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I.R.B. and gold testicles

 

couilles-en-or.1193010587.jpgcouilles-en-or.1193010587.jpg couilles-en-or.1193010587.jpg

Disons un mot de cette bande de requins qui composent l’International Rugby Board. C’est cet organisme qui se fera d’énormes bénéfices sur la coupe du monde de rugby. Même pas le droit d’organiser dans votre commune une projection publique pour que les supporters puissent regarder les matches ensemble. Ou alors si, mais il faut casquer. On ne parlera pas des communes qui ont hébergé des équipes: tout à leurs frais, donc au frais du contribuable local. Fric, fric, fric et archifric!

couderc.1193011037.jpgIl fut un temps, merveilleux comme tous les temps ancien où le troisième ligne aile que j’étais, vous savez celui qui court comme un malade vers les buts adverses pour poser l’ovale balle et qui se fait plaquer sauvagement par les malabars grands et carrés de l’équipe adverse, il fut un temps donc, où nous nous assemblions devant des écrans, pas très grands et noirs et blancs pour regarder le Tournoi des Cinq Nations, commentés par un inénarrable Roger Couderc.

Cette ferveur fut amplifiée lorsque Roger Couderc, viré de l’ORTF après 68 se retrouva commentateur radio à Europe 1: lors nous regardions les images avec le son de la radio, pendant que l’autre gogenard nous invitait à regarder à gauche ou à droite de notre poste de radio.

C’était bien !

Depuis le rugby est devenu professionnel. Une valeur sûre pour la fabrication des couilles en or. Pour moi, ma télé et restée fermée. Et quand les français ont perdu, cela m’a laissé totalement indifférent.

Quand à l’entraîneur-sous-ministre-futur, voilà un truc qui me fait bien rigoler. J’attends qu’il soit nommé pour le mettre dans la catégorie des révoqués avec Dati et Yade.

Réforme de la justice: et si l’on commettait moins d’erreurs

Madame Rachida Dati, chargée par son maître de mettre en place une réforme de la justice, ne semble préoccupée que par une logique comptable: diminuer le nombre de tribunaux d’instance. J’avoue ne pas bien comprendre l’objectif. Car, si l’on veut supprimer le nombre de ces tribunaux, ce serait, en toute logique, parce qu’ils n’ont pas assez de travail. D’où mon étonnement très grand, car, dans le même temps, on parle de diminuer les « lenteurs » de la justice. Or, s’il y a moins de tribunaux, il est bien évident que les affaires mettront encore plus de temps à être jugée. Je n’y comprends rien.

Il me vient aussi à l’esprit un sujet dont on ne parle plus depuis la grande commission parlementaire: c’est l’affaire dite d’Outreau, non point tant en elle-même que par ce qu’elle a traduit d’un mauvais fonctionnement: il y a un juge d’instruction, jeune, peu expérimenté, qui se fait son intime conviction et qui, au lieu d’instruire à charge et à décharge comme le lui prescrit le code de sa mission, s’acharne dans une direction fatale. On y ajoutera une certaine propension à tricher avec le secret de l’instruction en s’adressant beaucoup trop à la presse. Et l’on a l’effroyable gâchis que l’on sait.

villemin.1193009037.jpgAu cours de cette affaire et au cours des auditions de la commission parlementaire qui a suivi, je n’ai pu m’empêcher de faire un rapprochement avec l’affaire Villemin . On y retrouve la même recette de l’erreur judiciaire: un juge d’instruction peu expérimenté, qui se fait une conviction que les faits ne justifient pas, qui instruit à charge et parle beaucoup trop à la presse. Là, comme plus tard dans l’affaire d’Outreau, des personnes et des familles entières seront les victimes irréparables de ces drames inhumains.

Et dans la suite, je ne peux m’empêcher, encore, de songer à Christian Ranucci. La encore, mêmes ingrédients. Sauf qu’ici l’enquête est expédiée par une police qui persiste sur une piste probablement fausse et qui s’acharne à faire rentrer dans son ranucci.1193009098.jpgsystème de pensée tous les faits, même ceux pour lesquels c’est impossible. Quant à la juge d’instruction, jeune et peu expérimentée, également, elle se comporte de façon expéditive. Quand à la presse, elle porte à son débit, cette horrible phrase en entrée du journal télévisé de Roger Gicquel, à propos d’une autre affaire de meurtre d’enfant, mais qui crée une ambiance terrifiante: « la France a peur ! ». Crétin, Gicquel.

