Dope et Tour de France

Dope et Tour de France

dopage-tdf.1188704755.jpg Voilà des jours que j’avais envie d’écrire des choses à propos de la question du dopage dans le Tour de France. A vrai dire, le cyclisme et la compétition cycliste m’intéresse fort peu au point que j’ignorais au début de ce mois les noms des protagonistes de cette affaire.
Mais il y a des trucs qui ne trompent pas: jamais on n’avait roulé si vite, jamais on n’avait grimpé si vite. Et quand on estime en kilowatt la puissance émises, on n’est pas loin d’une centrale nucléaire. Voici le retour des performances cheloues.
Je me souviens, à l’époque d’Amstrong, d’avoir espéré en vain qu’un Robin des Bois vienne enfin abattre l’odieuse superbe de cette inhumaine machine, bien évidemment préparée et trafiquée pour pouvoir piler ses rivaux. S’il m’arrivait de porter le regard sur les reportages de la télévision, c’était uniquement dans l’espoir soit de voir le héros craquer lamentablement (oh jouissance !), soit de le voir supplanté (oh divin spectacle !), soit, au pire, qu’un incident ou qu’un accident (le rêve qu’il butte dans la horde furieusement acclamante du haut des cols et qu’il s’étale, se blesse ou tout ce qu’on voudra pourvu qu’il perde secondes et minutes) vienne mettre fin à cette morgue pédalante.
Et puis paf ! Coup sur coup ! Voilà que la baudruche éclate. Quel plaisir de voir enfin la justice triompher. Oh, juste un peu, car je suis bien persuadé que ceux qui caracolaient ces jours derniers, dans le classement pas loin de l’odieux tricheur, doivent avoir aussi de drôles de trucs qui coulent dans leurs veines.
J’espère qu’on a encore quelques bons résultats d’analyses bien dégeu à publier dans les jours prochains.

Bakounine