N.B.: Article long destiné aux lecteurs qui ont un QI supérieur à 115.
Qui d’abord ? Serge Dassault, c’est le plus vieux. Qui peut croire que tout ce qu’on raconte à son sujet n’est que totale invention ? Et même si cela n’était pas, n’est-il pas temps, n’était-il pas temps que ce décadent vieillard soit écarté su Sénat. N’est-il pas né en 1925 ? Et pendant qu’on y est, tirons sur le fil d’Ariane : 73% des sénateurs ont plus de 60 ans. Voilà un job peu fatiguant et bien rémunérateur. Et ces messieurs (surtout des messieurs, il y a 78% d’hommes) ne sont pas pressés de prendre leur retraite. Exit Dassault et tout le Sénat.
Et puis il y a le Copé et le Fillion. Laurel et Laurel. Les deux ridicules qui se font des croche-pieds en faisant croire qu’ils s’aiment alors qu’ils se détestent, voire se haïssent comme des haineux. Tous deux à vouloir être chefs de bande de l’Union pour un Mouvement Populaire. Union ? Mon cul ! Mouvement ? Ah oui, celui des coups de poings dans ta gueule. Populaire ? Ah oui, comme peut l’être un bon spectacle de clowns. Programme politique ? Zéro. Juste à bien faire gaffe à ne pas se faire piquer l’électeur par la Marine. Pendant que la Marine Française, elle te dit merde. Et le Copé et le Fillion, ils sont dedans parce qu’il y a le Nicolas qui veut en re-bouffer et qui s’apprête à les transformer en tapis brosse pour s’essuyer les pompes, le dessous des pompes s’entend. Toujours pas de projet politique autre que celui de niquer le copain. Régulièrement, la presse, et pas que la presse de caniveau, fait remonter des odeurs fétides : de copinages avec des odeurs de fric, de copinages avec des odeurs de corruption, voire même de corruption de hauts magistrats. Dans la bande, il y a un « conseiller » qui a tout enregistré pendant des années. Faut voir comment ils parlent les uns des autres. Ils sentent mauvais tous ceux-là, à un point que c’est insoutenable. Bien plus fort que le Cahuzac. On reparlera du Cahuzac, Il est, ou plutôt il était, dans une autre horde.
Dans cette bande, il y a l’outsider. Un certain Juppé, réputé pour être droit dans ses bottes. C’est le créateur des grandes grèves de 1995 contre le plan qui porte son nom. C’était un grand plan destiné à appauvrir le peuple pour financer les retraites et la Sécurité Sociale sans rien demander au Patronat. On dit qu’il est redevenu populaire. A vrai dire, je crains qu’il ne soit populaire que pour avoir accepté de se faire condamner à la place de son copain Chirac. Enfin, s’il a été un peu condamné, c’est qu’il ne devait pas être complètement innocent. On ne peut quand même pas faire confiance à un type coincé dans des bottes et qui a été condamné. Exit Juppé.
Le pire, c’est que le petit Sarko pourrait bien vouloir ramener sa fraise, malgré toutes les casseroles qu’il traîne. Il y va fort à l’esquive avec les juges, malgré toutes les enquêtes qui volent bas. Avec le Buisson, mais là c’est le Buisson qui est canardé. Pourtant le Buisson, c’était plutôt un bon copain. Il y a une histoire de trafic d’influence, avec je ne sais plus quel juge de la Cour de Cassation. Et puis il y a une formidable histoire, apparemment, avec le Tapie. Pas le tapis, le Tapie. C’est quelque chose le Tapie. Du genre sulfureux qui copine avec tout ce qui bouge. Enfin, tout ce qui bouge et qui peut lui rapporter. Toujours est-il que ce Tapie-là est passé par la case prison. Ce n’est pas un copain reluisant pour un ancien Président de la République qui souhaiterait le redevenir.
Tout ça, ça sent le rat… crevé.
Du côté droit, il y a aussi la mère Le Bout. Oui, Le Pen, ça veut dire « le bout », « la fin », voire « l’extrémité » en Breton. « Penn ar bed », c’est le nom du département du Finistère en breton. Donc, si l’on en croit son patronyme, Marion Anne Perrine Le Pen, dite Marine Le Pen, cela veut plutôt dire Marine La Fin de Tout ! Il est temps qu’ils en prennent conscience, les petits français. Le Pen, ça veut dire la fin de tout !
Là, ça sent la vase du fond de l’aber.
Changeons de côté et prenons le premier d’entre eux : François Hollande, Président de la République. Socialiste ? On cherche désespérément les mesures socialistes qui ont été prises depuis qu’il trône au Palais de l’Elysée. Respect absolu du pouvoir des banques. On avait annoncé des mesures furieuses pour protéger les particuliers. Qu’a-t-on vu ? Pouêt-pouêt et boule de crotte de chien. On avait annoncé de gentilles et douces taxes sur les activités spéculatives. Qu’a-t-on vu ? Pouêt-pouêt et boule de crotte de chat. Si, on a vu Hollande prosterné devant la BCE pendant que les japonais et les américains dévaluaient en loucedé avant de faire payer leur dévaluation au reste du monde.
C’est le ridicule Hollandin ! « Vous verrez, peuple, disait-il, la courbe du chômage va s’inverser à la fin de 2013. » Ah oui ! Elle s’est bien inversée, c’est-à-dire que l’augmentation a un peu moins augmenté. En clair, ça augmentait toujours, mais en caressant le putois dans le sens du poil, il puait un peu moins. Tout énarque qu’il était, il n’a pas imaginé un seul instant qu’une autre politique était possible. Non, car, tous les matins, il fait sa prière prosterné devant la mère Merkel, reine de l’Allemagne, nouvelle Mecque de l’économie européenne dans un pays où il n’y a même pas de salaire minimum.
