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Grèves: Zorro n’est pas arrivé

sarkozorro2.1195255882.jpgC’est l’histoire de centaines de milliers d’usagers du train qui sont bloqués dans les gares. C’est l’histoire de centaines de milliers d’usager du métro qui sont bloqués dans les stations. C’est l’histoire de centaines de milliers d’automobilistes qui sont bloqués dans les bouchons.
Ils attendent.
Ils attendent. Ils attendent commes les pêcheurs bretons qui payent le gazole trop cher. Ils attendent comme les journalistes et les hotesses de l’air arretés au Tchad. Ils attendent que Zorro arrive et règle une bonne fois pour toute cette histoire ridicule.
Mais Zorro n’arrive pas.

Zorro n’est pas si fort que cela ?

Image: http://olivierpanza.blog.ca/?tag=politique

Aujourd’hui, sur YouTube, j’ai vu tuer un homme au Taser à Vancouver

taser.1195254718.JPGL’homme est polonais. Il a 40 ans et se nomme Robert Dziekanski Il débarque de Pologne à Vancouver et il est retenu depuis 10 heures heures dans la zone internationale de l’aéroport. Il cherche à rejoindre sa mère qui se trouve dans la zone publique. Il présente des signes d’agitation, il est vrai, mais on comprend qu’il puisse l’être. Et même s’il jette une chaise de colère, il ne présente aucun signe flagrant de dangerosité. D’ailleurs, il est entouré par un groupe de policiers et ne parait pas manifester de résistance.
Un policier sort son pistolet Taser et lui envoie une décharge de 50000 volts. L’homme hurle de douleur et se roule de douleur. On voit les policiers se jeter sur lui pour le maintenir.
Puis il meurt.

Trombinoscope des hommes dangereux (catégorie censure, corruption et dictature): Zine el-Abidine Ben Ali

benali.1195172355.jpgC’est en préparant ce post sur Ben Ali que je suis tombé sur le site http://www.bakchich.info/.
Il n’y a qu’à citer. Rien à ajouter:
Le 7 novembre 1987, Zine El-Abidine Ben Ali, alias « bac moins trois » s’emparait du pouvoir au pays du jasmin. Après 20 ans de règne absolu, il peut être fier de son bilan : la Tunisie a rejoint le top 5 des pays les plus répressifs et mafieux de la planète. Hauts les cœurs et retour sur une dictature aux méthodes décapantes.

Impressions marocaines

agadir.1195171533.JPG

Voilà quelques jours que j’ai envie de dire un mot de mes premières impressions marocaines. Impressions bien fugitives puisque le voyage n’a duré que quatre jours, et encore à Agadir seulement qui n’est certainement pas représentative du type et du niveau de vie marocains. En fait c’était le seul pays du Maghreb que je ne connaissais pas. J’avais des souvenirs de 30 ans d’une Algérie dominée par le F.L.N. et je me demande si les choses ont changé et si c’est le cas, dans quel sens. J’ai des souvenirs plus récents de la Tunisie, ai j’ai peur qu’elle ne se fige sous le joug de Ben Ali.
J’ai trouvé un Maroc qui m’a paru vibrer. Certes le contraste entre la richesse de certains et la grande pauvreté d’autres est bien perceptible. Mais, était-ce l’exception d’Agadir, j’ai cru pouvoir sentir les marocains un peu plus libres. En même temps, je lisais que le jeune roi introduisait lentement une petite dose de multipartisme et de démocratie. Peut-on faire mieux ou autrement sans ouvrir la porte à l’intégrisme démagogique ?
Sur un autre plan, j’ai rencontré ce que je n’avais jamais rencontré: des mouettes comme en Bretagne et des palmiers, comme dans le désert. Cohabitation inattendue pour moi (et sans doute si banale pour d’autres). Et puis une image, que je trouvais le matin en sortant de la chambre: un coin de mer, des maisons blanches et bleues aux couleurs locales, un brin de palmeraie (avec dattes) et le sentiment que la vie est plus heureuse quand le soleil brille.

