Une atteinte sévère au droit de manifestation

Une atteinte sévère au droit de manifestation

Dimanche 28 mars se tenait aux abords de la prison de la Santé, une manifestation autorisée contre les condition de vie des incarcérés.

Les manifestants étaient peu nombreux. La quasi totalité, soit 110 personnes, fut arrêtée.

Pour quel motif ? Loi du 2 mars 2010 : « Le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende« .

Il est évident que ces 110 personnes se préparaient à monter à l’assaut des murailles de la prison. Comme ils n’avaient pas d’échelles, sans doute comptaient-il le faire à main nue. Une fois entrés, ils étaient prévu qu’ils allaient tout détruire à coup de pets et de crachats.

C’est curieux, mais il semble bien que les libertés acquises de haute lutte par nos anciens sont en train de se ratatiner. Voici que la liberté de manifester en prend un coup dans la tronche. Evidemment. Qui sait si on n’est pas là pour dépaver une rue ?

Voici des images de la manif. Vraiment, c’étaient des enragés.

Bakounine