Hadopi en action… Et ça cause !
Pourtant, je ne télécharge que très rarement et très peu. Et, le jour dit, à l’heure dite, j’étais en train de copuler. Malheureusement, je ne puis dire avec qui. Ce serait trahir le secret de la confession. Je pense donc qu’il y a vengeance.
Car le 16 septembre 2009, sur mon blog j’écrivis ces vilaines railleries:
Hadopi Nambour
Hadopi Trerie
Hadopi Raña
Hadopi S’tache
Hadopi Quet de Grève
Hadopi Saladière
Hadopi Voine
Hadopi Ratage
Hadopi Anno A Queue
Hadopi Cadilly
Hadopi Casso
et tutti quanti
Pour tout lire cliquer sur ce lien
Ah ! Ah ! Se sont-ils dit. « Malheur à celui qui se moque de la majestueuse Hadopi. Tu seras donc hadopiqué, être répugnant, émétique, diarrhéique, coprophage, immonde, vilipendaire, puant, névropathe, turpide et dégoulinant de sanie. »
Et voici alors que j’ai reçu ce poulet vengeur :
Recommandation de la Commission de la Protection des Droits de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) Madame, Monsieur, Attention, votre accès à internet a été utilisé pour commettre des faits, constatés par procès-verbal, qui peuvent constituer une infraction pénale. En effet, votre accès internet a été utilisé pour mettre à disposition, reproduire ou accéder à des œuvres culturelles protégées par un droit d’auteur. Cette situation rend possible leur consultation ou leur reproduction sans autorisation des personnes titulaires des droits. De telles consultations ou reproductions, appelées couramment « piratage », constituent un délit sanctionné par les tribunaux. Cette utilisation a pu intervenir sans votre permission ou à votre insu, peut-être même par un usager non averti. Mais dans tous les cas, en tant que titulaire de l’abonnement à internet, vous êtes légalement responsable de l’utilisation qui en est faite. Vous devez en effet veiller à ce que cet accès ne fasse pas l’objet d’un usage frauduleux, en prenant toute précaution pour le sécuriser. C’est une obligation légale, sanctionnée par les tribunaux si elle n’est pas observée. On vous reproche un manquement à votre obligation de surveillance. Ainsi, dans votre cas : • Des agents assermentés ont constaté que le mercredi 28 septembre 2011 à 17 heures 17***, une ou plusieurs œuvres protégées étaient reproduites, consultées ou offertes en partage depuis l’accès à Internet correspondant à l’adresse IP n°90.47.182.218. • Cette adresse avait été attribuée à ce moment par la société France Telecom, votre fournisseur d’accès à Internet, à : [Mon nom et mon adresse] Que risquez-vous ? Si, en dépit de cette recommandation vous invitant à prendre, dans les meilleurs délais, toute mesure utile et faute de mettre en œuvre, de façon effective, un ou plusieurs moyens de sécurisation de votre accès à Internet, de nouveaux manquements à votre obligation de surveillance venaient à être constatés, une contravention de négligence caractérisée pourrait être constituée à votre égard. Le juge judiciaire, saisi par l’Hadopi, pourrait alors prononcer une suspension de cet accès ainsi que, le cas échéant, une peine d’amende. Quels sont vos droits ? Vous pouvez demander des précisions sur les œuvres consultées, offertes en partage ou reproduites à partir de votre accès internet et, le cas échéant, formuler des observations, en contactant l’Hadopi : • par voie électronique, en utilisant le formulaire accessible à l’adresse www[.]hadopi[.]fr ; • par courrier postal, adressé à l’Hadopi, Commission de protection des droits, 4 rue du Texel 75014 PARIS, en utilisant le même formulaire ; • par téléphone, au 09 69 32 90 90 (appel non surtaxé). Dans ce cas, vous devez obligatoirement rappeler le numéro de dossier mentionné au début de ce message. • Vous pouvez découvrir l’ensemble des offres labellisées sur le site www[.]pur[.]fr, portail de référencement de l’offre légale.
Mireille IMBERT-QUARETTA
Annexes |
Laisser un commentaire