On m’a coupé l’eau: abus de Véolia

Lorsque j’ai reproduit « Coupé d’eau pour une facture de 85 euros de retard » je ne pensais pas recevoir tant de doléances de victimes. Voici Gregory:

Ce qui vient de m’arriver n’est pas mal non plus:
Car je suis en prélèvement automatique, et Véolia n’arrive plus à se servir.
Si Véolia m’avaient prévenus je les aurais payer par chèque, mais c’est trop leur demander.
Alors ils m’ont fermé l’eau puis déposé dans ma boite aux lettres un avis de fermeture, (sans même sonner, car à ce moment là ma femme aurais payé cette facture). On ne prend pas ce genre de risque avec un bébé de moins de trois semaines.
J’ai donc demandé à ne plus avoir de prélèvement automatique comme au bon vieux temps je sortirais mon chéquier.
Ceci est un bel exemple d’abus (car je ne peux choisir un autre fournisseur d’eau), et une preuve évidente qu’il y a des sociétés privée qui font preuve d’une incompétence bien plus grande que le service publique (à son époque).
Qui a t’il de pire qu’une société publique ?
Une entreprise privé sans concurrent. (merci…)
14 novembre 2007

1051-31/01/2013

Sarko, l’Afrique, les Etats Unis, le monde: attention danger !

tetedenoeud.1194917823.jpg

De longue date, la politique extérieure de la France a toujours été marquée par un non-alignement, vis à vis des Etats Unis. Cela ne date pas d’hier. De de Gaulle à Chirac, en passant par Mitterand, la France s’est toujours réservée une position singulière et bien différente, par exemple, de celle de la Grande Bretagne. Les justifications de cette attitude sont diverses. Elles ont d’ailleurs passablement évolué selon les présidents. Si de Gaulle se référait implicitement aux différends qu’il eût avec ces puissances pendant la deuxième guerre mondiale, Mitterand se tenait à distance respectable des Etats Unis pour des raisons idéologiques socialistes. Quant à Jacques Chirac son regard porté sur le monde et notamment sur les pays en voie de développement était bien différent de celui de Georges W. Bush. Cette dernière différence trouva son acmé au moment de l’intervention des Etats Unis en Irak pour provoquer la chute de Sadam Hussein et tout ce qui s’ensuivit.
On remarque que ceci permit à la politique étrangère de la France de tenir sur une position qui lui permettait d’être perçue dans le monde d’une façon singulière notamment face aux présidents républicains ou des chefs de gouvernement conservateurs: trois exemples : la guerre du Vietnam (Richard Nixon) et la dernère intervention en Irak (George W. Bush).De même, au moment de la guerre des Falkland la position française fut plus nuancée que celle de Margaret Tatcher.
Même si notre politique africaine laissait parfois à désirer, depuis Jacques Foccart et le soutien à certains dictateurs.
Au final, Nicolas Sarkozy laisse entendre que la France pourrait bien intégrer l’OTAN, y compris au niveau du commandement intégré, c’est à dire accepter que les militaires français interviennent sous les ordres de généraux étrangers et notamment américains. Ce qui est presque à l’opposé de la position antérieure d’allié permettant d’évaluer au cas par cas les mesures qu’il convenait de prendre.
On peut discuter des évaluations de cette politique de non alignement. On peut dire aussi qu’elle était probablement motivée par des considérations économique (gaz soviétique ou algérien). C’est possible. Mais il n’en reste pas moins que l’opinion publique internationale considérait la France « autrement » ce qui n’était pas sans intérêt notamment pour des partenariats dans la résolution de crises, comme en Yougoslavie, par exemple. On n’a pas forcément légitimité à être trop fier de cette situation car elle a pu conduire parfois à une certaine vanité non justifié compte tenu des résultats variables de cette politique. Certains furent lamentables comme la livraison de centrales nucléaires à l’Irak. C’est probablement le prix à payer de l’indépendance politique.
Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy présente des orientations politiques très différentes de celles de ses prédécesseurs. Vis à vis de l’Afrique, il a commis deux graves impairs: le discours de Dakar qui peut être interprété comme possédant certaines connotations racistes, ce que, naturellement les adversaires ne manquent pas de souligner. L’autre est l’intervention à la Rambo au Tchad, à propos de l’affaire de l’Arche de Zoé. Car il ne faut pas s’y tromper. La libération des journalistes et du personnel navigant de l’avion destiné à emmener les enfants en France a été obtenu au mépris du droit tchadien et au mépris des autorités judiciaires tchadiennes.
Cette situation est extrèmement nouvelle. En d’autres temps on aurait procédé à l’aide d’une diplomatie traditionnelle et lente en recherchant à ne blesser aucun amour-propre. Et s’il est évident que les journalistes et les hôtesses de l’air n’ont aucune responsabilité, on aurait pu sauvegarder les formes en négociant au moins de bonnes conditions de détention, puis une comparution devant un tribunal local.
Le pire a été de demander que les responsables de l’association soient jugés en France. Quelle eût été l’attitude de Nicolas Sarkozy si le délit avait été commis en France et qu’on eût voulu juger les responsables en Afrique ?
Voici donc qu’en quelques mois, le Président de la République Française a renversé la vapeur. Il l’a fait de son propre chef. Ces orientations n’ont pas été clairement annoncées lors de sa campagne électorale. Il n’a pas consulté le peuple. Il n’a pas consulté le Parlement.
C’est grave car on ne peut préjuger des conséquences. On va même jusqu’à douter qu’il puisse s’agir d’une orientation structurée. Des exemples de l’immaturité de l’homme ont déjà été fournis en politique intérieure (cf. ses rencontres avec les cheminots ou avec les pêcheurs) avec l’annonce d’intentions irréfléchies qui ruinent des pans entiers de la politique qu’on veut, par ailleurs appliquer. Il ne s’agit évidemment pas d’un renversement d’alliance, mais tout de même. De Gaulle voulait décider lui-même du lancement des missiles nucléaires et ne confier à personne une décision aussi grave.
Aujourd’hui, les déclaration béates, voire niaises, d’amour pour les Etats Unis d’Amérique nous ridiculisent et nous inquiètent.