Sauf que là, Christian Ranucci a été guillotiné !

Certes, la peine mort a été abolie. En grande partie à cause de l’erreur judiciaire très probable ayant conduit à l’éxécution de ce malheureux jeune homme. Mais depuis, comme le montrent les affaires Villemin et d’Outreau, exemplaires, mais point les seules, la justice a encore bien des progrès à accomplir.

Madame Dati s’inquiète-t-elle de cela au moins autant que du nombre des tribunaux d’instance ?

Les noirs sont-ils moins intelligents que les blancs ?

james-watson.1192913368.jpg« Toutes nos politiques d’aide sont fondées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre, alors que tous les tests prouvent le contraire » a déclaré James Watson, codécouvreur de l’ADN et prix Nobel de médecine en 1962. Ces propos ont déclenché immédiatement l’indignation et la polémique qu’on imagine. Sans vouloir excuser les propos de ce scientifique, on peut imaginer qu’ils n’ont peut-être pas la signification qu’on voudrait leur donner en première lecture superficielle. En clair, peut-être n’a-t-il pas dit ce qu’il voulait dire. Encore qu’il semblerait qu’il soit coutumier du fait…

Il y a plusieurs façons de comprendre le mot intelligence. Dans le langage courant, on dit qu’une personne est intelligente quand elle fait preuve de bonnes capacités de mémoire, d’analyse, de compréhension et bien d’autres qualités qui ne sont pas forcément définies ou définissables clairement. Mais on se réfère aussi, de façon souvent implicite à des qualités supposées et pas forcément actualisées. C’est ainsi qu’on dira d’un élève qu’il « est intelligent mais ne travaille pas assez en classe ». En clair, ceci tend à dire qu’il a des capacités de base, mais qu’il ne les exerce pas, au détriment de sa performance scolaire.

 Dans ce dernier cas, ceci veut dire qu’on considère l’intelligence comme un disposition donnée à l’avance, probablement innée donc génétique. C’est évidement si l’on interprète les propos de James Watson dans ce sens qu’ils sont inacceptables.

De leur côté, les psychologues utilisent la notion d’intelligence d’une autre façon, ce qui leur vaut souvent des critiques peu justifiées de ceux qui ne savent pas ce qu’un QI mesure. On attribue à Alfred Binet, le créateur du premier test l’intelligence, la formule « l’intelligence c’est ce que mesure mon test ». Cette phrase, parfois aussi attribuée à David Wechsler, le concepteur de la notion statistique moderne de QI, dit bien ce qu’elle veut dire: c’est que le test se fonde sur des réponse à des items qui représentent ce que le sujet est capable de produire dans ces situations qu’on lui propose, et seulement celles-là. On pourrait même ajouter ce jour-là, à cette heure-là. Et s’il est vrai que les épreuves proposées permettent de faire preuve « d’intelligence » elles ne peuvent en tout cas évaluer scientifiquement cette intelligence génétique que le sujet n’actualiserait pas. De plus, il est bien évident que les épreuves sont connotées culturellement et temporellement. En d’autres termes, elles ne représentent que ce qui est la conception qu’on a de l’intelligence dans une culture données à une époque donnée.

C’est là, la source du malentendu. Et s’il est vrai que les tests d’intelligence sont de bons instruments de diagnostic des performances et des possibilités scolaires d’un enfant, ils ne peuvent en aucun cas mettre en évidence, en tout cas à coup sûr, toutes ces potentialités qu’on peut supposer par intuition, notamment dans les cas où des difficultés psychologiques sur le plan émotionnel et social empêchent justement le sujet de s’épanouir pleinement.

En réalité, ceci revient à dire que la mesure de l’intelligence corrèle avec d’autres facteurs qui sont socio-culturels ou émotionnels.

