On ne peut pas se désintéresser de la fâcheuse situation des éleveurs du Mercantour, et maintenant du Vercors, aux prises avec les attaques des loups envers leurs troupeaux.
La protection du loup crée une situation pénible, car on doit bien se rendre compte qu’un agriculteur ne peut accepter de voir une partie de son cheptel détruit par des prédateurs, même s’il est indemnisé.
Il y a une démarche écologique absolutiste qui mérite d’être mise en question. Faut-il vraiment sauvegarder toutes les espèces animales ? L’histoire de l’évolution nous a, en effet, appris que des espèces avaient disparu sans que pour autant l’évolution ait été stoppée. Au bout du compte, il faut savoir si la présence du loup est indispensable dans la chaîne ? Il faut croire que non, puisque nous avons connu des dizaines d’années sans loups et sans que cela ait des effets néfastes.
On peut donc se passer de loup dans le Mercantour et dans le Vercors. Le maintien du loup en liberté relève donc d’une position dogmatique qu’il convient de combattre. Et si l’on veut vraiment conserver l’espèce loup, ce qui, au demeurant, n’est pas critiquable, qu’on le conserve en espace clos.
Sinon c’est l’espèce « éleveur » qui risque de devoir être sauvegardée.
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