Photo: Le Monde du 9/11/2007

Pensez à la caissière : prenez la carte Auchan

auchan.1194744209.gifLa caissière du supermarché Auchan où je fais mes courses me demande si je veux la carte de fidélité. Je lui réponds que la fidélité n’est pas une question de cartes. Et surtout que, si je présente ladite carte à la caisse, chaque fois que j’achèterai une boîte de préservatif, on le saura. Pire, on saura la taille ! Et pour peu que j’en achète à la vanille ou à la framboise, vous imaginez l’intrusion dans mon intimité. Je converse un peu, car il n’y a pas de queue (pourtant avec les préservatifs!). Je lui demande si elle sera virée si je ne prends pas la carte. Non, me dit-elle, mais on les incite FORTEMENT à en placer une dizaine par mois. C’est pourquoi j’appelle à un mouvement de soutien des caissières: prenez la carte Auchan… et résiliez-là le lendemain.

Il n’y a pas qu’en Afrique, même en France la corruption est partout

hommegris.1194743209.jpgC’était bien visible. Des échanges de mains rapides contenant de l’argent. Je m’apprêtais donc à écrire un billet pour m’indigner du fait que, sur la plage d’Agadir, les petits vendeurs à la sauvette sont rançonnés par les flics en quad.
Et voici qu’un de mes amis, à qui je fais part de mon intention, part d’un grand élat de rire.
Et il me raconte…
Et il me raconte l’histoire d’un Président de Conseil Général déchu qui a fait passer tout son argent en Amérique du sud. Et comment ce personnage qui avait pu craindre, pendant un temps, de connaître les geôles de la République était redevenu député. Oh, un député qui ne siégeait pas beaucoup. Il avait beaucoup à faire avec la gestion de sa fortune en Amérique du sud.
Naturellement, il me raconte aussi l’histoire de son successeur au Conseil Général qui s’est vu offrir une piscine. Il l’a dit lui-même: c’est un cadeau. Vous en connaissez beaucoup, vous, des donateurs désintéressés qui offrent des piscine pour Noël ou la St Glinglin ?
Et puis il y a aussi l’histore de ce directeur d’Office d’H.L.M. qui a été licencié pour un gros tas d’abus de bien social. Oh, licenciement soft. On ne lui a même pas demandé de rembourser tout ce qu’il avait pris dans la caisse. Même après que la justice se soit intéressée à lui. Il est bien tranquille et bien sûr de lui. Car un directeur d’Office d’H.L.M. connaît bien des choses, car il passe des gros marchés. Avec des grosses entreprises. Et les grosses entreprises ont des gros budgets. Tellement gros qu’ils débordent dans les caisses des partis politiques. Parfois, ils débordent aussi dans des poches. Toutes sortes de poches. Des grandes et même des petites poches. Et petite poche deviendra grande…
Bien sûr, ceci n’est que du romanesque. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est impossible. Car il n’y a qu’au Maroc que les petits flics de la plage d’Agadir se font refiler un billet de cent dirhams par les petits revendeurs à la sauvette.

