Prix agricoles : Macron tombe de l’armoire.

Prix agricoles : Macron tombe de l’armoire.

Macron tombe de l’armoire. Il découvre que les prix des produits agricoles ne permettent pas aux agriculteurs de vivre convenablement. Découvre-t-il ou fait-il semblant de découvrir que c’est là le produit du libéralisme. Les agriculteurs vendent à qui veut bien acheter au prix fixé par l’acquéreur. Sinon… Sinon quoi ? Rien n’interdit d’aller chercher les fruits en Espagne plutôt que dans la vallée du Rhône, d’aller chercher le lait aux Pays-Bas et les porcs en Allemagne de l’Est.
Voici donc que le Macron tombant de l’armoire veut donc décider que les prix seront construits à partir des coûts de production. Excellente idée qui ne devrait pas résister deux minutes aux mécanismes de la libre concurrence. Sauf à mettre des barrières douanières pour empêcher d’entrer les produits moins chers produits dans des endroits où l’on ne touche même pas le SMIC genre Allemagne où l’on élève des animaux dégueulasses en batterie à coup de coups de pieds dans le cul sans compter la bidoche d’USA ou canadienne dans le cadre des traités scélérats qui vont livrer l’économie française aux vautours de la finance internationale.
Donc ! On va fixer les prix agricoles ! Donc ! On va fixer les marges. On va tenir Carrefour, Auchan, et al., par la zigounette. D’autant que ce qui vaut pour l’agro-alimentaire devrait valoir pour le reste, le PQ, les cahiers, les TGV, les préservatifs, le glyphosate. Et pour l’industrie du médicament et les pharmaciens. Ah les gras pharmaciens. Et pour l’industrie de tout. Prière de fabriquer les bagnoles EN FRANCE avec des salaires permettant aux ouvriers FRANÇAIS de vivre coquettement.
C’est le kolkhoze, le sovkhoz ! Joie ! Macron est devenu communiste ! Mélenchon, au secours ! Macron veut que l’on puisse vivre dignement de son travail ! Macron a eu une révélation. Il va falloir l’interner. La Sainte Vierge lui est apparue. Ou Marx, qui  sait?
Hélas, je crains bien que ce ne soit qu’une petite gargouille. Macron a dû passer une mauvaise nuit. Une diarrhée, peut-être ? Un mauvais rêve ? A moins qu’il n’ait essayé un petit joint, une petite pipe de beuh ?

1269 – 10/10/2017

Bakounine