Les bonus des banques appartiennent au peuple !

Les bonus des banques appartiennent au peuple !

On dit que les banques vont déverser des millions ou des milliards de dollars et d’euros. Cent quarante milliards de dollars : un million de SMIC !

Elle vont le faire sans vergogne en ayant profité du secours des contribuables tout en étant, par leur avidité, à l’origine de centaines de milliers de chômeurs. C’est, objectivement, du vol !

La réunion des dirigeants du G20 à Pittsburgh n’a servi à rien. Les « recommandations » n’ont servi à rien.

Comme l’a fait justement remarquer Philippe Vasseur, ancien ministre, banquier qui préside le conseil de surveillance du Crédit Mutuel Nord Europe, « Le monde financier est déconnecté du monde réel… C’est indécent… Cette espèce de bulle qui s’auto-entretient a retrouvé des couleurs. [Ce monde] ne remplit plus sa fonction de financer et de soutenir l’économie » (France-Info, 15/10/2009 Interview par Dominique Esway ).

Une fois encore, le capitalisme montre son vrai visage inhumain et amoral.  Le capitalisme se moque éperdument des désespérés qui perdent les fruits de toute une vie de travail. Partout dans le monde, l’impéritie des banques aura fait des victimes, perdant leur emploi, perdant leur logement, mourant de faim peut-être, se donnant la mort parfois. Le capitalisme est odieux. Le capitalisme est monstrueux. Le capitalisme est haïssable.

A ce moment, le scandale est  tel que la situation est insurrectionnelle. Le peuple devrait légitimement se soulever contre un tel scandale.

Les bonus des banques appartiennent au peuple qui les a sauvées. Qu’ils soient redistribués aux chômeurs !

Bakounine

1 commentaire pour l’instant

Gavroche Publié le15h41 - 18 octobre 2009

C’est dommage d’avoir privatisé toutes les banques d’Etat et de n’avoir pas profité de la crise pour en nationaliser une. Il me semble évident que pour les quidam que nous sommes, nous avons tout interêt à protéger notre épargne en la faisant sortir de l’économie purement financière afin quelle ne disparaisse pas. Ainsi la solvabilité des dépôts seraient assurés par la mutualisation des économies réelles.

Car c’est finalement là le problème, les banques utilisent les la trésorerie de l’économie réelle pour alimenter l’économie financière.
Le but n’est pas de faire des profits de marché, mais plutôt d’augmenter le nombre de transactions source de fortes marges. Le Risque c’est que les engagements long terme ne soient plus honorés, provoquant une chute de l’économie réelle.