Photo: Collection personnelle du diable

Saddam, Tommy Lee Jones et la dictature fasciste. Tous les peuples ne sont pas mûrs pour la démocratie

tommyleejones.1194654997.jpgJe lis avec intérêt dans Le Monde du 6 novembre des extraits d’une interview de Tommy Lee Jones à propos de la sortie du film « Dans la vallée d’Elah ». Et l’acteur y prononce des questions dont je retiendrai celle-ci: » Jusqu’à quel point l’Irak peut-il exister sans la main de fer d’un dictateur fasciste pour en maintenir l’unité ? »
Que peut dire notre sens démocratique de la situation de l’Irak avant l’invasion américaine ? Saddam Hussein était un sale tyran. Avec sa bande, il faisait vivre le peuple sous un joug incroyable, barbare et cruel. On sait bien qu’il y avait geôles, torture et disparitions. Et voici qu’une fois le tyran déchu, le pays se trouve toujours dans un bordel innommable voire pire!
On se souvient du dernier shah d’Iran. Question dictature, il n’avait pas grand chose à envier à Saddam. Sauf que c’était un tyran fréquentable qui ne crachait pas sur les puissances occidentales, loin de là Un bon tyran comme on les aime. Il avait une bonne tronche. Une bonne impératrice. Bien sûr, on avait été un peu étonné par la répudiation de sa première épouse. Mais comme on disait qu’elle ne pouvait lui donner d’enfants. Alors… Un empereur sans progéniture. Même les français républicains et toujours un peu royalistes trouvaient cela acceptable. Cependant, le gentil empereur avait une bonne police dénommée Savak et qui ne négligeait pas les bonnes méthodes pour faire taire les opposants. Ce n’était pas très bien. Et puis c’est nous, nous La France, qui avons nourri l’ayatollah Khomeiny en notre sein. Et quand il est parti pour Téhéran, nous pensions tous qu’il s’y rendait pour instaurer une démocratie, ou, au moins, quelque chose de plus démocratique que l’empire de Mohammad Reza Shah Pahlavi. Putain ! Depuis l’Iran est un drôle de merdier aussi. Question tyrans, le dernier n’est pas mal. Mais quelle décadence depuis Mossadegh !
L’axiome de Tommy Lee Jones s’applique bien pour l’Iran. Ce pays peut-il désormais exister sans la pression d’un bon dictateur?
Et puis il y a aussi l’exemple des Balkans. Tant que le camarade Tito tenait tout le monde en laisse, malgré ses accointances avec Moscou, la Yougoslavie était unie, au moins en apparence. Et voilà que Tito meurt et on connait la suite.
Ceci étant, voilà que j’ai envie d’évoquer le citoyen Robespierre. On ne torturait pas sous son « règne ». Mais on avait des tribunaux bien pourris qui expédiaient à la guillotine dans des formes juridiques que Saddam aurait bien aimées.
Mais voici qu’avec Robespierre, le doute s’installe en mon esprit. Est-il possible de penser que l’axiome de Tommy Lee Jones pourrait s’appliquer aussi à la France de 1789 ? Que pensait Robespierre ? Que l’accès à la République n’était possible qu’à travers un régime fort et coercitif (mais vertueux…) afin d’empêcher toutes les forces réactionnaires et toutes les forces corrompues et égoïstes de nuire.
Voilà qui fait penser aux bolchéviques. Sauf qu’ils oublient de rendrle pouvoir au peuple simplement parce que c’est en leur sein que se trouvent les forces qui aiment le pouvoir et en tirent avantages. Ce n’est pas une chose simple que de rendre le pouvoir au peuple. C’est comme la « libération » du Vietnam Sud par le Vietnam Nord. C’est comme l’indépendance de l’Algérie. La seule variable est la dose de tyrannie. Bourguiba c’était pas terrible, mais comparé à Khomeiny… Chez nous, il y a eu Bonaparte, puis Napoléon.C’était quand même mieux que Pol Pot ! On serait presque tenté de dire que lorsqu’on a gardé son roi, c’était plutôt mieux. Regardons l’exemple espagnol. Après Franco, la démocratie s’installe simplement. Vive le roi ! En Europe, les libérations de joug se sont plutôt bien passées. Espagne, Portugal, pays de l’Est. Il y a quelques cahots, mais ce n’est pas si mal.
Y aurait-il une différence entres ces peuples (de l’Europe de l’est, par exemple) qui passent relativement bien d’un régime fort, même ultra fort, à un régime démocratique et ceux qui éliminent un dictateur pour en voir un autre s’installer ? Est-ce la culture au sens de l’histoire et de la religion qui en est un facteur ? C’est vrai que la Hongrie, la Roumanie, les états Baltes, etc… sont fortement chrétiens, voire judéo-chrétiens. Dans les pays à majorité musulmane, ce n’est pas la même chose. Ce n’est certainement pas une explication suffisante, mais on est quand même tenté de donner un certain poids au symbole du Christ exécuté somme toute comme fomenteur de résistance à l’occupation par Rome. Mahomet, lui, n’est pas révolutionnaire. Mais ce n’est pas un grand tyran.
Peut-être peut-on trouver une ébauche d’explication dans l’épreuve de la contestation. Je pense au Protestantisme qui naît du rejet des dérives du clergé catholique (l’histoire de la vente des indulgences). Et là où une religion est toute puissante, là peut vivre la dictature, là où elle est ou a été contestée, ce n’est pas la même chose. Cela marche bien pour Franco et l’Opus Dei, mais pas pour les bolchéviques. Mais au moment où ces derniers ont pris le pouvoir, l’Eglise Orthodoxe était toute puissante en Russie. Sauf que Franco et l’Opus Dei ont fait cause commune alors que les bolchéviques ont rejeté totalement la religion
Et si l’on examine le cas de l’Afrique décolonnisée, on est tenté de penser que là où la culture judéo-chrétienne est la plus marquée, là est la probabilité de trouver un régime démocratique. C’est vrai pour le Sénégal. Mais cependant pas pour la Côte d’Ivoire. Mais c’était vrai aussi pour le Liban avant qu’il ne devienne la proie des flammes.
Voici que l’axiome de Tommy Lee Jones est un bon sujet de réflexion et d’analyse: la relation entre la culture, la religion et la démocratie. Peut-on admettre qu’il y a des peuples qui, au moins pour l’instant, n’ont pas droit à cette dernière parce qu’ils n’ont pas atteint la maturité nécessaire? C’est une idée philosophiquement désagréable à supporter. Ce qui ne veut pas dire qu’elle soit erronée.

