J’ai retiré cet article car je me suis aperçu qu’il pouvait être mal reçu par les personnes qui, malheureusement de façon accidentelle, se trouvent avoir été opérés.
Lire aussi ce très beau témoignage .
Polanski, Mitterand : Le clan de la baise « clean »
On comprend pourquoi Frédéric Mittérand était venu au secours de Polanski, avec quelques autres personnage du monde du spectacle ou d’ailleurs. Ils appartiennent au même clan de la baise qui ont les moyens de violer des petites filles et de les arroser de dollars pour que les poursuites cessent ou de se payer de langoureux voyages en Thailande pour s’envoyer des jeunes d’âge incertain mais qu’on prétendra toujours majeurs.
Cela me donne presque un sentiment d’indugence pour cette pauvre Myriam Badaoui qui accusait tout le monde à Outreau pour essayer de se sortir de la merde dans laquelle elle s’était fourrée. Ceux-là ont le sexe malpropre de la caisse de bière devant une cassette porno en baisant devant les petits. Mais si on les prend, la justice sera sévère.
Et puis il y a les autres qui ont les moyens de se payer le sexe propre et même de s’en pavaner devant le monde dans une confession minable qu’on pourrait réserver au prêtre ou au psychologue, mais qui ne mérite pas qu’on étale ses basses passions dans un livre dont on tirera des droits d’auteur.
Même pour le sexe, le monde est plein d’inégalités.
Lycée: Payez ou je casse tout
Monsieur Le Proviseur,
Je suis une élève plutôt agréable. Bien sûr, il m’arrive d’être dissipée et je n’apprends pas toujours mes cours autant que je le devrais. Mes notes sont en accord avec ce que je suis: 11,5 de moyenne au premier relevé de notes de l’année. Ce n’est pas extraordinaire, mais c’est tout de même correct.
En général, je ne suis pas collée plus d’une fois par an. Toujours pour des questions de discipline. Il m’arrive de faire des « bons » mots. C’est ainsi que lorsque, l’an dernier, la professeur de physique qui est moche comme un pou et bête comme un chou, a demandé où était ma camarade Emilie Jolie, j’ai répondu un peu sottement: « Elle est morte ». Ce qui m’a valu trois heures de colle. L’année précédente j’avais essayé de faire croire que je n’avais pas fait mon travail parce que j’avais passé le week-end à New-York. Là aussi, cela m’a valu deux ou trois heures.
Il m’arrive d’oublier d’éteindre mon téléphone mobile, mais pas plus souvent que les profs. Je ne crache pas sur les gens. Je ne donne pas de coups de couteau et j’écoute assez volontiers quand on me parle. Je ne donne pas de coup de pieds aux surveillants, je ne crève pas les pneus des voitures des profs et je ne tiens pas la prof d’Art Plastique sur le bureau pour que les garçons puissent la violer.
Aujourd’hui, tout à changé. Vous voudrez bien me verser chaque jour 15 euros sur mon compte bancaire afin d’éviter que mon comportement ne se dégrade significativement.
J’imagine volontiers combien il peut être amusant de lancer des morceaux d’andouillette sur le prof quand il ou elle écrit au tableau. Ce n’est pas mal non plus de roter ou de péter en cours, ce qui a toujours, vous le savez, un franc succès. J’envisage évidemment de piquer la caisse du Foyer des Elèves et de provoquer des bastons au moins une fois par jour. Je ne m’exprimerai plus autrement qu’en criant en verlan, y compris des locutions vernaculaires de certaines cités. Naturellement, je ne prendrai pas la peine de me lever à 7 heures, chaque jour. Midi me semble convenable, je sera donc présente vers 13 heures ou 13 heures 30. Je viendrai de temps à autre à la cantine. Non pour manger car c’est vraiment dégueu. Mais on peut faire bien d’autres choses avec des lentilles, de la purée ou de la compote, ce qui risque d’intéresser la prof d’Arts Plastiques si elle n’est pas trop violée, elle qui s’intéresse tant à l’art moderne et à la peinture murale.
Je pense que les profs viendront à vélo, lassés qu’on crève les pneus de leur voiture, avant qu’ils ne viennent à pied quand on leur aura fauché les roues des vélos. Naturellement, il n’y aura pas un centimètre carré qui ne soit tagué. Ensuite, faute d’espace, on taguera les bagnoles qui rouleront encore et enfin, on taguera les tags pour que le lycée ressemble à une merde.
Pour éviter tous ces ennuis: seulement 15 euros par jour ! C’est donné !
Sarkozy vit comme un dieu en France (Sarkozy lebt wie Gott in Frankreich)
8 avions, 61 voitures de fonction, 1000 employés.
Toute la France est touchée par les mesures de récession. Toute la France ? Une personne ne joue pas le jeu : le Président français Nicolas Sarkozy (54 ans). Le budget de la Présidence a toujours été tenu secret en France. Pour la première fois il est révélé sous Nicolas Sarkozy.
– Dans les 300 mètres carrés de l’appartement de fonction des Sarkozy les fleurs doivent être fraîches en permanence : coût 280.000 euros par an
– Lorsque Nicolas Sarkozy voyage à titre privé, un avion gouvernemental vide l’accompagne en permanence, pour lui permettre de rentrer à Paris en cas d’urgence.
– Il dispose de 61 voitures de fonction, 2 Airbus et 6 avions Falcon-Jet. Le dernier avion en date (60 millions d’euros) a été baptisé « Carla » du prénom de madame Sarkozy numéro 3
– Dépenses annuelles pour les boissons (Champagne etc.) : 1 million d’euros
– Il a presque 1000 employés à son service, deux fois plus que la Reine d’Angleterre. Parmi eux 44 chauffeurs et 87 cuisiniers.
– Les cuisiniers-chefs peuvent se servir librement dans les caves à vin du Palais de l’Elysée, le repas de midi leur est servi par des laquais.
– Carla et Nico peuvent commander de la nourriture ou des boissons 24 heures sur 24. La cuisine est en service en permanence.
Indignation ? Protestations ? Pas du tout. En France il semble être une affaire d’honneur que le Chef de l’Etat incarne la « Gloire de la nation ». Il est le successeur du Roi Soleil. Et c’est exactement comme tel qu’il vit.
De A. V. Schönburg
Source: Bild Zeitung
Si nous refusons de travailler c’est parce que nous voulons faire quelque chose de mieux de nos vies
Si nous refusons de travailler c’est parce que nous voulons faire quelque chose de mieux de nos vies : rester au lit, sortir faire un tour avec le chien, jouer de la musique, organiser une révolution, qu’importe… Notre refus ouvre la porte à un « faire-autrement », et ce « faire-autrement » est l’avant-garde de notre lutte contre le capital. Cette lutte n’est pas seulement de la négation, mais de la négation-et-création,la création de quelque chose qui ne colle pas avec le capitalisme. Tant que nous ne parlons que de refus, nous autorisons le capital à fixer le planning.