Marxisme, capitalisme, libéralisme

Marxisme, capitalisme, libéralisme

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J’ai l’air malin avec mon titre à la noix. De nos jours, quand on prononce le mot « Marxisme », c’est un peu comme si on disait un gros mot. Juste un instant. Révisez un peu votre Marx. Vous verrez qu’il est d’actualité. Juste un rien, même sans détailler, ne relisez pas tout, c’est vraiment trop difficile. Jetez juste un coup d’oeil sur l’articcle de Wikipedia, par exemple (http://fr.wikipedia.org/wiki/Marxisme): tout est dit sur la façon dont le capitalisme s’enrichit du travail du salarié. Dès lors que l’entreprise vend mon travail plus cher qu’il ne lui coûte, le patron s’enrichit. Et comme le libéralisme impose de vendre le moins cher possible, alors il faut payer les salariés le moins cher possible. Aujourd’hui, le patron est un fond de pension, ou une multi-nationale ou un groupe financier. Mais c’est la même chose.
En exagérant un peu, j’irais jusqu’à dire que le Marxisme n’est pas plus compliqué que cela. Simplement parce que tout en découle. On pourra décliner les modes de production. Et l’on retrouvera à l’échelon planétaire ce que Marx voyait à l’échelon européen.
Ce qui est simplement terrifiant, pour des raisons que je ne parviens pas à analyser, c’est que dès lors qu’un révolution marxiste s’est trouvée gagnante, elle s’est transformée en dictature. Partout ! Partout, de la Russie à la Chine, du Viet-Nam au Cambodge. Même Cuba. Et Chavez est peut-être en train de tourner en Staline.
Les peuples du monde n’ont-ils vraiment le choix qu’entre le joug capitaliste et une dictature qui se prétend marxiste. Ce qui fait la force du premier, c’est qu’il préserve un peu les formes. Et puis, il y a aussi les dictatures non marxistes qui ne préservent même pas les formes, voyez l’immonde créature Pinochet. Mais souvent ces dictatures-là sont le jouet d’intérêts capitaliste, revoyez l’immonde Pinochet. Et puis il y a les dictatures qui m’épouvantent tellement elles sont dogmatiques et terrifiantes. Comme en Iran. Là, c’est le mélange de la religion et du pouvoir: on a déjà donné. Mais au temps de la Sainte Inquisition, le royaume de France n’était pas mal non plus.
Et puis il ya l’esprit anarchiste: celui qui s’annonce comme « ni dieu, ni maître, ni état, ni patron ». On a coutume de s’en gausser. Mais voyons, ça ne peut pas marcher… L’homme est trop comme ceci, et comme cela… Le pouvoir, l’argent, le sexe.
Que voilà un billet bien confus. J’étais parti pour montrer que la théorie marxiste avait encore une certaine actualité. Et voici que je tâtonne. Comme un aveugle. Est-ce là, la sagesse que de savoir qu’on sait mais qu’on ne sait pas ? Un peu sans doute. Mais quelle atroce désillusion quand on a crié « Paix au Vietnam » et qu’après la paix est venu ce que vous savez, sans compter l’odieuse contamination cambodgienne de Pol Pot.

Bakounine

1 commentaire pour l’instant

Mahe Publié le15h57 - 2 janvier 2009

SUPER ++++++++