Note sur la crise

Note sur la crise

Commentaire de: Liberalisme et économie de marché

« Dans une économie de marché, on ne peut blâmer des entrepreneurs d’être allés là où était le profit. Si faute il y a eu c’est celle des gouvernants »

On peut aussi avoir une autre vision de cette phrase:

Le libéralisme et la mondialisation ont générés la titrisation (transfert des risques de solvabilité) et l’apparition de normes comptables internationales privilégiant les aspects court terme aux investissements longs termes de sorte que l’optimum économique d’une compagnie va à l’encontre de sa prospérité. Car si elle privilégiait sa situation long terme, elle s’exposerait à une minimisation de sa valeur de marché et donc à un risque de rachat notamment de compagnie qui privilégieraient l’économie financière à l’économie réelle.

L’immaturité ce situe vraisemblablement plus au niveau des décideurs politiques internationaux, dont bon nombre d’entre eux ne peuvent pas justifier d’un niveau de DEUG en économie s’il existe encore.

Bertrand Dufoyer

Bakounine