Archive dans 9 mai 2017

On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant «L’Europe, l’Europe…»

Célèbre phrase de Charles de Gaulle.
Ils sont toujours en train de sauter sur leur chaise comme des cabris parce qu’ils n’ont rien compris. Déjà, ils ont tripoté le vote démocratique. En France, cela s’est traduit par le plus grand mépris pour les résultats du referendum. Grande œuvre sarkosienne qui est allée faire voter en loucede par l’Assemblée Nationale ce que le peuple avait rejeté. A l’époque, j’avais qualifié ce traité de « concordat de notaires » au sens où il ne gérait que des questions économiques, pour tout dire, des questions d’argent.
Depuis, les travailleurs, qu’ils soient salariés, agriculteurs, artisans, n’ont eu à connaître que les inconvénients de la chose, de l’élevage bovin intensif d’Allemagne de l’Est à coup de salariés turcs sous-payés au coup fameux des travailleurs détachés et tutti quanti. L’Europe est devenue une formidable machine à fabriquer, par le jeu de la concurrence, des travailleurs mal rémunérés et des chômeurs, sans compter les différences de protection sociale entre les pays. Par-dessus, ces mêmes chômeurs et travailleurs contemplent le formidable pouvoir des banques qui, sous l’aile de la BCE, achètent, vendent des entreprises conteneurs de paquets d’hommes et de femmes désorientés, dépossédés de leur dignité d’hommes et de femmes. L’Europe n’est même plus industrielle. Elle est devenue financière. Ajoutons le désolant spectacle de la concurrence fiscale et nous auront fait le tableau d’une Europe désolante et injuste.
Et, pendant ce temps, ils sont tous à se désoler des rejets des peuples et sont toujours là à sauter sur leurs chaises comme des cabris.
On n’a pas entendu Emmanuel Macron, si européen, mettre au premier rang de ses préoccupations l’unification du droit du travail, l’unification de la protection sociale, l’unification fiscale et de la politique contre les paradis fiscaux.
L’Europe actuelle est une saleté. Et l’on ne voit toujours de pas de serpillère. Juste les sauts de cabris sur les chaises qui vont bientôt se déglinguer.

1248 – 09/05/2017

Deuxième tour et on n’attend rien

Il y a 5 ans, on espérait Hollande. Et ce n’était pas gagné. On a été bien déçus après. Mais on a gagné. A 20 heures, on était joyeux.
Il y a 10 ans, on espérait Ségolène. Qu’est-ce que j’ai pu l’espérer celle-là. Une femme au pouvoir ! Une femme de gauche ! Là, on a eu Sarko. Et à 20 heures, putain, quelle merde !
Aujourd’hui, on n’attend rien. On sait que Macron va être élu et que le libéralisme, le capitalisme, le banquarisme, vont garder la main.
Vais-je aller voter ? Mettre une enveloppe vide ? Mettre une enveloppe ave « Le Pen salope » ou autre connerie. Si je ne respectais pas les scrutateurs, je mettrais un bulletin avec du caca. Cette élection ne m’inspire que du caca.

1247 – 07/05/2017

Le peuple de gauche est baisé. Le Pen sombre dans le lisier. Est-ce pour autant que Macron…

