Sarkozy, Staline, même combat

Sarkozy, Staline, même combat

godillot.1179186298.jpgVoilà ! Il n’a pas fallu longtemps pour qu’il se démasque. Mais est-ce vraiment se démasquer que de se comporter comme on avait prévu qu’il le ferait. Tout de même, cette information dépasse ce qui était attendu: l’UMP n’aura pas de président. Ce n’est pas conforme aux statut ! Qu’importe ! On changera les statuts. Et silence dans les rangs. « Mes amis, je ne vous ai jamais trahis ». Message codé: Et je ne veux pas que vous me trahissiez. Défense d’espérer la moindre parcelle d’autonomie. UMP aux pieds !

L’histoire nous a fourni déjà quelques exemples de ce genre. Ils ne sont pas beaux. Celui qui nous vient le plus rapidement à l’esprit, parce qu’il est encore proche de nous, est celui du camarade Иосиф Виссарионович Джугашвили ou encore Joseph Vissarionovitch Djougachvili généralement connu sous le nom de Joseph Staline.

Voici donc l’UMP qui revient à son état normal de RPR.

« Les 4 vérités », hebdomadaire de droite, titrait en novembre 2004, à la veille du congrès: « Nicolas Sarkozy. Congrès de l’UMP : Fin du parti des godillots ». Car l’UMP se devait de n’être plus obéissante au chef de l’état quand il s’agissait de la machination consistant à promouvoir Sarkozy contre Chirac. Maintenant que la machine a réalisé son objectif, il ne reste plus qu’à redevenir soumise comme une putain docile.

Il est naturellement un peu étonnant de voir ce parti ressembler au parti communiste des pires heures. Mais c’est ainsi. La mise en place du pouvoir personnel passe nécessairement par ces turpitudes.

Putain ! Ça craint !

Bakounine