Je me souviens d’une grande et noble police. Une bonne police qui accomplissait bien les missions qui lui étaient confiées avec tout le zèle qu’elle pouvait y mettre.
Cette police affectionnait les grands imperméables noirs. Elle aimait fort circuler dans des Citroëns Traction noires aussi. C’était le bon temps où l’on avait pas besoin de vouvoyer un sale juif. Comme les arabes de maintenant quoi. Cette police n’avait peur de rien. Elle ne méprisait pas l’idée de pénétrer chez un citoyen une fois la nuit tombée. Et en cassant la porte, c’était encore bien mieux. Comme on fait chez les nègres.
Ce que cette police adorait le plus, c’était de se payer un journaliste. Ah, les journalistes à qui on reprochait des trucs, même petits. Parce qu’il faut se méfier des journalistes. Surtout jeunes. Et ils ont une tendance à révéler des trucs quand ils feraient mieux de fermer leur gueule.
Le plus sympa, c’est de procéder à une arrestation au matin. Quand il y a les mômes, par exemple pour effrayer. On tape à la porte, on crie. Le type est terrorisé. même s’il n’a rien fait. Naturellement on l’attrape vivement et on lui met les menottes. C’est bon, les menottes. Dans le dos. Comme ça, s’il fait le con, le mec, s’il tombe en avant, il s’écrabouille la face.
Et le fin du fin, avec un journaliste, c’est de le foutre à poil. Et de regarder avec mépris sa petite bite froide qui pend mollement. Et aussi son trou du cul. Bien regarder son trou du cul, en le faisant se pencher en avant et écarter ses fesses avec ses mains. Ça c’est le fin du fin: regarder un trou du cul de journaliste avec ses couilles en arrière plan.
C’est bien dommage, cette police n’existe plus.
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