Voilà qu’un concessionnaire privé impliqué dans une affaire de sécurité nucléaire montre son insuffisance. Oui, mais me direz-vous, qu’est-ce qui prouve qu’il n’en serait pas de même si tout cela était assuré par le secteur public ?
Je vous répondrai qu’il est vrai qu’EDF, quand elle était entreprise nationale n’était certainement pas Bernadette Soubirous. Mais il y a une chose dont je suis certain. C’est qu’EDF n’était pas animée par la recherche du profit pour augmenter les dividendes des actionnaires.
C’est tout.
Il y a une règle qu’on oublie: ne jamais mettre entre les mains des puissances de l’argent tout ce qui a trait à la sécurité nationale et à la sécurité des populations. Car on sait bien comment le balancier balancera à l’heure des choix.
Nos anciens, y compris les gaullistes, au sortir de la deuxième guerre mondiale, l’avaient bien compris.
En pratiquant le contraire, l’Europe et la France exposent les citoyens aux plus grands risques. Nous voici revenus plus d’un siècle en arrière, au temps du capitalisme sauvage. Faudra-t-il encore deux guerres mondiales pour faire comprendre les choses ?
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