Dans ce cadre, on pourrait probablement faire l’hypothèse (et la vérifier tout aussi probablement) que les spectateurs de TF1 sont moins intelligents que les spectateurs d’Arte. Et on comprend bien qu’il n’y a pas de disposition génétique à regarder Arte. Mais on conçoit volontiers qu’un environnement familial et social donné pourra avoir suscité plus de curiosité, plus de goût pour la lecture ou pour la philosophie qu’un autre où on ne lira aucun journal, où l’on passera son temps à regarder le foot-ball en buvant des bières et en poussant des clameurs chaque fois qu’un évènement vient épicer le cours du spectacle. Il s’agit donc alors de différences socio-culturelles produite par l’éducation et l’environnement.

Un collègue chercheur avait autrefois montré que même dans l’usage qui était fait de la télévision (instrument dont on sait bien qu’il n’est guère fait pour favoriser l’élévation du niveau culturel des populations), il y avait des différences selon les milieux. Dans certains cas, on regardait les émissions de façon globalement passive et dans les autres, on était au contraire plus facilement analytique ou critique, fournissant aux jeunes enfants des modèles différents, l’interrogation provoquant, par nature, le travail mental. N’oublions pas que Descartes n’a pas seulement écrit « je pense, donc je suis ». Il a aussi dit « je doute, donc je pense » (dubito, ergo cogito, cogito ergo sum).

Les études où l’on a comparé les résultats aux tests de populations d’enfants africains élevés à l’africaine ou à « l’occidentale » ont toujours montré qu’examinés avec tests fabriqués en Europe ou en Amérique du Nord, les africains élevés à « l’occidentale » avaient en moyenne de meilleurs résultats que des africains élevés traditionnement. Cela tombe sous le sens et règle, pour le coup, quoique grossièrement, le compte aux différences génétiques.

Le débat n’aurait pas de sens si chaque culture, chaque tribu, avait la possibilité de se développer en fonction de ses caractéristiques propres, s’il y avait autant de modèles de développement que de cultures. Les automobilistes qui sont tombés en panne en Afrique rapportent volontiers l’habileté à réparer, voire à usiner des pièces de rechange, là où il n’y en a pas ou là où leur prix est prohibitif. Une « débrouillardise » dont, peut-être, certains mecano français ne seraient pas capables ou sinon à grand peine, parce qu’ils n’ont pas été suffisamment entraînés à le faire. Par contre, manque souvent la science de l’ingénieur dont on sait bien que pour l’acquérir, il faut des moyens, des écoles, etc.

On pourrait dire qu’il y a malheureusement désormais un axiome selon lequel l’ordre économique et socio-culturel mondial est et sera celui imposé par le modèle capitaliste et libéral. C’est terrifiant d’y penser, mais depuis leur début, c’est à dire depuis Alexandre le Grand, les colonisations ont toutes eu comme effet, sinon comme objectif, d’imposer l’ordre du conquérant. Les pays, les cultures, qui présentent aujourd’hui un retard de développement sont sous la coupe de cet ordre. Il restera à terme, et sans doute temporairement, quelques foyers folkloriques, à l’image des bretons ou des indiens d’Amérique du Nord. Mais le modèle s’avance, s’impose inexorablement. Dans ce cadre, il est évident que les membres de groupes socio-culturels significativement différents du modèle pourront apparaître moins intelligents puisqu’ils n’ont pas été exercés dans ce cadre.

En réalité, votre niveau intellectuel, évalué selon les critères explicités plus haut, n’est pas tant lié à votre génétique qu’aux conditions d’éducation qui ont été les vôtres. Et pour le coup, on comprend bien que les différences concernent alors toutes les populations défavorisées. Ce qui veut dire alors que toute politique d’aide à ces pays doit prioritairement favoriser l’élévation du niveau d’instruction. C’est à dire en prenant le problème a sa source. Comme dans les quartiers « défavorisés » des banlieues de Paris ou de New-York.

Pourquoi Sarkozy annonce-t-il son divorce d’avec Cecilia aujourd’hui ?

L’annonce de la séparation du chef de l’état d’avec son épouse, puisqu’on ne peut, juridiquement parlant, encore parler de divorce, aurait pu être faite depuis quelques jours. D’ailleurs, la presse en était bien informée depuis un certain temps. Il y avait, par ailleurs, des signes qui ne trompaient personne. Enfin pourquoi aujourd’hui, pas hier et pas demain. Et même, dirai-je, pourquoi aujourd’hui vers 13 heures ?