SNCF: régimes spéciaux et connerie

controleugameboyr.1194567983.jpgVoilà. Je puble ci-contre la photo prise « en passant » du contrôleur qui accompagnait mon train hier au soir. Malgré la mauvaise qualité de l’épreuve due à son côté photo volée, on voit bien qu’il est en train de jouer avec sa « Game Boy ». Naturellement, il n’annonçait pas le nom des stations. Tout juste levait-il le nez quand le train s’arrêtait pour aller tourner sa clef pour fermer les portes. Voilà un homme qui va faire grève la semaine prochaine pour pouvoir toujours prendre sa retraite à 55 ans ! Mort aux cons ! Mais le pire n’est-il pas que l’entreprise, par faiblesse ou lâcheté, laisse ce type prospérer. Je vais envoyer ce post avec la photo au directeur de Paris-Nord. Je suis persuadé que cela ne servira à rien.
Et, à propos. Le conducteur du train précédent, pris d’un soi-disant malaise a planté des centaines de voyageurs en gare de Persan-Beaumont. Pour un type qui avait un malaise, il s’exprimait bien. D’ailleurs on n’a vu aucune intervention sanitaire. Mon petit doigt m’a dit qu’il avait fait un caprice à cause de jeunes qui faisaient de la fumée de cigarette et peut-être d’autre chose. Est-ce une raison pour planter là un train entier de travailleurs rentrant chez eux après une journée de travail. Mort aux cons ! De toute façon, il faut bien qu’il la mérite sa retraite à 50 ans.