Lionel, tu es vraiment dégueulasse !

Lionel, tu es vraiment dégueulasse !

jospin.1190233597.jpgSi j’en crois les analyses publiées par la presse, je crois bien que tu as disjoncté, ancien camarade.

Qu’est-ce qui t’as pris ? C’est quoi ce fiel, ce venin ? Comment peux-tu écrire de telles choses contre celle qui a été désignée et bien désignée par les militants du Parti Socialiste. Et qu’as-tu fait, au lieu de te donner corps et âme pour assister et aider la candidate ? Où as-tu mis ton sens de la démocratie ? Tu as fait la fine bouche, laissant gicler quelques jets de ta chique critique au coin de ta bouche en cul de poule.

Quand tu étais au pouvoir, je t’avais crû intègre. Quelle déconvenue. A la rigueur, je peux comprendre l’amertume de Dominique Strauss Kahn et de Laurent Fabius. Ils étaient candidats. Ils n’ont pas été choisi. Ils peuvent être déçus. Mais toi ? Tu ne vas sans doute pas essayer de me faire croire que tu espérais revenir aux affaires ? Alors tu es resté là à faire la bouche fine, le faux-cul, avec ton soutien du bout des lèvres.

Et voilà que tu récidives. Si j’en crois la presse, tu as écrit un bouquin pour flinguer de nouveau Ségolène Royal. Et si tu avais de bonnes raisons de la trouver imparfaite, pourquoi ne t’es-tu pas consacré à l’aider à l’époque sans arrière pensée. Mais non. Au fond, tu rêvais qu’elle perde. Et elle a perdu. Ne crois pas que tu n’y es pas pour quelque chose. Faut-il que je retrouve les déclarations pisseuses que tu as faites ? Ou les non-déclarations. Et voici que tu reproches à Ségolène Royal de ne s’être pas assez appuyée sur ton bilan ! Le problème est que, même si ton bilan est méritoire, tu l’as présenté d’une manière tellement sinistre qu’il a fait fuir tout le monde. Tu n’as pas compté ? Combien de gens de gauche n’ont pas voté pour toi ? Et ce n’est pas de la faute à Christiane Taubira ou à Pierre ou Paul, tu sais.

Et quelle légitimité estimes-tu avoir? Elle, au moins, elle est venue au second tour de l’élection. Tu as oublié ton score et le désastreux quinquennat qui a suivi. Si tu avais été assez chaleureux et convainquant pour battre Jacques Chirac, la question de Sarkozy ne serait pas posée.

Bakounine

1 commentaire pour l’instant

Zephir Publié le13h21 - 21 septembre 2007

Tout part d’un malentendu. Lors du vote des primaires les socialistes ont choisi la représentante qui leur correspondait le mieux et pas le ou la candidate capable de recueillir le plus de suffrage. Ils ont aussi confondu la côte d’amour avec la réelle intention de vote de sorte que, le temps passant, la candidate est apparue très directive, paternaliste, évasive etc… Le charisme humain de Ségolène n’était pas à la hauteur de l’image quelle portait, certains éléphants ou non le savais. D’autres plus opportuniste ont choisis de se donner corps et âmes dans la bataille, mais dans quel but ? Comment ne pas saisir cette occasion lorsque l’on est un second couteau ?

Je pense que le choix de Ségolène n’était pas le bon et que cela n’a rien à voir avec une idéologie sexiste mais bien plus sur la perception d’une compétence.