Cette élection présidentielle doit beaucoup au hasard. Après les primaires de droite, on a sorti Fillion. On craignait Sarkozy, on espérait Juppé et on a eu Fillon. L’outsider en quelque sorte. L’inattendu, mais bien à droite de chez droite. Et ça nous a foutu la trouille.
L’affaire se précisait car Valls devait sortir de la primaire de gauche. On aurait donc un duel Fillion-Valls. Classique quoi? Mais c’est Hamon qui sortit. Puis Fillon se fit crucifier à cause de Pénélope et al.. Et voici que les nouveaux mousquetaires vinrent au premier plan pour compléter la bande des trois ? Des quatre ? Des cinq ?
Et les commentateurs de nous dire que les français remettaient en cause le vieux système des partis en oubliant qu’on était passé pas si loin que ça du duel Fillion Valls. Et les commentateurs auraient commenté sur le caractère toujours bipolaire de l’électorat français. Les commentateurs sont des blaireaux. Et entre quelques pages du Canard Enchaîné et quelques poignées de voix à gauche, voici que tout changea.
Et dès lors, vint le boxon. On se retrouve avec deux leaders autoproclamés. Plus de gauche. Merci les gars d’avoir eu tant peur de Fillon qu’ils on a voté Macron au lieu de Mélenchon. Je sais, j’en suis et je me mords les doigts, les dents et le reste. Avec l’expérience de 2002, nous avons droit à des circonstances atténuantes. Nous avons manqué de courage. On s’est bien fait baiser. Je comprends la gueule que Mélenchon tirait. Plus de gauche au second tour !
Mais qu’est-ce que c’est que ces putains d’élections à deux tours où l’on ne peut plus voter au premier tour sans penser au second ?
Puis vint ce mémorable débat du 3 mai 2017, au cours duquel la Le Pen a montré qu’elle était nulle. Mais nulle comme on ne pouvait l’imaginer. Et comme tous les incapables, elle a remplacé l’exposé de ses connaissances qu’elle n’avait pas par l’agression. Et, pour s’être ainsi comportée lors d’un débat supposé d’une autre tenue, elle a montré qu’elle était absente le jour de la distribution des cerveaux. « Le pen », en breton, veut dire « le bout », « l’extrémité ». La fin de tout quoi. Exit donc Le Pen. Sauf qu’on aurait eu Mélenchon contre Macron, ç’aurait eu une drôle gueule !
Alors, pour lui montrer, à la Le Pen, qu’elle est nulle, certains vont peut-être voter Macron, la queue basse, la queue très basse. Et Macron va être élu. Et Macron va être élu parce que l’autre dinde était tellement nulle qu’on a cru voir que le programme de son adversaire était bon. Le Pen fait voter Macron. C’est dingue !
Et c’est alors que l’inquiétude survient. Car jamais Macron n’a, même pas du bout des lèvres, mis en cause le modèle économique dans lequel l’Europe baigne et s’enfonce. Jamais il n’a vraiment démontré une volonté de construire une Europe politique et sociale pour éradiquer le dumping social qui a cours ces temps-ci et pendant lequel les activités industrielles, manufacturières, tertiaires et bientôt agricoles sont ou seront la propriété de groupes financiers. Son programme n’est jamais que faciliter la compétition (genre « France forte ») qui laissera, comme en Allemagne, bien des citoyens sur le côté de la route. On va faire de la Démocratie Sociale ou de la Social-Démocratie ou de la Pseudo-Démocratie suivant le modèle allemand où le risque de pauvreté est l’un des plus élevé d’Europe.
Voilà comment tout finit ! Désolant !

1246 – 05/05/2017

Macron : Non Mélenchon n’a pas trahi les siens !

Macron, le 28 avril, à Châtellerault, tu t’es permis de déclarer que Jean Luc Mélenchon avait « trahi les siens » en ne demandant pas de voter pour toi.
Qu’est-ce qui te permet, Macron, de parler ainsi d’un adversaire politique ? Ce n’est pas parce qu’ils sont tous venus se prosterner devant toi que nous devons tous le faire. Mélenchon n’a pas trahi les siens parce qu’il n’a pas de «siens». Mélenchon respecte chaque électeur qui est bien capable de décider tout seul pour qui il va voter. Et ça devient bien difficile de voter pour toi, car, après tes petits pas de deux de dimanche soir avec meuf incorporée, je ne t’entends plus parler de ton programme social. En fait, même si je t’entendais, je n’ai plus confiance, car tu as oublié que ce n’était pas ta victoire, mais celle du peuple.
Je suis comme Mélenchon. Je ne voterai pas pour la mère Le Pen. Mais en l’état, je ne suis pas certain de voter pour toi. Je trahis qui ?

1245 – 29/04/2017

L’université au hasard : j’en ai la nausée

Voilà que les veaux qui nous gouvernent légitiment, en douce, profitant de la campagne électorale, le tirage au hasard pour l’inscription à l’Université, en première année quand le nombre de places est insuffisant. J’espère que les victimes de cette merde de loup se pourvoiront devant le tribunal. Au hasard ! Je n’en crois pas mes oreilles. Au pire, on aurait pu prendre un critère objectif comme les meilleures notes au bac ou le moins de fautes dans une dictée (ce qui, d’expérience serait bien sélectif) ou la plus grosse bite ou les plus gros nichons !
En tout cas, j’invite mes collègues, anciens, à ne pas accepter de faire des cours dans cette ambiance putride. Quant aux étudiants refoulés, je les invite à envahir cours et TD et à déposer bien des boules puantes. Car cette méthode de sélection pue vraiment.

