Un pas vient d’être franchi. Des députés et des membre du gouvernement de la France, pays dans lequel fut élaborée la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ont imaginé qu’à l’issue de l’exîparion de sa peine, un condamné puisse être administrativement interné en raison de sa « dangerosité ».
Cela veut dire que des citoyens de ce pays pourraient être retenus simplement pour le fait que certains pourraient penser qu’ils seraient susceptibles de commettre un crime et sans même que des membres du pouvoir judiciaire aient eu à statuer contradictoirement.
Ceci veut dire aussi que l’on admet que la peine prononcée n’ait pas eu l’effet escompté, donc admettre qu’elle n’a pas servi à grand chose ! Ou admettre que le condamné n’était pas, selon la formule consacrée, accessible à une sanction pénale.
La liste des régimes politiques où des internements ont pu être prononcés sans que des juges indépendants, statuant contradictoirement, aient pu être consulté est, hélas fort longue. Mais nous savons bien que ces régimes-là n’ont jamais porté le nom de démocratie ou de ; qu’au contraire, ils se nomment tyrannie, dictature et fascime. Faudra-t-il ajouter à la longue liste des Neron, Adolf Hitler, Yeóryos Papadópoulos, Saddam Hussein, Augusto Pinochet, Benito Mussolini, Tchang Kai-chek, Rouhollah Khomeiny, Antonio de Oliveira Salazar, Francisco Franco, Miguel Primo de Rivera, Mobutu Sese Seko, Sékou Touré, Erich Honecker, Manuel Noriega, Pol Pot, Kim Jong-il, Mao Zedong, Fidel Castro, Matyas Rakosi, Nicolae Ceausescu, Staline, Ho Chi Minh, Mouammar Kadhafi,Fulgencio Batista, celle de Nicolas Sazkozy ?
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