Voici que Sarkozy a sauté dans le bain des élections municipales. Et il a fait un beau plat ! Car, il y a, non seulement tout ceux qui ont voté à gauche et qui se sont bien étoffés, mais tous ceux qui avaient voté pour lui aux présidentielles et qui se sont abstenus. On aura le triomphe modeste, mais tout de même: se faire ramasser ainsi dans un pays qui est, traditionnellement plutôt à droite…
En même temps naît un grand sentiment de désolation. Car la démocratie en pend un sale coup. Ségolène Royal a perdu parce qu’elle n’avait pas voulu promettre ce qu’elle ne pouvait tenir alors que son concurrent, faisant tout le contraire, regagnait chaque jour du terrain. Et comme, il ne tient pas ses promesses (cf. par exemple, l’affaire des taxis), la déception est d’autant plus grande.
Maintenant, nous connaissons le style de présidence de Sarkozy, « l’autre style ». C’est tellement jouir de ce à quoi il est arrivé que tout le reste n’a pas d’importance. C’est la présidence de l’apparence, enrichie d’un mannequin aussi ambitieuse que lui et probablement au moins aussi dangereuse que lui.
C’est la dêche.
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