Et puis, c’est toujours le Plat Pays Hollandais. Il est mou, il est flasque. On ne sait pas ce qu’il veut. Sans doute ne le sait-il pas lui-même. On ne sait pas où il va. Sans doute ne le sait-il pas lui-même ! Il a repris du poids. On a l’impression que, quand on lui tape dans le bide, ça rebondit. Ploc !

Ayrault se prend le chou
Avec son copain Ayrault, ils font peu en essayant de faire croire qu’ils font beaucoup. C’est le minus habens avec le minus faciens. Si, ils font un pacte par semaine. Ils ont comme cela leur langue vernaculaire, dans laquelle le mot « pacte » revient souvent. Certains diraient « accord », « compromis ». Eux, ils disent « pacte », comme on dit traité de non agression en politique internationale.
Puis il y a le Ministre de l’Intérieur. Je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de l’appeler « le Yéti ». Le Valls. Encore un espagnol avec la camarade Hidalgo, décidément c’est l’invasion (et aussi Pujadas). Le FN devrait s’en préoccuper. Manque plus que Don Quichotte et Sancho Pança. Montebourg pourrait faire Don Quichotte car il a pour mission de se battre contre les moulins à vent.
Revenons au Yéti de l’Intérieur. Il a de l’ambition celui-là. Il se verrait bien Calife à la place du Calife. C’est le roi des coups de menton. Derrière, pas sûr que ça suive. Le nombre de malfaisants enchristés augmente-t-il vraiment ? Mais il est toujours là. Hop, un petit crime et le voilà ! Hop, un petit cambriolage et le voilà ! Hop, un petit flic traité de petit… et le voilà ! Putain qu’est-ce qu’il doit coûter en avion. Parce qu’il ne prend pas le TGV. Le TGV, c’était au début pour faire genre. Maintenant, c’est l’avion, l’hélico, la fusée Ariane. Le truc, c’est d’être là pour faire mignon, au plus vite. L’idéal serait d’arriver avant le crime. Merci aux criminels d’avertir Manuel un peu à l’avance.
Ceci étant, pour en revenir au coup du TGV, ça n’a pas duré longtemps. Et puis cela foutait un tel boxon, parce qu’il fallait mettre tout un tas de police et de gardes du corps dans le TGV, et puis ces gens là oubliaient de composter leur billet. Et imaginez que le Président perde les codes nucléaires en allant faire caca… Donc, maintenant, au moins un Falcon… ou Sarko One ! Rien n’a changé. On a tellement peur de perdre des voix si on ne va pas faire ami-ami avec toutes sortes de victimes.
« Le ministre va constater la pollution sur la plage ».
« Le ministre va rencontrer les victimes des inondations ».
« La ministre va visiter la crèche du petit Jésus où il y a une épidémie de varicelle ».
A l’occasion de l’installation de la fibre optique dans ma rue, le ministre vient faire un discours éculé et mille fois répété sur l’économie numérique alors qu’il est incapable de paramétrer son Outlook sur son portable.
Pas mieux que les autres. Tout dans la com. Déplacement à Carpentras pour faire une déclaration sur les fraises, à Brest pour une déclaration sur le crachin, à Strasbourg pour faire une déclaration sur la saucisse, à Grenoble pour faire une déclaration sur la pollution et filer en loucedé se taper un bon week-end de ski l’Alpe d’Huez.
Mais faire gaffe à ne pas se faire photographier déguisé se Daft Punk en allant chez sa maitresse.
Dans ce coin là, je veux dire sur l’aile gauche, il y a aussi de la casserole. Notamment la casserole Cahuzac. La casserole qui ment effrontément devant toute l’Assemblé Nationale, assemblée pour. « Non, non, juré, craché, je n’ai pas de compte en Suisse ! ». C’est dommage, il me plaisait bien le petit Cahuzac avec son demi-sourire. A vrai dire, ce n’était pas un demi-sourire, c’était un faux sourire.
Cahuzac, plein la tronche. Mais danger pour tout le monde.
Et tous, de gauche, de droite, du centre, du haut, du bas, de rapatrier dare dare le pognon qu’ils avaient planqué en Suisse, au Luxembourg, au Liechtenstein, aux Iles Caïman ou à Jersey. Car on est bien tenté de croire que le Cahuzac n’était pas le seul. Voyons. Qui peut croire qu’il était le seul. Et tous de se draper dans leur dignité, mais quand on leur demande à pouvoir accéder à leur fortune comme pour tous les parlementaires norvégiens, par exemple. Ah non ! On se contentera d’une petite déclaration bien confidentielle cachée on ne sait où et bien difficile à se procurer. Entourloupes ! Ils doivent avoir beaucoup à cacher autrement pourquoi toutes ces complications ?
Et voici donc qu’on peut les soupçonner tous de concussion !
D’ailleurs quand on leur demande de dire ce qu’ils font avec les 5000 € mensuels pour leurs frais relatifs à leur fonction, veulent pas. De là à penser qu’ils font des trucs pas bien clairs, vodka, champagne, caviar, tziganes et… jolies madames… Qui sait.
On dit que, ces jours-ci, les citoyens sont de plus en plus nombreux à ne pas aller voter.
C’est étrange.
1048 – 30/03/2014
Laisser un commentaire