J’avoue que c’est un choc. Malgré tout ce que j’imaginais de ce monde « des affaires » ! Découvrir que des dizaines, voire des centaines, « initiés », c’est à dire employés d’une façon ou d’une autre par l’entreprise en difficulté, n’ont rien trouvé de mieux que de se libérer au plus vite de leurs actions de leur société pour ne point risquer de perdre de l’argent. Et pendant ce temps-là, des dizaines, voire des centaines d’employés étaient en train de perdre leur travail de la faute même de ce management qui mettait son fric à l’abri.
On parle de patrons voyous ! Quelle bien pâle métaphore. Ce mépris de l’humanité pour maintenir leur tas d’or au plus haut niveau, quel qu’en soit le prix ! Ce sont des gangsters. Et des gangsters minables qui piquent la caisse par derrière. Je ne parviens pas à trouver de mots assez durs pour dire le mépris que je ressens envers ces gens-là. Si la justice a le courage de les poursuivre, mais je crains qu’une fois encore, elle se déculotte, oh combien j’aimerais qu’ils soient condamnés à recevoir au visage les crachats des ouvriers licenciés par leur incompétence.
Presque chaque jour, le monde libéral et capitaliste nous montre sa laideur. Il est temps que la conscience politique grandisse chez les travailleurs pour qu’ils taillent des croupères à ces vandales-là. Il est temps de réhabiliter les valeurs libertaires et autogestionnaires, voire communistes si l’on accepte d’oublier ce que d’autres porcs en ont fait. Il serait heureux que la classe ouvrière, mais aussi celle des employés et même des gens aisés qui ne doivent leur aisance respectable qu’à leur travail crie son puissant rejet de l’ordure capitaliste et libérale.
C’en est assez de cette toujours vivante exploitation de l’homme par l’homme. Certes, des choses ont changé depuis le XIXème siècle. Mais cette opulente et ostentatoire aisance de ce qui n’est jamais qu’une faible minorité est une injure à l’humanité.
Ceux qui croient en une Europe libérale et … sociale, sont de grands niais.
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