Madame Sarkozy… ou Madame Bovary

Madame Sarkozy… ou Madame Bovary

cecizarkozy.1180403011.jpgLe quotidien espagnol El Universal, dans son édition du 24 mai, comparait Madame Sarkozy et Madame Bovary. J’avoue faire mine de ne pas bien comprendre pourquoi.
http://www.eluniversal.com.mx/notas/426977.html

Pour éclairer ma lanterne, j’ai consulté l’article intitulé “Cécilia Sarkozy, intermittente à l’Elysée”, publié par le journal suisse Le Temps, le 14 mai, auquel El Universal fait référence (pas d’adresse internet, il faut passer par le moteur de recherche du site – je reproduirais bien l’article, mais on me demande quelques 139 francs suisses !). Cet article est très détaillé et très bien fait, sans polémique. Une histoire somme toute ordinaire. On y raconte notamment, épisode divertissant, comment Nicolas se serait cogné contre une porte à certaine époque, avant le divorce de Cécilia d’avec Jacques Martin. On y rapporte aussi un propos bien phallocrate: “Ce jour-là, j’ai su qu’elle était pour moi”. Voilà qui est bien ordinaire.

Soyons donc honnêtes.

On a beaucoup glosé sur les infidélités de VGE ou de Chirac. F. O. Giesbert écrit que ce dernier disparaissait à 20 heures pour ré-apparaître le lendemain matin. Seul son chauffeur savait où il était. Heureusement qu’il n’y avait pas de guerre nucléaire pendant ces moments intimes.

Ici, c’est Madame qui va et vient.
Pourquoi pas ?

Au fond, tout cela n’est que du théâtre de boulevard. Sur ce plan, la discrétion de VGE et de Chirac était quand même plus respectable.

Emma Bovary s’empoisonne à l’arsenic.
Je n’imagine pas que la première dame de France fasse de même.

Bakounine