En milieu de journée, on commençait à avoir un vrai bilan des grèves. Et ce bilan est lourd pour ceux qui nous gouvernent. On pourra épiloguer sur 70 ou 85% à la SNCF. Toujours est-il que ceux qui n’ont pas eu un train de la journée pour aller à leur travail ne sont pas dupes.

Et que vont faire les chaînes de Télé ? Et les journayx demain matin. Qu’elle le mettent à la une (ce que Sarkozy espère) ou, au pire à la deux, cet évènement planétaire prendra une place assez grande pour diminuer l’importance des nouvelles de la grève. Par exemple, si l’on examine la une de TF1 (18/10 à 21h05, voir illustration ci-dessous) on voit l’importance relative attribuée à chaque évènement.
C.Q.F.D.

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Les français au bord de l’écoeurement (et davantage)

logoeads.1192738202.jpgJe parlais aujourd’hui avec un membre d’une entreprise dont il faudra qu’un jour je raconte l’histoire, de la situation politique et économique générale.

Ce monsieur, qui est certainement moins libertaire que je ne le suis, me disait son écoeurement absolu devant le spectacle de ce qu’on ose même plus appeler économie mondiale tant tout ce qui se passe ressemble plus à des manoeuvres de gangster qu’à de véritables opérations industrielles. Il me disait son écoeurement profond envers, notamment, les possédants de titres et de stock-options d’EADS qui ont profité de leur situation d’initiés pour sauver chacun quelques millions d’euros (qui, à l’échelon de leur escarcelle, ne doit pas représenter l’essentiel de leur magot). Pire encore. Ils ont fait avaler la soupe froide à la Caisse des Dépôts qui perd au passage quelques centaines de millions d’euros. Et la Caisse des Dépôts, c’est quand même, même si c’est indirectement, le citoyen français.

Je ne vais pas faire ici l’inventaire de toutes les saloperies que nous voyons ou que nous pressentons. Au passage, les tas de millions en liquide du chef de l’UIMM. Qui sont allés couler dans on ne sait quelles poches… Les appartements de qui vous savez…

Ce monsieur me disait son envie de « casser la gueule » à ceux-là qui naviguent allègrement sur leurs tas d’or pendant qu’ils sont à la source de licenciements de dizaines de milliers de personnes.

Et je ne peux qu’admirer cette impatience. Sans doute le slogan « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » a été un peu galvaudé et privé de son mérite parce que certains, selon la règle commune, ont, sous prétexte de socialisme et de liberté du peuple, confisqué le pouvoir et les richesses (sachant qu’il est peu probable que l’un n’aille pas sans l’autre).

Je veux dire, et sans doute redire, qu’à l’âge où il est naturel de s’intéresser aux engagements politiques, les personnes de ma génération se sont facilement trouvé engagées, ici où là, à gauche ou à l’extrême gauche, quelques uns, malheureusement, loin de la gauche. Nous y avions évidemment été bien aidés, il est vrai, par la guerre d’Algérie et l’affaire du Viet-Nam (mais aujourd’hui, il y a nombre de situations dans ce monde qui ne sont pas plus reluisantes). Ceci nous a conduit à la mobilisation de mai 1968 qui n’était pas, comme on le croit à tort, une joute de pavés avec les CRS (-SS). Quand il y avait mille ‘enragés » qui combattaient la police la nuit, il y en avait cent mille qui, le jour venu, participaient dans les théâtres (cf. le rôle qu’a tenu le théâtre de l’odéon), dans les facultés, dans les entreprises, dans les rues, à cette grande fête de parole libérée. C’était spontané et un peu libertaire, ce qui inquiétait fort partis politiques et syndicats.

Actuellement, on ne peut qu’être fasciné par l’absence quasi-totale de conscience politique de la génération qui a, en ce moment, entre 20 et 30 ans. Elle peut s’éveiller, comme sur l’affaire du CPE, mais c’est un feu de paille. Et puis tout retombe dans ce piège fabuleux de la convention sociale qui veut qu’on prépare un « métier », qu’on « s’oriente », en même temps qu’on vous dit que, de toute façon, on devra changer significativement d’emploi plusieurs fois dans sa vie, quant on ne vous annonce pas froidement que, de toute façon, on deviendra chômeur.

