mélenchon. Mais il faut être réaliste. Alors, on se contentera de Martine. Hollande ? Dur, dur. Comme je l’ai écrit, Hollande c’est comme DSK sans la …