27 Octobre 07-Tchad: Arche de Zoé et les pauvres enfants d’Abéché : » Comme si on était à l’île de Goré au Sénégal il y a quelques siècles ». (Communiqué de presse F.A.R)
Communiqué de presse: Arche de Zoé et les pauvres enfants d’Abéché : Comme si on était à l’île de Goré au Sénégal il y a quelques siècles.>Il y a quelques siècles, les hommes, les femmes et les enfants sont enlevés de leurs villages acheminés de tous les coins de l’Afrique noire comme des troupeaux de moutons conduits à l’abattoir avant d’être parqués à Goré, marqués au fer rouge, les pieds et les mains liés par des grosses chaînes en fer serties au sol par le ciment fort avant d’être acheminés en Amérique pour les réduire à l’esclavage.
Ce qui s’est passé à Abéché rappelle cette période de triste mémoire pendant laquelle les Européens font miroiter le paradis outre-Atlantique pour arracher hommes, femmes et enfants de leur terre pour les Amériques.
Aujourd’hui, les Européens modernisent les méthodes en passant par les humanitaires véreux: «nous venons pour sauver les enfants de la mort certaine…». Et hop, on en profite pour enlever les enfants soit pour les pédophiles soit pour les réduire à l’esclavage sexuel avec la complicité des responsables nationaux comme les roitelets nègres des années de la traite noire.
Que s’est-il passé à Abéché ?
Une fois les enfants arrachés à leurs parents de force dans les villages tchadiens et soudanais, cette association dite humanitaire dénommée ARCHE de ZOE les rassemble, les nourrit pour faire bonne mesure, les soigne pour le besoin de la cause et les habille sommairement pour prouver qu’ils ont une intention louable à leur égard.
Un matin, les responsables de l’ARCHE de ZOE, donnent, sans raison apparente, un congé de trois jours son personnel. Ce que ce dernier trouve suspect. C’est ainsi que certains membres du personnel décident de surveiller les faits et gestes de ces responsables de l’Arche de Zoé. Se rendant compte que les responsables de cette humanitaire de type spécial attachent les pieds et mains de ces pauvres gosses de 0 à 5 ans, comme ils attachent d’ailleurs un bandeau pour fermer leurs yeux avant de les embarquer vers l’avion affrété à cet effet, le personnel passe à l’action pour dénoncer aux autorités tchadiennes leurs patrons de l’ARCHE de ZOE.
Pour leur patriotisme, nous profitons de cette occasion pour féliciter ce personnel.
A l’époque de la traite négrière, ce furent les méthodes brutales comme on peut le vivre par les commentaires du conservateur du musée de l’esclavage de Goré. Mais, aujourd’hui, à l’aide de la science et de la technique, les négriers d’hier modernisent la méthode en utilisant l’ADN, certaines humanitaires, les militaires etc.
Alors que la France institue des conditions draconiennes notamment l’utilisation de l’ADN pour obtenir le visa, un avion vient à Abéché chercher 103 enfants de 0 à 5 ans sans aucun papier attestant l’identité de ces gamins pour les emmener en France? L’histoire des enfants n’est-elle pas une toute une partie visible de l’iceberg. Combien de fois ces convois d’enfants ont-ils déjà été organisés vers l’Europe avant que cette affaire n’éclate ? Combien des gamines ont-elles été abusées par ces humanitaires et ces militaires qui écument notre brousse ? Combien d’entre elles sont-elles convoyées en Europe dans les mêmes conditions pour les réseaux de pédophiles ou d’organes humains?
Au fait, on n’affrète pas un avion en France pour le Tchad sans remplir les formalités comme on loue un pousse-pousse au marché de Dembé. Un avion ne quitte pas Paris pour Abéché via N’Djaména sans accomplir les conditions y relatives. C’est pourquoi, les autorités françaises et tchadiennes qui sont les premières suspectes se doivent de donner des explications claires aux Tchadiens et à l’opinion internationale (à suivre).
N’Djaména, le 25 octobre 2007
Le Président,
Le Député Ngarlejy YORONGAR
Bakounine
Alexandre Publié le22h49 - 11 novembre 2007
Quand on reparle du devoir d’ingérence:
http://www.historia-nostra.com/index.php?option=com_content&task=view&id=685&Itemid=60
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