1244 – 29/04/2017

Présidentielles: on s’est bien fait baiser

On avait si peur que François Fillon se retrouve au deuxième tour face à Marine Le Pen. Et nous n’avons pas évalué combien Jean Luc Mélenchon montait, montait irrésistiblement. On aurait pu écrabouiller Fillion déjà. Quel joie ç’aurait été ! Et surtout se faire la Le Pen. 647000 voix à trouver !
Bon voilà, on est là, la queue entre les jambes pour avoir voté «utile». Mélenchon fait un peu la tête. Il a raison. On aurait pu dézinguer l’un, l’autre, ou les deux, ou les trois. Quelle dèche! Maintenant tout le monde se précipite pour baiser la babouche de Macron. Déjà les «marchés» sont rassurés. Quelle merde !

1243 – 24/04/2017

Je ne sais pas pourquoi je ne peux pas supporterLéa (Hala) Salamé

Cette personne, je ne peux pas dire journaliste car je ne trouve nulle par trace d’études de journalisme, a une façon agressive d’interviewer. Elle ignore l’objectivité comme cela s’est vu lors du dernier débat des candidat à la Présidence de la République. Sans doute doit-elle ce genre à sa participation à l’émission poubelle On n’est pas couché ou le principal est de faire un bon mot ou de dire une saloperie.

« Après une scolarité secondaire au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, à l’École alsacienne, des études de droit à l’université Panthéon-Assas, Sciences Po Paris (promotion 200211) et une année à l’université de New York , Léa Salamé entre comme stagiaire à La Chaîne parlementaire où elle va faire ses armes avec Jean-Pierre Elkabbach dans Paroles du monde.
Après avoir travaillé sur les chaînes d’information en continu France 24 et I-Télé entre 2006 et 2014, elle se fait connaître du grand public à partir de 2014 grâce à son rôle de chroniqueuse dans l’émission On n’est pas couché, diffusée sur France 2. Elle réalise également des interviews depuis 2014 dans l’émission de radio Le Sept neuf sur France Inter. Depuis septembre 2016, Léa Salamé co-présente l’émission L’Émission politique ainsi que le magazine culturel Stupéfiant
Source: Wikipedia »

1242 – 20/04/2017

L’économie sans changer l’ordre établi

J’entends un « débat » sur France-Info. C’est un pseudo-débat de merde de loup qui dure 10 minutes durant lequel les interlocuteurs ne peuvent échanger plus de 5 répliques. Mais peu importe. Peu importe car ces deux pingouins qu’on présente comme adversaires ne le sont pas vraiment car aucun des deux ne met en cause l’ordre économique établi. Ils ne parviennent donc à des différences qu’à la marge.
Cet ordre, c’est la liberté d’entreprendre. Pourquoi pas. Mais c’est aussi la loi du plus fort. Et le plus fort, c’est celui qui a l’argent. Et tant pis pour celui ou celle qui n’a pas cet argent. Tant pis pour les pauvres. Les pauvres subissent la loi du plus riche. Tant pis pour les pauvres, ils n’ont qu’à être riches ! Il va de soi que les riches ont le pouvoir.
Les riches possèdent l’argent donc les banques donc les entreprises donc le pouvoir. Tout est aux mains d’une minorité. Les pauvres n’ont qu’à vendre leur force de travail. Il arrive qu’un pauvre devienne riche, il arrive qu’un riche devienne pauvre. Mais les riches font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas devenir pauvres et tout est fait pour que cela n’arrive pas.
Les riches sont aux prises avec quelques nécessités. La première pourrait être facultative : s’enrichir davantage, mais c’est compter sans la cupidité. La seconde est indispensable : ne pas s’appauvrir. La troisième est cruciale : faire face aux millions de pauvres qui revendiquent de quoi vivre. C’est la forme moderne et édulcorée de l’esclavage.

1241 – 17/04/2017