Révocation de Roseline Bachelot

Révocation de Roseline Bachelot

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– Pour avoir accepté d’être ministre de ceci après avoir été ministre de cela ce qui montre qu’on est compétent sur rien.

– Pour avoir accepté la politique de santé du gouvernement dont elle fait partie et dont le vrai chef est qui nous savons.

– Pour s’étonner que, dans ces conditions, des gens meurent faute de soin ce qui donne une raison supplémentaire:

– Pour n’être vraiment pas intelligente pour ne pas s’en rendre compte.

Bakounine

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Gavroche Publié le15h13 - 31 décembre 2008

Je trouve hallucinant de la part d’un ministre de la Santé de dire à propos de l’incapacité des services d’urgences à trouver un lit en réanimation ; quelle ne comprenait pas que l’offre de lit n’ait pas été en adéquation avec la demande. C’est phase entendu sur une chaîne de télévision a du paraître anodine à bien des journalistes puisque je ne l’ai entendu qu’une fois. Elle est toutefois lourde de conséquences.

L’adéquation de la courbe d’offre et de la courbe de demande à fait l’objet de nombreuses théories économiques. Que ce soit les classiques, les Keynésiens, les néo-classics, les libéraux, les nouveaux néo-keynésiens ou d’autres toutes ces théories s’accorde à dire que lorsque l’offre est en dessous de la courbe de demande, l’économie est en pénurie sous réserve que les marchés soient purs et parfais.

Comme dans l’esprit de notre ministre il est inimaginable qu’il y ait un problème de pénurie de lits hospitaliers, le problème se situ nécessairement dans les services d’intermédiations. Comme si il y avait une bourse aux patients, j’achète ce patient car il va dégager plus de marges que l’autre !

Finalement le problème c’est que « nous n’avons pas de fichiers centralisés au niveau régional ». C’est du grand art politique de réorienter l’action politique vers l’action technique ou technologique. C’est comme pour ce pauvre enfant mort d’une angine, si l’infermière s’est trompé de médicament, c’est parce qu’elle ne disposait pas des outils automatiques lui permettant de ne pas faire cette erreur. Mais il existait une autre alternative, celle que l’infermière puisse prendre le temps de lire l’étiquette !

Cela me rappelle Michel Colucci et son cancer du bras droit écrit en 1976 et prouve comment on passe de l’absurdité à la réalité.