Je dois dire que je suis extrêmement choqué par la proposition d’abaisser la responsabilité pénale à 12 ans. C’est, en effet, beaucoup trop tardif. Car les enfants d’un âge encore plus précoces savent se montrer d’une grave et sévère cruauté et même avec leurs proches.
Je commencerai donc mon inventaire succinct de tous ces crimes et délits, commis avant 12 ans, et qui relèvent du juge, voire d’un jury populaire, ou d’autres sanctions pénales renforcées.
Il y a d’abord tous ces maudits foetus qui donnent des coups de pied dans le ventre de leur mère. On est en droit de s’étonner que de graves condamnations ne soient pas prévues dans ce cas. Qu’y a-t-il de plus ignoble, de plus amoral que de donner des coups à sa mère ? Il y a même une circonstance aggravante : ces coups de pieds sont généralement donnés à des femmes enceintes au risque de provoquer des naissances prématurées voire des accidents graves et même mortels.
Il y a aussi les enfants qui mordent le sein de leur mère. On est là, en présence d’actes terribles. Voyez une mère, une gentille mère, qui dégrafe délicatement son soutien gorge d’allaitement et qui présente le mamelon à un frêle petit. Et voici que ce dernier se permet de mordre avec férocité au lieu de sucer bien tendrement. Une psychanalyste anglaise, bien connue, du nom de Mélanie Klein, parlait à ce sujet de fantasme de dévoration du sein maternel. Car c’est bien de cannibalisme qu’il s’agit et de cannibalisme de sa génitrice. Ô horreur ! Voilà qui témoigne d’une personnalité barbare et dépourvue de toute reconnaissance. En d’autres temps, on aurait demandé la peine de mort. Dévorer le sein de sa mère ! Mais vous n’y pensez pas. J’espère donc que le législateur saura déterminer, en conscience et avec sévérité, la peine encourue.
Je voudrais parler aussi des garçons de quatre ans qui baissent les culottes des petites filles. C’est un crime sexuel très répandu. Horreur, encore ! D’autres vont même accompagner ce viol de l’exhibition de leur propre pénis. Il y a même aussi des garçons qui se touchent entre eux ! Et des petits garçons qui vont jusqu’à toucher les parties sexuelles des petites filles. Les petites sections des écoles maternelles sont pleines de délinquants sexuels ! Et personne ne fait rien, alors qu’il faudrait sévir avec la plus grande dureté. En d’autres temps, on aurait procédé à des émasculations. Mais les moeurs se sont ramollies. Mais tenant compte du fait que ces odieuses conduites soient pronostiques d’une grave délinquance sexuelle, il est capital que ces criminels soient internés psychiatriques jusqu’à la fin de leurs jours ou soient, au moins, porteur d’un bracelet permettant de les géolocaliser sans interruption jusqu’à leur mort.
Voilà quelques exemples des plus énormes oublis. Mais ce ne sont que des exemples. Il nous suffit de relire La Guerre des Boutons pour nous rappeler combien les enfants sont de dangereux criminels. Il me semble donc que la responsabilité pénale, assortie de peines exemplaires soient prévues pour la délinquance foetale comme pour la délinquance du nourrisson, comme de la délinquance infantile. J’ajouterai même que, dans la mesure où ces sujets nous indiquent par leurs actes déviants, leur prédisposition à la grande criminalité, il soit indispensable de prendre aussi des mesures pour la préservation de la société. Le Camp de Travail me semble être l’institution adaptée. Et dans les cas grave, on pourra aussi procéder à des actes chirurgicaux: lobotomie, hystérectomie, gonadectomie, électrochocs et autres mesures salvatrices.
Laisser un commentaire