Ce rouleau compresseur capitaliste et libéral, aidé par la télévision du moins disant culturel peut-il continuer à avancer, et jusqu’à quel point, avant que le peuple enfin se soulève significativement ?

dany1968.1178468763.jpgOn critique souvent les « meneurs » de 68 et d’autres qui se sont trouvés dans des situations de forte implication parce qu’ils ont pu, par la suite; détenir des places importantes dans le système. A l’image de Daniel Cohn-Bendit. Comme s’il avait dû passer sa vie dans ce sourire narquois et plein de tâches de rousseur dont la photo a fait le tout du monde (on remarque qu’il est propre sur lui et ne porte pas les cheveux longs). Mais cet homme-là est député simplement parce que son implication de l’époque l’a préparé. Bien mieux que les cours sur les bancs de la fac, qu’il ne suivait d’ailleurs pas de façon assidue.

Nous sommes nombreux, nous qui avons pris la parole en mai 1968, à nous trouver dans des postes de responsabilité ici ou là. Simplement parce que notre formation politique contribua à notre formation de citoyen et, plus généralement, à notre prise de responsabilité. Lorsque je suis entré, il y a quelques mois, au CA d’une association, un copain m’a dit: « Tu as commencé ta longue marche vers la présidence ». Il est vrai qu’il en fut souvent ainsi.

Mais nous autres, les soixante-huitard, ceux qui ne sont pas attardés et qui ont su participer à l’évolution de leur monde, sans renier les valeurs qui nous avaient poussés à prendre la parole dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, nous allons nous retirer. Il faut que de nouvelles consciences politiques nous succèdent, ou le monde, et la France en tout cas, ne seront plus qu’un océan de merde.

Cecilia et Nicolas ne vont plus en bateau

cecilia-nicolas.1192577402.jpgLa presse annonce ou n’annonce pas ou annonce à demi mot ou rapporte à quart de phrase.

N’est-il pas temps que cette comédie de boulevard finisse ?

« Officieusement séparée de son mari, Cécilia Sarkozy s’est réfugiée sur les bords du Léman. (…) L’information donnée hier par la Tribune de Genève est confirmée. Cécilia Sarkozy, l’épouse du président de la République française est bien venue se mettre au vert à Genève. (…) Des clients de la Réserve confirment l’avoir vue au spa. » Après l’article du Matin.ch qui révélait le premier, en mai 2005, la rupture entre Cécilia et Nicolas Sarkozy, la confirmation du scoop que nous vous annoncions la semaine dernière arrive une fois encore de Suisse, via internet. Cette fois-ci, ce sont les journalistes de la Tribune de Genève qui sont les premiers à lever le voile sur le départ de Cécilia en Suisse. Ce n’est même plus « chambre à part », c’est carrément « pays à part » ! Reste à savoir ce que la première Dame de France – qui, rappelons-le, n’a pas voté pour son mari au second tour de l’élection présidentielle – est allée faire au pays du gruyère et des lingots : rejoindre Richard Attias à l’Hôtel La Réserve, retrouver ses amis Johnny et Laetitia Hallyday pour célébrer le paquet fiscal voté en juillet dernier, respirer l’air pur d’une démocratie ?… Depuis son élection, Nicolas Sarkozy aura au moins réussi une chose : nous démontrer qu’avec lui « tout devient possible »… sauf garder sa femme ! »

 

(http://kandidatur.over-blog.com, 12 octobre 2007)

Pechiney : avant, on pensait d’abord technologies…

pechiney_bobines.1192576509.jpgUn ancien Pechiney s’exprime dans Le Monde à l’occasion de l’OPA de Rio Tinto sur Alcan: « C’est la fin d’un certain modèle industriel à la française dans lequel on pensait d’abord technologie, avant de voir ce que ça pouvait rapporter en termes de business. Quand Alcan a pris le pouvoir, le système en avait pris un sérieux coup, avec Rio Tinto la première question qu’on se pose c’est qu’est-ce que ça rapporte ». En peu de mots, tout est dit et l’affaire est réglée.

