L’arrestation de Salah Abdeslam était en soi une nouvelle suffisamment importante pour qu’on se contente de relater les faits depuis les massacres du 13 novembre 2015. Relater les faits, cela veut dire relater les faits. Point n’était besoin d’en faire davantage (cf., par exemple, la très correcte relation du journal de France 2, de ce 19 mars, sans trop ajouter d’inutile ou de sensationnel). On aurait sans doute voulu interroger la police ou la justice française ou belge qui avaient pour l’heure d’autres chats à fouetter. On a alors fait parler des « spécialistes » qui, faute de savoir, se sont répandus en conjectures. On a recherché des survivants pour raviver les plaies ! On a proposé de « décrypter ». Et puis, il y a eu l’immonde Leibovitch, journaliste de mes deux qui n’a eu cesse d’essayer de faire déclarer que si l’enquête avait tant duré, c’était à cause de dysfonctionnements entre français et les belges. Heureusement qu’il y a eu des gens pour d’abord féliciter polices et justices de cette attestation. Pour le reste, on verra plus tard, non ?
Il me semble que la manière de se comporter devrait conduire au retrait de la carte de journaliste d’Ersin Leibovitch qui n’en est pas à son premier coup, loin de là. Ce type insiste fréquemment pour que les interviewés répondent selon son point de vue préconçu.
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