Régionales ou comment on ne peut pas baratiner un peuple éternellement

Régionales ou comment on ne peut pas baratiner un peuple éternellement

Voilà Sarkozy bien embêté, même s’il fera la tête fière qu’il sait faire avec coups de menton. Il va encore bomber le torse et faire sa communication à laquelle plus personne ne croit. L’ennui, c’est qu’il ne peut pas faire une loi contre les résultats électoraux qui lui déplaisent.

On découvre, mais est-ce une découverte, qu’on ne peut pas  baratiner un peuple éternellement. On aura beau évoquer la « crise ». Mais le plus grand reproche est probablement d’avoir promis et de n’avoir pas tenu parole. Voilà longtemps, qu’au rythme d’un déplacement par jour, il va ici ou là annoncer et promettre des promesses qui n’engagent plus personne puisque personne, ni lui, ni les autres, n’y croient. On lui reprochera aussi la vacuité de son action devant cette même crise, scandée d’annonces qui se sont révélées sans conséquences en quelques semaines. Sur la gouvernance libérale du monde, on allait voir. Sur les super bonus, on allait voir. Sur les salaires, le chômage et la sécurité, on allait voir.

Misérable coup de sécurité qui n’a conduit qu’à faire foutre à poil en garde à vue des citoyens totalement innocents. Et c’est la seule réussite: la mise en place d’un régime policier où toute parole un peu haute est insulte et où tout geste un peu vif, une rébellion.

Les gardes à vue ont augmenté, mais pas les salaires, ni l’emploi. Belle réussite.

Il y a aussi la loi Hadopinambour qu’on s’était bien gardé de mettre en oeuvre après les régionales. Et maintenant ? Tout sujet hadopinambouré deviendra illico un électeur d’extrême droite ou, pire encore, socialiste.

Quant à la taxe carbone, elle est déjà carbonisée.

Sarkozy n’a plus qu’à se ciraquiser.

Que lui reste-t-il pour faire illusion ? Une bonne grossesse de dame Carla ?

Bakounine