Zine el Abidine Ben Ali: la fuite la queue entre les jambes

Zine el Abidine Ben Ali: la fuite la queue entre les jambes

benalisarko.1295652535.jpgComment avons-nous pu laisser prospérer Zine el Abidine Ben Ali dans son paisible dictatorat pendant tant d’années. Au fond, il arrangeait tout le monde, faisant rempart contre les intégristes. Pour le reste, la communauté internationale se voilait tranquillement la face et des charters entiers de vacanciers populaires allaient se vautrer sur les plages de Sousse ou Nabeul à moindre prix. Les dictateurs ne sont pas si loin. Beaucoup d’entre nous se souviennent du Franco ou du Salazar. Ce n’est pas si loin. Tout près, même, certains succomberaient facilement comme ce Berlu qui présente des dispositions ou ce hongrois dont le nom m’échappe qui bâillonne sa presse. A une époque où il lui restait un brin d’honneur, Kouchner avait inventé le droit d’ingérence. Car est-il légitime de laisser en paix tous ces potentats qui ne sont jamais rien d’autre que de pires salauds. Je me prends à rêver d’une geôle où l’on enfermerait le Ben Ali avec sa grosse pouffe auxquels on offrirait deux fois par jour une petite séance de bonne torture en souvenir des victimes de leur immonde régime. Que ce serait bon que chaque Tunisien puisse venir cracher se haine et son mépris sur ces vils concussionnaires.

Et qu’il est bon de l’avoir vu partir en douce, son magot sous le bras et la queue entre les jambes. Sa fuite fut le comportement le plus déshonorant abandonnant tout ses cousins, cousines et sbires à la vindicte populaire. La lâcheté est le signe majeur du règne de ce porc dégoulinant de sanie. Je me prends à caresser le souvenir de cette scène de Warriors où un officier des forces de l’ONU urine sur un officier serbe qui vient de lui livrer un camion plein de cadavres.

Bakounine