Pechiney a été repris par Alcan. Il n’y a pas si longtemps. Puis Alcan va se faire prendre par Rio Tinto. A quoi cela sert-il ? A rien, sinon à permettre à certains de gagner de plus en plus d’argent. Au besoin en vendant des morceaux de Pechiney qui rapportent moins que d’autres.

Et nos gouvernants assistent impavides, voire favorables, à de telles choses. Et que croit-on qu’il arrivera ? Simplement qu’à force de viser le profit et seulement le profit, on n’investira plus ou pas assez dans la recherche industrielle. Foin du progrès. Vivent les bonnes vielles méthodes qui rapportent gros.

Ce désastre industriel probable est, sans doute, aussi menaçant que le désastre écologique que les mêmes d’ailleurs sont en train de générer. Il est urgent d’y mettre fin. C’est afin de protéger les citoyens de ces projets à court termes que nos anciens avisés avaient décidé de nationaliser des pans entiers de l’industrie. On oublie, par exemple, quel moteur de recherche fut France Télécom à l’époque où l’entreprise était nationalisée. Et quel moteur de développement, comme le réseau Transpac, par exemple. Aujourd’hui, au nom de la concurrence, on vend tout cela. Et l’on croit naïvement que cette concurrence fera baisser les prix. Peut-être pendant un temps, au prix de la baisse de la qualité de service dont les opérateurs de téléphonie sont un lamentable exemple. Et puis après, à coup de fusions, d »acquisition et d’OPA, il n’en reste plus qu’un ou deux qui font ce que bon leur semble en se partageant le gâteau. Combien y a-t-il d’opérateurs de télévision par satellite en France? Un seul. CanalSat a racheté TPS, dans l’indifférence générale.

Où le capitalisme conduit-il le monde ?

Trombinoscope des hommes dangereux (catégorie flatteur des bas instincts): Brice Hortefeux

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Cet homme est dangereux.
Non point que l’immigration ne soit pas un sujet sur lequel il faut une politique.
Evidemment.
Mais, entre se faire une politique et se jeter au plus vite sur les solutions les plus honteuses, il y a loin et loin.
Cet homme est dangereux parce que son action flatte des instincts primitifs.
Avec des méthodes tout aussi primitives.

Vrai, je me prends de plus en plus à regretter Chirac et Villepin. Il n’y a pas de quoi rire…

Loi africaine sur l’immigration des ressortissants français

Ainsi est le titre d’une contribution de mon collègue bloggeur L’Abrincate , dont je ne peux m’empêcher de citer les premiers articles:

 

« Article 1 er :
Les ressortissants français désirant s’installer comme résidents dans un pays d’Afrique pour une durée supérieure à 3 mois sont tenus d’engager une procédure de demande de visa, comprenant une attestation de leur identité par empreintes génétiques, établie à leurs frais, validée par le Tribunal de grande Instance de leur pays d’origine.

 

 

Article 2 ème :
Les membres de la famille des Français candidats à l’installation en Afrique peuvent solliciter un permis de résident sous réserve d’identification par empreinte génétique de la mère et des enfants, à l’exception des enfants adoptés, des enfants de précédents mariages du père, ou des enfants nés d’accouchement sous X.

 

 

Article 3 ème :
Les ressortissants français désirant s’installer en Afrique subiront, dans les locaux de l’Ambassade de référence, un test préalable de langue, dont le résultat sera joint à la demande de visa, dans un délai fixé par chaque Ambassade, à compter du dépôt du dossier complet de la demande de permis de résident, dossier comprenant les mentions de la durée et du contenu de la formation. »

Et je vous invite à lire le reste sur son blog en cliquant ICI

 

 

Le calvaire des infirmières bulgares ou l’ordure à son paroxysme

J’ai lu, dans Le Monde des détails sur les tortures infligées aux infirmières bulgares. Heureusement c’était court, tant j’avais envie de vomir. Et pour Khadafi c’était une manière de régler une question de politique intérieure. Encore nausée Et Sarkozy a envoyé sa femme pour râler la mise après les laborieux efforts de Benita Ferrero-Walder. Toujours nausée.