L’état US au secours des banques: c’est la fin du libéralisme

L’état US au secours des banques: c’est la fin du libéralisme

Voici des jours, des semaines, des mois, des années et peut-être des décennies que je m’efforce de démontrer que le libéralismes est d’une impossibilité absolue et qu’il n’y a d’économie possible et légitime que l’économie administrée. Or, on aurait pu vraiment croire que le grand Satan du capitalisme et du libéralisme ne ferait rien qui ait la moindre chance de me donner raison. Et voici que j’apprends, lecture attentive du journal, que deux banques américaines plongées jusqu’au fond de la fosse à merde des subprimes, que j’apprends donc que l’Etat Américain (avec un grand « E » et un grand « A ») vient de prendre des participations dans ces banques et que ces participations sont si importantes que ceci revient à les nationaliser.

Je ne me glorifierai pas d’être me maître à penser en économie de G.W. Bush, car il y aurait honte d’avoir un aussi lamentable élève. Je note juste. Je note tout simplement que j’ai raison. Que j’ai raison quand je dis qu’on ne peut laisser la sauvage loi du marché en faire à sa guise car elle ne produit que du malheur.

Sacré G.W. ! Tu ne m’avais pas dit que tu tournais à gauche en vieillissant.

Mais au fond, je crois bien que tu ne te rends même pas compte de tes sinuosités. Tu es comme les autres: libéral quand cela remplit ton escarcelle. J’ai lu quelque part que c’était toujours la collectivité qui finissait par payer les conneries des capitalistes.

Le peuple est vraiment sympa de ne pas faire une révolution tous les 8 jours.

Bakounine